Mon après-guerre

Humour et férocité.

5/5 Lectures Françaises-1967.

.----. Ces souvenirs de François Brigneau -- le Julien Guernec de RIVAROL, le Coco Bel Œil de PAROLES FRANCAISES -- feront grincer des dents plus d'un confrère. Sans doute, le pamphlétaire se laisse-t-il emporter par son tempérament et commet-il, çà et là, quelques injustices. Mais l'ensemble plaira à ceux qui connaissent mal -- ou trop bien ! -- les milieux de presse des années 1947-1967, que l'auteur évoque, tour à tour, avec humour et férocité. ( numéro 128 décembre 1967 ).

Précision

5/5 JEAN SAUMUR 49

Il faut préciser qu'il y a eu 2 éditions l'une par les éditions du CLAN ( DIRECTEUR FR. BRIGNEAU) VERS 66 OU 67 et une autre 20 ans après èditèe par l'auteur puis diffusée par difralivre

DEFENSE DE L'OCCIDENT MARS 1967

5/5 MARC NICE

"Du 6 février 1945 au 10 mars 1963, du Normalien fusillé Robert Brasillach au Polytechnicien fusillé Jean Bastien-Thhiry, ont vécu tour à tour Well Allot, Julien Guernec, François Brigneau : trois pseudonymes, dix journaux, vingt scandales, cent portraits, des milliers de morts. Tout cela ne fait qu'une époque: notre après-guerre, c'est-à-dire, pour résumer, "dix-huit ans pendant lesquels nous n'avons cessé de porter l'étoile jaune". Et pourtant de tous les visages entrevus, de tous les paradoxes à la Von Salomon livrés par cet ouvrage, il ne demeure quand on l'a refermé qu'une grande paix intérieure, que le bonheur de pouvoir se murmurer à soi-même dans le silence:" Mon honneur s'appelle fidélité". Aussi est-ce sans tristesse que l'on pourra enregistrer ce témoignage dont chaque chapitre n'est que le récit d'une défaite, d'une absurdité, d'une exécution, d'une révolte. SANS TRISTESSE? CAR EN FIN DE COMPTE, CHAQUE CHAPITRE RECHAUFFERA PAR SA TIEDEUR FRATERNELLE ET CONFIANTE".