Les captifs - Roman
Référence : 110962
1 avis
Date de parution : 15 septembre 2019
Éditeur : PARDES (EDITIONS)
EAN 13 : 9782867145407
Nb de pages : 262
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Description
Après la défaite de juin 1940, Robert Brasillach est fait prisonnier lors de l'encerclement de la IIIe armée. D'abord à Neuf-Brisach, puis dans les camps allemands de Warburg et Soest, il entreprend la rédaction d'un roman, qu'il intitule Les Captifs. Libéré le 31 mars 1941, il reprend son manuscrit durant l'été de cette même année, mais l'abandonne définitivement.
C'est donc un roman inachevé que nous lisons aujourd'hui sous le titre Les Captifs : trois cents pages manuscrites, la moitié de ce que Robert Brasillach avait prévu d'écrire.
En 1940, à cause de son âge (il a trente et un ans), et parce que la défaite et l'emprisonnement sont deux violentes ruptures avec le passé immédiat, l'écrivain fait de son roman une oeuvre de récapitulation : à travers des personnages nombreux, bien individualisés, vivants, il rassemble ce qu'il a espéré, détesté, admiré, aimé surtout, pendant sa jeunesse, désormais révolue.
Les Captifs révèlent aussi une ambition nouvelle : construire un ensemble romanesque dont le lecteur, pareil à celui de La Comédie humaine, retrouverait, d'un livre à l'autre, des créatures familières, immergées dans l'histoire contemporaine.
Tous ces personnages sont soumis, chacun à sa manière, à la loi du temps et du vieillissement, qui a hanté Robert Brasillach.
Récapitulation, témoignage d'une ambition nouvelle, approfondissement d'une méditation sur le temps, Les Captifs, quoique inachevés, sont une oeuvre foisonnante, qui atteste "le don de vie", indispensable au vrai romancier.
C'est donc un roman inachevé que nous lisons aujourd'hui sous le titre Les Captifs : trois cents pages manuscrites, la moitié de ce que Robert Brasillach avait prévu d'écrire.
En 1940, à cause de son âge (il a trente et un ans), et parce que la défaite et l'emprisonnement sont deux violentes ruptures avec le passé immédiat, l'écrivain fait de son roman une oeuvre de récapitulation : à travers des personnages nombreux, bien individualisés, vivants, il rassemble ce qu'il a espéré, détesté, admiré, aimé surtout, pendant sa jeunesse, désormais révolue.
Les Captifs révèlent aussi une ambition nouvelle : construire un ensemble romanesque dont le lecteur, pareil à celui de La Comédie humaine, retrouverait, d'un livre à l'autre, des créatures familières, immergées dans l'histoire contemporaine.
Tous ces personnages sont soumis, chacun à sa manière, à la loi du temps et du vieillissement, qui a hanté Robert Brasillach.
Récapitulation, témoignage d'une ambition nouvelle, approfondissement d'une méditation sur le temps, Les Captifs, quoique inachevés, sont une oeuvre foisonnante, qui atteste "le don de vie", indispensable au vrai romancier.
Titre | Les captifs - Roman |
Auteur | BRASILLACH (Robert) |
Éditeur | PARDES (EDITIONS) |
Date de parution | 15 septembre 2019 |
Nb de pages | 262 |
EAN 13 | 9782867145407 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 15 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0.40 |
Biographie
Robert BRASILLACH (1909-1945) Écrivain journaliste, né à Perpignan le 31 mars 1909. Issu d'une famille du Roussillon, son père, officier de l'armée coloniale, fut tué dans les combats de Kenifra, au Maroc, en 1914. Voir plus
Critique du libraire
" Ce livre doit être pris comme souvenir d'un grand homme dont "Les Captifs" n'est pas le chef d'œuvre . Il y a une raison à cela . C'est un "manuscrit inachevé". Il faut, à ce sujet, lire l'avertissement qui sert de préface ."
Les avis clients
Inédit et inachevé
3/5 Plaisir de Lire .
.----. [ Notice rédigée à partir de l'édition de 1974 chez Plon ]
Voici dans une belle édition, un roman inédit de Robert Brasillach : celui qu'il a écrit en prison . Cela le rend plus touchant encore, par tous les souvenirs attachés à la mort de l'auteur . Nous sommes aussi touchés par l'époque où Brasillach place son action : l'immédiat avant-guerre . Son héros, Gilbert Caillé, s'enflamme peu à peu pour le fascisme, contre la malhonnêteté des socialistes. Il en prend vraiment conscience dans la nuit du 6 février 1934 . L'auteur nous brosse alors un tableau extraordinairement vivant, de cette soirée dramatique .
Malgré de beaux passages où l'on sent l'expérience vécue de l'auteur, ce livre décevra sans doute les amis de Brasillach . Ses personnages manquent un peu d'épaisseur . Ils sont dépeints sans grande envergure et sans aucune valeur morale . Agnès notamment, change d'amour comme de chemise... S'ils sont captifs c'est davantage d'eux-mêmes et de leur pesanteur que des événemnts troublés qu'ils subissent... Les idées radicales de l'auteur ne les libèreront pas !.
Malgré une langue qui reste belle, l'ensemble recèle moins de poésie et de tendresse que les autres ouvrages du poète . Reste que le style de ce livre est celui d'un grand écrivain . En annexe, nous trouvons divers travaux, plans, découpages, études du roman, retrouvés parmi les papiers du prisonnier .
Ce livre doit être pris comme souvenir d'un grand homme dont "Les Captifs" n'est pas le chef d'œuvre . Il y a une raison à cela . C'est un "manuscrit inachevé". Il faut, à ce sujet, lire l'avertissement qui sert de préface . [ Classé comme " livre avec plus qu'une réserve " par le rédacteur de " Plaisir de Lire " , numéro 31 , grandes vacances 1975 ]