est né le 1er juillet 1920, à Bois-Colombes, de parents qui lui ont transmis leur foi profonde. Ceux-ci l'ont traduite par tous les actes de leur longue vie. Marié, père de famille nombreuse, François-Marie Algoud a exercé une activité professionnelle débordante. Et puis, tout à coup, il lui est tombé sur la tête la pire catastrophe que l'on puisse redouter : la mort accidentelle de son enfant. C'était une fille, la puînée. Véronique était âgée d'à peine vingt-quatre ans. Elle voulait se consacrer aux jeunes paumés. Le choc fut terrible. Toute son attitude traduisait la volonté de ne pas juger son prochain mais de l'aimer. Son immense sourire exprimait sa bonté, sa gentillesse, son souci profond de ce prochain. Elle n'enseignait rien. Elle se donnait avec fougue, avec joie. Véronique devint son inspiratrice. Aidé d'une épouse admirable. François Marie Algoud surmonta l'épreuve et transforma totalement sa façon de vivre : il interrompit son activité professionnelle pour essayer de mieux vivre l'enseignement éternel du Christ : « Aimez-vous les uns les autres ». C'est ainsi qu'il s'est mis au service des jeunes. Il voulut notamment leur donner des raisons d'espérance el des modèles pour les inspirer dans les difficultés de l'existence. Il est le fondateur et le président d'honneur de l'Oeuvre chrétienne de la Cité Vivante pour le respect de la vie spirituelle et physique et contre les incitations à la perversion des mœurs et à la violence qui explique le titre de l'un de ses premiers livres malheureusement épuisé : La marée noire de la pornographie (Editions de Chiré, 1992). Adhérent de l'Action Française, Camelot du Roi très jeune, il participa aux combats. Après sa retraite, il fit éditer par les Editions de Chiré une quinzaine de livres parmi lesquels on remarque 2000 Jeunes Saints, Jeunes Témoins et les 3 tomes de son Maurras. Il est décédé le 5 janvier 2012 à Poissy. A collaboré aux Cahiers de Chiré n° 6, 10, 13, 15, 17, 18, 20 et 21.