L'abbé Charles Maignen est né le 7 novembre 1858. Il est le neveu du Père Maurice Maignen qu'il rejoint, à vingt ans, dans la congrégation des Frères de Saint-Vincent-de-Paul.
Voir plusNationalisme, catholicisme, Révolution
Référence : 122283
4 avis
Date de parution : 20 juillet 2022
Éditeur : CHIRE (EDITIONS DE)
EAN 13 : 9782851903242
Nb de pages : 420
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Description
Ces pages, parues en 1901, nous parlent des combats qui sont toujours ceux d'aujourd'hui ; elles s'adressent tout particulièrement aux jeunes en quête de repères et de certitudes, aux contre-révolutionnaires convaincus, également, qui savent d'expérience que les principes sont acquis à force d'être ruminés et approfondis, à tous ceux enfin qui ont pris conscience des périls mortels qui menacent la France et ont souvent commencé à découvrir que la réponse à nos maux se trouve du côté de la monarchie traditionnelle et du côté de l'Église. Pour qu'ils ne s'arrêtent pas en route dans quelque voie de garage, pour que tous embrassent le bon combat ou y persévèrent, pour que les intelligences soient formées et les volontés retrempées, la lecture et la diffusion du livre que vous avez entre les mains est d'une pressante nécessité.
Le père Maignen y expose la doctrine catholique, et notamment la doctrine politique et sociale de l'Église, dans son opposition aux faux principes du « droit nouveau » issu de la Révolution française. Il s'emploie à défaire le lecteur catholique de toute forme de libéralisme et à présenter au lecteur nationaliste, ou mieux encore royaliste, le catholicisme comme la réponse nécessaire tant aux maux politiques et sociaux de leur temps qu'aux attentes et aspirations sociales et spirituelles des hommes de tous les temps.
Le père Maignen y expose la doctrine catholique, et notamment la doctrine politique et sociale de l'Église, dans son opposition aux faux principes du « droit nouveau » issu de la Révolution française. Il s'emploie à défaire le lecteur catholique de toute forme de libéralisme et à présenter au lecteur nationaliste, ou mieux encore royaliste, le catholicisme comme la réponse nécessaire tant aux maux politiques et sociaux de leur temps qu'aux attentes et aspirations sociales et spirituelles des hommes de tous les temps.
Titre | Nationalisme, catholicisme, Révolution |
Auteur | MAIGNEN (Abbé Charles) |
Éditeur | CHIRE (EDITIONS DE) |
Date de parution | 20 juillet 2022 |
Nb de pages | 420 |
EAN 13 | 9782851903242 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 22 |
Largeur (en mm) | 135 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0.49 |
Biographie
Abbé Charles MAIGNEN (1858-1937)
Critique du libraire
Nouvelle édition revue et recomposée et augmentée d'un index et d'une biographie de l'auteur par Vincent Chabrol. 1re édition : éditions Retaux, 1901. SOMMAIRE DE L'OUVRAGE : Avant-propos de V. Chabrol - Introduction - Ch. I : Une révolution dans les idées - Ch. II : Le cléricalisme au pluriel - Ch. III Le fond de la question juive - Ch. IV : L'israélitisme libéral et humanitaire - Ch. V :La religion et la race - Ch. VI : La plaie électorale - Ch. VII : Deux raisons d'espérer - Ch. VIII : Constituants et constitutions - Ch. IX : La vraie constitution - Ch. X :La Quatrième République - Ch. XI : La démocratie moderne - Ch. XII Politique de système et politique de tradition - Ch. XIII : L'idée royaliste - Ch. XIV : Le césarisme - Ch. XV : Deux courants d'opinions - Ch. XVI : Le nationalisme intégral - Ch. XVII : Les royalistes et l'Église - Ch. XVIII : L'attitude du clergé au commencement de la Révolution - Ch. XIX : La monarchie française et la défense religieuse - Ch. XX : L'œuvre du clergé de France au dix-neuvième siècle - Ch. XXI : Force et faiblesse des catholiques français - Ch. XXII : Gallicanisme et fonctionnarisme - Ch. XXIII : L'idée moderne - Ch. XXIV : Le fait catholique - Ch. XXV : L'adaptation de l'Église à l'idée moderne - Ch. XXVI : Le pouvoir de l'Église en matière civile - Ch. XXVII : L'Église et les conciliateurs - Ch. XXVIII : Droit commun et droit divin - Ch. XXIX : Religion d'État - Ch. XXX : La vraie tolérance - Ch. XXXI : La révision du Syllabus - Ch. XXXII : Un faux concept de la papauté : - Ch. XXXIII : Espérances et sympathies protestantes : - Ch. XXXIV : L'influence protestante au sein du catholicisme - Ch. XXXV : Nouvelle tactique de l'ennemi - Ch. XXXVI : Les effets d'un «non possumus» - Ch. XXXVII : Espoirs et périls de l'Église de France - Ch. XXXVIII : Les directions pontificales et le nationalisme - Ch. XXXIX : Les excès du «Ralliement» - Ch. XL : Constitution et législation - Ch. XLI : Les directions pontificales et la tradition - Ch. XLII : De la meilleure forme de gouvernement d'après saint Thomas d'Aquin - Ch. XLIII : La souveraineté d'après Suárez - Ch. XLIV : La souveraineté du peuple et l'enseignement du Saint-Siège - Ch. XLV : La papauté et la démocratie - Ch. XLVI : La démocratie d'après Aristote et saint Thomas d'Aquin - Ch. XLVII : La démocratie sous la royauté - Ch. XLVIII : L'humiliation des catholiques français - Ch. XLIX : Comment la Révolution a été française - Ch. L : Où est la France? - Ch. LI : Le Dieu national - Ch. LII : La France et le Sacré-Cœur de Jésus - Ch. LIII : Le vœu de Louis XVI - Ch. LIV : La basilique votive de Montmartre - Ch. LV : Le drapeau - Index.Recension dans Le Harfang, vol 12 n° 3, printemps 2024 :Cette somme, écrite en France dans la tourmente du début du XXe siècle, explore la relation entre religion et État.Pour l’auteur, la religion reléguée au plan privé laisse toute la place à l’impiété et même à l’antireligion, comme on l’a vu récemment avec la loi sur la laïcité implantée par François Legault au Québec. Il faut donc se défaire du sophisme, hérité de la révolution (française et tranquille), du gouvernement neutre, car la neutralité mène à l’anti-catholicisme. Tolérer les croyances des non-catholiques, certes, mais les mettre au même niveau, ça non. À l’ère du multiculturalisme sauvage, cette pensée prend tout son sens quand on constate les dérives de l’égalité.L’important n’est pas d’avoir une forme d’État spécifique, que ce soit la monarchie ou la démocratie, mais d’avoir une Constitution aux bases saines pour guider l’action gouvernementale. L’abbé Charles Maignen rappelle que l’autorité vient de Dieu, que ce soit dans la famille ou au niveau de l’État.Au-delà de ces considérations, il en appelle à une union des nationalistes et des catholiques pour faire tomber ce système inique, pour mettre fin au libéralisme qui nous étouffe. Nationalisme et catholicisme vont de pair, autant en France qu’au Québec : le catholicisme agit comme le ciment social qui unit la nation sous une seule croyance et à l’inverse, le nationalisme donne un cadre à une Église universelle.Un peu daté, cet ouvrage propose néanmoins de riches réflexions aux catholiques et nationalistes modernes.
Les avis clients
un livre bien charpenté
5/5 Gilbert
Les réflexions de l'auteur ne sauraient s'appliquer à notre époque, mais comme pour tout livre issu d'un passé plus lointain que proche, la marque de cet ouvrage qui en fait une lecture intéressante est de fournir un cadre dans lequel un esprit de notre temps peut s'éduquer à penser en chrétien. Si on peut le faire avec les philosophes de l'antiquité paiënne, il n'y a pas de raison pour que les "réactionnaires" ne soient eux aussi profitables à connaître. Un peu comme "La réforme politique" d'Henri Charlier: les événements commentés et les propos peuvent être datés sans retour, c'est instructif comme initiation à une méthode de raisonnement catholique réaliste appliqué en politique.
Ce livre doit être dans toute famille
5/5 AFS
.----. Avouons-le ! À la réception (en service de presse) de ce livre originellement publié à l’aube du XXe siècle, le signataire de cette chronique n’a pas manifesté un fort enthousiasme. Encore une réédition, thème maintes fois traité, auteur défunt… Autant de prétextes pour mettre le livre de côté.
Et puis, la curiosité aidant, le sens du devoir aussi (recensions pour les lecteurs), l’intérêt pour le sujet, ont conduit peu à peu à feuilleter, revenir en arrière, progresser… pour finalement écrire noir sur blanc : ce livre doit être dans toute famille, être mis à la disposition de tous ses membres, y compris des grands adolescents, à condition qu’il fasse l’objet de discussion avec leurs aînés, car les faits évoqués nécessitent parfois quelques explications. Ce peut être l’occasion d’un utile cercle d’études pour une formation politique, mais aussi morale et spirituelle, tant des enfants que… des parents.
Si l’abbé Maignen (1858-1937) évoque l’affaire Dreyfus, le Ralliement, L’Action Française, les encycliques sociales, Le Play ou Waldeck-Rousseau… cela tient au fait de l’enracinement de ses réflexions et arguments, incarnés dans les faits d’actualité de l’époque.
Point n’est besoin d’être bardé de diplômes pour saisir la profondeur réaliste de la pensée, dans un langage clair. Il n’est pas un chapitre (il y en a 55) qui ne déclenche dans l’esprit du lecteur des images, des événements, des actualités qui lui sont proches et qui alimentent sa propre réflexion. Ces courts chapitres sont autant de petits traités qui mettent en évidence la réponse du catholicisme face aux maux dont souffrent nos institutions. C’est tout naturellement que le lecteur est conduit à la nécessité de remettre Dieu au centre de nos sociétés, et l’église au milieu du village !
À propos d’Église, c’est la lecture du chapitre La basilique votive de Montmartre qui nous a permis dans ce numéro d’associer l’abbé Maignen à l’une de nos chroniques, en lien, bien sûr, avec 2022 ! Ce livre permet une fois de plus d’apprécier la force et la puissance des auteurs antilibéraux du XIXe siècle ; mais aussi la vacuité de notre époque ! (Très utile index des noms en fin de volume).
AFS n° 284 (décembre 2022)
Un élément de réponse, à étudier !
5/5 Jean Auguy.
Wikipédia : " Il est ordonné prêtre en 1884, avec le titre d'abbé que l'on donne alors habituellement aux prêtres, au sein de la congrégation des Frères de Saint Vincent de Paul que son oncle Maurice Maignen, ami de jeunesse d'Albert de Mun et du P. Le Prévost, avait rejointe des années plus tôt."
Remarquons aussi que nos confrères Delacroix et Saint Remi ont bien noté Abbé Charles, par contre les réimpressions faites par la B.N.F. signalent uniquement Charles Maignen !
Non mais...
3/5 Paul Moncan
Charles Maignen était un membre de la communauté des "frères de saint Vincent de Paul". Le titre d'abbé sur la couverture est ridicule. Il faut mettre Père...
Merci beaucoup pour le changement