Jean Vaquié est né à Bordeaux, le 11 novembre 1911 et très vite (dès les années 30) il s'intéressa aux questions qu'il devait traiter ensuite avec la plus grande aisance, grâce à des connaissances très étendues : la Révolution, la Franc-Maçonnerie, la Gnose et l'Occultisme, la réforme liturgique, la subversion dans l'Église. Il avait bénéficié pour cela des plus excellents maîtres qu'il fut possible de trouver : dom de Monléon, Léon de Poncins... Officier de réserve, Jean Vaquié fit la guerre de 1939-40, puis, après sa démobilisation, s'engagea dans un réseau de résistance mais ne fut jamais gaulliste. Il fut fait chevalier de la Légion d'Honneur à titre militaire. Après la guerre, Jean Vaquié "s'est fait modestement visiteur médical pour le compte des laboratoires Clin". Dès le pontificat de Pie XII, il était évident que la subversion préparait une puissante attaque contre l'Église catholique. Jean Vaquié fut "l'un des premiers à s'élever avec une argumentation cohérente contre les innovations liturgiques". Plus tard, après la mise en place de la nouvelle liturgie, il rassembla ses réflexions en un livre qui fit grand bruit lors de sa parution en 1971 : La Révolution liturgique (Éd. de Chiré). Partisan résolu de l'Algérie Française, ami de longue date et très fidèle du centre de Chiré, Jean Vaquié fut un collaborateur régulier de Lecture et Tradition qui publia plusieurs de ses textes.. Il décéda à Lyon, le 30 décembre 1992, des suites d'un cancer. (Condensé de la biographie rédigée par Christian Lagrave dans Lectures Françaises n° 656 de décembre 2011, texte reproduit en début de la réimpression de "La Bataille préliminaire" des Editions de Chiré)