Sur le seuil

Poèmes suivis des soliloques d'un octogénaire, poèmes et stiques, d'une conférence sur "Charles Maurras, politique et poète" et de trois poèmes de Ch. Maurras.
Quel plaisir à prendre connaissance de poèmes écrits au départ à l'attention de familiers et qui n'en ont que plus de fraîcheur. Quelle joie à les apprécier dans leur variété, à goûter leurs rythmes, à vibrer avec le poète ! Et plus on avance dans cette lecture, plus on a envie de relire ses poèmes pour les apprécier encore avec toujours plus de bonheur. Quant au texte de la conférence sur Charles Maurras, politique et poète, il est de toute beauté, et digne du maître qui l'a inspiré.  

Albert-André Algoud, poète octogénaire (dont le talent a été couronné par l'Académie française et salué par de nombreux lettrés) préfacé par l'un des ses petits-fils (écrivain, ancien professeur de lettres), édité par un fils et illustré par le second (philosophe et poète comme son père) : voilà qui n'est assurément pas banal. 

Mais le mieux n'est-il pas d'inviter simplement le lecteur à goûter ces poèmes d'une inspiration à la fois délicate et profonde, écrits dans une langue très pure, utilisant toutes les subtilités de la prosodie, sans négliger une préface d'une rare qualité, puis le texte de sa très belle conférence ?