Notre photo : Saint Thomas d'Aquin, le docteur angélique - Retable de Carlo Crivelli (1494). ---------------------------------------------------------- En 1244, dame Theodora s'inquiète parce que son jeune fils Thomas, étudiant à l'Académie impériale de Naples, a pris l'habit des dominicains, une nouvelle communauté de mendiants. Ce fils devant devenir l'abbé du Mont Cassin, quête désormais son pain dans la rue comme un gueux. Toute la famille se sent déshonorée. La comtesse part avec une escorte pour Naples afin de le retrouver et de le raisonner. C'est en vain, il a quitté la ville. Ce fils prodigue semblant déshonorer sa famille, glorifiera le nom d'Aquin par son savoir théologie et sa grande sainteté qui illumineront l'Eglise universelle du Moyen Age à nos jours. Extrait d'un texte du Père François Zannini dans Stella Maris n°554 Février 2018. -------------------------------------------------------- 1274 : Mort de Saint Thomas d'Aquin Âgé de quarante-neuf ans, il se rendait au concile de Lyon, où il avait été convoqué comme expert. Thomas avait fait trois séjours à Paris : D'abord, à partir de 1248, sous le règne de Louis IX ; Puis il suivit son maître, Albert le Grand (dominicain lui aussi, et commentateur d'Aristote) à Cologne jusqu'en 1252 : en 1252, il revint à Paris, où il resta sept ans, prenant en charge la chaire de Bachelier en Écritures, pour continuer comme Bachelier Sentenciaire (il fut, à trente et un ans, maître d'une chaire pour laquelle il en fallait trente cinq, selon les statuts et l'approbation pontificale). Au bout de ces sept années parisiennes, il fut appelé à Rome par le pape Alexandre IV, pour être incorporé à sa suite comme théologien pontifical ; Enfin, il fit un troisième et dernier voyage à Paris, envoyé par le supérieur des dominicains - avec le consentement du pape - pour arbitrer et éteindre, dans l'université, de graves querelles doctrinales, grâce à son autorité et à son prestige. Après avoir brillamment accompli cette double mission, il retourna définitivement à Rome, au côté du pape. Mais c'est en se rendant une nouvelle fois en France, au Concile de Lyon, qu'il y mourut, en 1274. Iconographie : Saint Thomas d'Aquin par Antoine NICOLAS, 1648, Notre-Dame de Paris. Don du couvent dominicain de l'Annonciation du faubourg Saint-Honoré, en 1974, à l'occasion du 7e centenaire de la mort de saint Thomas. Avec ce tableau, Paris se souvient du « Docteur Angélique », de la « Fontaine de Sagesse », qui professa la théologie à la Sorbonne, et écrivit plusieurs ouvrages dont une partie de la « Somme » au couvent Saint-Jacques, et vint sûrement se recueillir à la cathédrale, dont il vit construire le transept au temps de saint Louis. Il fut canonisé le 13 Juillet 1323, à Avignon par le pape JEAN XXII (Jacques Duèze). La cérémonie se passa dans l'église du Couvent des Dominicains. Ce grand couvent a disparu au début du XIXe siècle. Il ne reste aujourd'hui pour mémoire de cet événement que la rue St Thomas d'Aquin qui se trouve à l'emplacement de l'ancienne église ! Extrait des Éphéméride du 7 mars de https://www.jesuisfrancais.blog/