Dernier né d'une famille catholique modeste, Antonio de Oliveira Salazar est né le 28 avril 1889 à Vimieiro, au nord du Portugal. Professeur d'économie de l'université de Coimbra, il devient, en 1928 (après le coup d'Etat du 28 mai 1926), ministre des Finances. En 1932, il devient Président du Conseil et instaure une nouvelle constitution : c'est l' "Estado Novo" (Etat Nouveau). En août 1968, victime d'un accident vasculaire cérébral, Salazar est remplacé par Marcelo Caetano, alors ministre des Colonies. Il meurt le 27 juillet 1970 à Lisbonne. En 1967, Jacques Ploncard d'Assac (1910-2005), qui fut un de ses conseillers et collaborateur de Chiré, publie sa biographie (Éditions de la Table Ronde, rééditée et augmentée par l'auteur aux Éditions Dominique Martin Morin en 1983, puis en 2015). Salazar : un chef d'état qui a su relever son peuple et le conduire vers la prosperité qu'il eut au moyen âge. "Le seul homme d'Etat qui ait dédaigné les bains de foules, et de parler aux foules, et pour les foules, est le professeur Salazar. Salazar prononçait ses discours à la radio, de son cabinet de travail, ou bien devant des groupes restreints d'individus, tout au plus devant les membres de l'Assemblée Nationale. Il ne se préoccupait pas de savoir si ses paroles seraient ou non applaudies. Il disait ce qu'il pensait, et ce qu'il avait à dire. C'est pourquoi, ses discours ne sont pas des harangues aussi sonores que vides de sens, mais d'authentiques leçons de philosophie politique. C'est pourquoi, il y a plus de contenu dans une seule phrase d'un discours de Salazar que dans tous les discours prononcés par tous nos politiciens durant leur vie entière". (Jean Haupt dans "Au coin du bon sens XII", numéro 73 - novembre-décembre 1978 de "Lecture et Tradition")