Né en 1897 à Bordeaux Mgr Ducaud-Bourget fut ordonné prêtre en 1924, il fut nommé vicaire dans plusieurs paroisses de la région parisienne jusqu'à la déclaration de guerre de 1939. La débâcle l'a conduit provisoirement à Toulouse. Puis il revint à Paris où il prit une part active à la résistance à l'occupation, ce qui lui valut la Médaille de la Résistance et la Croix de Guerre. En 1945, il fut nommé Chapelain de l'Ordre de Malte, ce qui lui conféra la titre de Monseigneur. Il passa ensuite 3 ans à Haïti avant de revenir en Europe pour raison de santé. En 1961 il fut nommé aumônier de l'Hopital Laennec. Quelques années plus tard, en 1969, fut promulgué le texte de la nouvelle messe. Mgr Ducaud-Bourget refusa de l'accepter et continua de célébrer la messe de son ordination ce qui provoqua rapidement un afflux de plusieurs centaines de fidèles chaque dimanche dans la chapelle. Sur pression de l'archevêché de Paris, il fut démis de cette fonction et mis à la retraite (Il avait alors 74 ans). Il ne se découragea pas pour autant. Ne pouvant abandonner les quelques 1500 fidèles qu'il avait regroupé à Laennec, il décida de poursuivre son apostolat en célébrant la messe dans des salles louées, en particulier Salle Wagram, jusqu'à ce qu'il s'installe le 22 février 1977 à Saint-Nicolas du Chardonnet, ayant pris la résolution de barrer la route aux « démolisseurs de l'Eglise ». Mgr Ducaud-Bourget était aussi un excellent poète, puisque depuis 1935, il a écrit plusieurs recueils en vers. En 1936, il fonda la revue Matines, devenue en 1939 l'organe de l'Union universelle des écrivains catholiques. Il avait confié aux Editions de Chiré la publications de trois de ses livres ainsi que la diffusion en librairieb de ses autres productions.