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Jules l´imposteur

Référence : 71626
8 avis
Date de parution : 15 juin 2012
EAN 13 : 9782856523315
Nb de pages : 180
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Description
Jules l'imposteur n'est autre que Jules Ferry. François Brigneau trace un portrait au vitriol de Ferry et consorts (Grévy, Buisson, Camille Sée, etc) : leur anticléricalisme plus ou moins provoquant, leur franc-maçonnerie et... leur appétit financier si intéressé par les colonies. Il fait l'historique de l'oeuvre de la Troisième République extorquant de l'âme des enfants les vérités de l'Eglise catholique. Polémique, dans un français piquant et spirituel, c'est une oeuvre parfaitement historique et très bien documentée. L'auteur s'appuie sur de nombreuses citations.
Né le 30 avril 1919 à Concarneau, le Breton Emmanuel Allot, alias François Brigneau, s'est éteint le 9 avril 2012 près de Paris. Journaliste talentueux, polémiste redoutable, féru d'histoire, François Brigneau fut d'abord grand reporter dans la grande presse parisienne puis fit une très grande carrière dans la presse anti-conformiste ("Rivarol", "Minute", "Présent"...), d'où de nombreux procès en vertu des lois Pleven et Gayssot. Cet homme libre et de grand courage était aussi l'auteur de nombreux livres et pamphlets (dont Terreur, mode d'emploi, contre la Révolution française).
TitreJules l´imposteur
Auteur BRIGNEAU (François)
ÉditeurDMM (DOMINIQUE MARTIN MORIN EDITIONS)
Date de parution15 juin 2012
Nb de pages180
EAN 139782856523315
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)14
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)225
Poids (en Kg)0.27
Biographie
Critique du libraire
Préface de Jean Madiran. Nouvelle édition d'après celle de 1983. François Brigneau a toujours eu à Chiré une place spéciale. Un humour caustique, une plume alerte, un esprit vif, une vie trépidente, il n'a jamais renoncé à ses idées ni ménagé les moyens qu'il fallait pour les défendre. Dans cet ouvrage, il brosse un portrait au vitriol de Jules Ferry et de ses compères (Grévy, Buisson, Camille Sée...) et c'est tout le gratin de la Troisième République qui défile sous nos yeux... Leur intransigeance, leur compromission, leur affiliation aux sociétés secrètes, leur mensonge, tout est mis à nu ! Et à l'heure où notre président leur rend hommage, cette réédition tombe à pic ! Prix Saint-Louis 1982. La première édition avait été publiée en 1981 sous la marque Editions du Présent puis réimprimée en 1983 et 2012 par Dominique Martin Morin (DMM).
Les avis clients
Les laïcards et leur "ancêtre".
5/5 Ambiance de Paris.
.----. L'AUTEUR : Redoutable polémiste et journaliste, a notamment une chronique de plusieurs pages à l'hebdomadaire "Minute" où il assure la co-direction politique et est directeur de publication du quotidien "Présent". L'OEUVRE : C'est l'histoire de Jules Ferry, plus précisément l'histoire de la IIIème République à l'époque de Jules Ferry. L'auteur raconte tous les événements qui ont entouré et aidé à la naissance de l'école laÎque, dont fut récemment célébré le centenaire. On voit refleurir toutes les querelles plus ou moins mesquines de la politique de l'époque et le personnage de Jules Ferry n'en ressort pas grandi, comme pouvait le laisser supposer le titre de l'ouvrage. Bien des procédés, notamment la façon dont il a su habilement constituer sa fortune personnelle sur le dos de l'Etat, lui ont valu l'hostilité de tous, y compris des plus anticléricaux de l'époque. Ces faits ont, bien sûr, été passés sous silence ensuite, afin de préserver la "légende Ferry, mais François Brigneau les remet fort opportunément en lumière. CONCLUSION. Publié pour le centenaire de l'école laïque, l'ouvrage n'a rien perdu de son actualité puisque l'école libre est toujours menacée. Il est donc plus que jamais nécessaire de connaître et de faire connaître les procédés et les méthodes des laïcards et de leur "ancêtre". [ Signé : Charles Bourdic, extrait de " Ambiance de Paris" 1984 ]
Un livre indispensable
5/5 Pascal
Un livre indispensable pour comprendre la démarche du gouvernement actuel dans la démolition de la société française. L'histoire des crèches n'en est qu'une illustration.
Le catholique que j'aurais aimé être.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Cependant, la grandeur du livre n'est pas dans ces pages. Elle est dans les derniers chapitres. Brigneau y conte avec beaucoup de talent et d'émotion l'histoire d'une famille marquée par l'école laïque, sa propre famille. Sa tante était institutrice stagiaire et catholique pratiquante, son père (père de François) était enfant de chœur et à l'école des frères : l'institutrice, pour obtenir un emploi stable de titulaire, dut renoncer à fréquenter l'église, et l'enfant de chœur changea d'école et devint un enfant de la laïque puis un instituteur syndiqué. Quant à l'auteur lui-même, il ne fut pas baptisé, il est marié civilement, deux de ses enfants sur quatre ne sont pas baptisés et il termine son livre par cet aveu si touchant et ce regret poignant : "Même si un jour, conduit par la réflexion de Charles Maurras et la Foi de mes amis, je retrouve l'Eglise traditionnelle de ma patrie et de mes ancêtres, jamais je ne ressentirai cette émotion, cette ferveur que donne seule l'enfance catholique. Jamais je ne serai le catholique que j'aurais aimé être de nature et de sentiment, sans grand tourment d'esprit dans la banalité des certitudes : c'est la grande victoire de Jules Ferry, l'imposteur". ( numéro 3, février 1982 ).
Renouveler l'imagerie républicaine.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. François Brigneau excelle dans le portrait et ce n'est pas le moindre mérite de ce livre que de renouveler l'imagerie républicaine traditionnelle. Les "Saints Fondateurs de la Laïque" nous sont présentés dans toute leur vérité même physique. De Jules Ferry cette description par exemple : "Son corps épais, son visage lourd, encadré par des favoris de majordome et d'énormes oreilles dites "en plat à barbe", grave comme un notaire, compassé comme un maître d'hôtel, dont il a les rouflaquettes et la peau grise, il sait à merveille camoufler la préméditation du crime et dissimuler sous les fleurs de la rhétorique et des bons sentiments la réalisation méthodique du plan de la franc-maçonnerie". François Brigneau cite aussi le jugement sans complaisance de Francisque Bouillir, ancien directeur de l'Ecole Normale Supérieure, savant universitaire, spécialiste de Descartes : "Je ne pense pas qu'en aucun temps, malgré tous les hasards de la politique et toutes les intrigues parlementaires, l'Université ait jamais vu arriver à sa tête un ministre qui lui fut aussi complètement étranger et plus ignorant de toutes choses en matière d'instruction publique". ( suite... ).
La naissance de l'école laïque.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. "Jules l'imposteur", c'est Jules Ferry. A l'heure où le monde officiel célèbre avec attendrissement le centenaire de l'école laïque, il n'est pas inutile de lire le petit livre de François Brigneau. Le style en est polémique certes, et les esprits délicats en seront peut-être choqués, mais l'ouvrage lui-même n'est que la vérité historique, dure à entendre, mais vérité quand même. L'auteur raconte l'histoire de la naissance de l'école laïque. C'est l'histoire d'un coup de force. Un groupe de républicains, tous franc-maçons, arrivés au pouvoir à la faveur de la défaite de 70, de la Commune et des divisions du Parti Royaliste, impose à la France encore profondément catholique une législation scolaire anti-chrétienne, par la contrainte, par la violence. C'est d'abord le fameux Article VII : "Nul n'est admis à diriger un établissement public ou privé de quelqu'ordre qu'il soit, ni à donner l'enseignement s'il appartient à une congrégation non autorisée". L'enseignement privé (1.600.000 élèves, un garçon sur cinq, une fille sur deux) est dirigé par des congrégations que la Révolution avait mises hors la loi républicaine. La Compagnie de Jésus est particulièrement visée, mais aussi les Lazaristes, les Oblats de Marie Immaculée, les Dominicains, les Franciscains, les Sulpiciens, etc. Puis ce sont en 1880 les fermetures et expulsions : 261 couvents crochetés et vidés. 5641 religieux expulsés et cela malgré les protestations véhémentes des évêques et des fidèles et malgré les manifestations de rues des catholiques (l'évêque d'Angers est notamment chassé de sa chapelle). Le projet maçonnique est en bonne voie. "J'ai purgé la nation" s'écrie Jules Ferry quelques mois plus tard. L'Eglise catholique venait d'essuyer la plus sévère défaite de son histoire française. L'instruction est dès lors laïque, gratuite et obligatoire. ( suite... ).
Réponse au précédent
5/5 Jean Saumur (49)
Le site "Tradition.free" d'une façon générale très sévère nous dit : Le titre est un bon résumé de l’œuvre : Jules l'Imposteur n'est autre que Jules Ferry. Pour le centenaire des fameuses lois de 1881 sur l'instruction primaire gratuite, laïque et obligatoire, Brigneau trace un portrait au vitriol de Ferry et consorts (Grévy, Buisson, Camille Sée,etc) : leur anticléricalisme plus ou moins provoquant, leur franc-maçonnerie et...leur appétit financier si intéressé par les colonies. Il fait l'historique de l’œuvre de la Troisième République extorquant de l'âme des enfants les vérités de l'Eglise catholique. Polémique, dans un français piquant et spirituel du plus haut comique, c'est en même temps une œuvre parfaitement historique et très bien documentée. L'auteur s'appuie sur de nombreuses citations extraites d’œuvres de tous bords (toutefois, on se perd un peu dans la chronologie, Brigneau est un littéraire). N'omettez pas les derniers chapitres : de prime abord, ils peuvent paraître narcissiques, mais l'ultime paragraphe de conclusion, si émouvant et si navrant, explique tout. Ce livre se lit d'une traite, comme un roman.
Portrait au vitriol
5/5 Anne Brassié
.----. Lu sur "annebrassie.fr": "Par l'un des plus grands polémistes de notre temps, récemment décédé, François Brigneau, le portrait au vitriol mais rigoureusement exact de Jules Ferry, l'un des anti cléricaux les plus virulents qui, de 1879 à 1914 a écarté, démocratiquement, les catholiques du pouvoir et interdit aux congrégations religieuses d'enseigner. En prime une remarquable préface de Jean Madiran qui nous invite à reconquérir le Panthéon volé à l'Eglise à la Révolution pour y enterrer ses petits hommes: "Si nous ne capitulons pas, Dieu aidant, un jour le Panthéon sera définitivement rendu à Sainte Geneviève; la France sera rendue à la France." François Brigneau reproche è Ferry de lui avoir imposé une éducation strictement laîque: "Jamais je ne serai le catholique que j'aurais aimé être, de nature et de sentiment, sans grands tourments d'esprit, dans la banalité des certitudes. C'est la grande victoire de Jules Ferry l'imposteur."
jules l'imposteur
1/5 jules
brigneau l'imposteur ne commente pas des faits d'une manière impartiale.comme tout homme,Ferry a du positif et du négatif.l'indépendance d'un véritable historien ferait mettre ce livre à la poubelle car il se prétend falacieusement neutre,ce qui est au moins une fourberie,sinon une escroquerie. une étoile paye largement l'écriture. fourberie,sinon une escroquerie