Venant de l'extrême gauche de l'échiquier politique, Lucien Cerise vote "Non" en 2005 au référendum sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe, comme 55% des votants. Quand il voit au cours des années 2006 et 2007 ce que le Pouvoir fait du scrutin, cela le décide à s'engager dans les mouvements anti-Union européenne et antimondialistes, donc nationalistes et localistes. L'autogestion signifie pour lui "liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes" ainsi que "souveraineté" dans tous les sens du terme : alimentaire, énergétique, économique, politique et cognitive. Au fil du temps et des rencontres, il s'est rendu compte que le clivage politique droite/gauche est en fait complètement bidon et que la seule différence à considérer est entre la vie et la mort.