Comme le temps passe
Référence : 30951
3 avis
Date de parution : 1 janvier 1998
Éditeur : GODEFROY DE BOUILLON (EDITIONS)
EAN 13 : 9782841910656
Nb de pages : 320
27.50 €
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Description
Roman du souvenir, de l'enfance et de la tentation, de la séparation et du retour, Comme le temps passe, c'est l'histoire de deux enfants de Tolède qui deviennent adultes en France ; "l'histoire de deux êtres qui peuvent se chercher, se perdre, se retrouver, sans jamais cesser d'être faits l'un pour l'autre", disait Brasillach.
Publié pour la première fois en 1937, Comme le temps passe est le roman le plus riche et le plus connu de Robert Brasillach, c'est aussi le roman de la jeunesse en quête de bonheur, qui fuit et qui renaît tour à tour.
Essayiste et romancier, Robert Brasillach (1909-1945) fit ses études au lycée Louis-le-Grand à Paris puis à l'Ecole Normale Supérieure. Très jeune, il devint le responsable de la chronique littéraire de L'Action française et l'auteur de plusieurs chef-d'œuvres littéraires. En 1939, il succédera à Pierre Gaxotte à la tête de l'hebdomadaire Je suis partout.
En 1945, victime des drames de l'épuration, il fut condamné à mort par une cour de justice et exécuté malgré une pétition signée et adressée au général De Gaulle par les plus grands écrivains français dont François Mauriac.
Publié pour la première fois en 1937, Comme le temps passe est le roman le plus riche et le plus connu de Robert Brasillach, c'est aussi le roman de la jeunesse en quête de bonheur, qui fuit et qui renaît tour à tour.
Essayiste et romancier, Robert Brasillach (1909-1945) fit ses études au lycée Louis-le-Grand à Paris puis à l'Ecole Normale Supérieure. Très jeune, il devint le responsable de la chronique littéraire de L'Action française et l'auteur de plusieurs chef-d'œuvres littéraires. En 1939, il succédera à Pierre Gaxotte à la tête de l'hebdomadaire Je suis partout.
En 1945, victime des drames de l'épuration, il fut condamné à mort par une cour de justice et exécuté malgré une pétition signée et adressée au général De Gaulle par les plus grands écrivains français dont François Mauriac.
Titre | Comme le temps passe |
Auteur | BRASILLACH (Robert) |
Éditeur | GODEFROY DE BOUILLON (EDITIONS) |
Date de parution | 1 janvier 1998 |
Nb de pages | 320 |
EAN 13 | 9782841910656 |
Épaisseur (en mm) | 22 |
Largeur (en mm) | 160 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0.42 |
Biographie
Robert BRASILLACH (1909-1945) Écrivain journaliste, né à Perpignan le 31 mars 1909. Issu d'une famille du Roussillon, son père, officier de l'armée coloniale, fut tué dans les combats de Kenifra, au Maroc, en 1914. Voir plus
Critique du libraire
Roman. "Un charme extraordinaire ... mais ne peut être mis entre toutes les mains, il décrit avec trop de détails et de minutie l'union charnelle ; quoiqu'avec une pudeur bien éloignée de la pornographie moderne."
Les avis clients
Enfance, jeunesse, une philosophie du bonheur !
4/5 Plaisir de Lire .
.----. René, Florence . Deux prénoms riches d'évocations . Féerie d'une enfance commune... jeunesse éclatante et paisible, ville bourguignonne qui accueille les jeunes mariés .
Au rythme des saisons au fil des années, l'auteur découvre avec une poésie exquise, la beauté de la jeunesse, les joies du mariage, la cruauté et la grandeur de la guerre . Parmi ces vagues émerge toujours celle de l'Espérance .
L'auteur nous propose une certaine philosophie du bonheur nourrie de fatalisme : " L'important est de ne faire qu'un avec sa propre course même si l'on aperçoit pas tout de suite l'aboutissement lumineux ". Cette absence d'une dimension spirituelle explique le sensualisme caractérisant certaines pages . Pour adultes . [ " Plaisir de Lire " , numéro 62 , Noël 1983 ]
Le meilleur roman de Brasillach !
4/5 Les livres d'Antoine
.----. Comme le temps passe est assurément le meilleur roman de Brasillach. Cette subtile réflexion, à travers l’histoire mouvementée et romantique d’un couple inséparable, nous emmène sur les chemins de l’enfance et de la jeunesse, si vite disparus.
René et Florence sont cousins et ont perdu leurs parents très tôt. Ils seront élevés ensemble à Majorque par une tante, tandis qu’un tuteur veille sur eux de loin.
Ils vont connaître le bonheur sur cette île. Leurs jeux, leurs équipées baroques, leurs amitiés insulaires et sauvageonnes vont combler leur enfance.
Mais les étés se sont succédé comme un rêve et René doit monter à Paris passer son bac. Il découvre sa nouvelle ville, le cinéma naissant (nous sommes en 1900) et les premières amitiés de jeune homme.
Florence le rejoint. Ils sont inséparables et vont bien sûr se marier. Leur voyage de noces en Espagne les comble, et la nuit de Tolède, restée fameuse (« Ce fut la dernière nuit qui fut la nuit de Tolède »), sera l’aboutissement charnel de leur complicité spirituelle et amicale. Très sensuelle, elle reste toujours délicate et touchante, magnifiant l’amour charnel d’un homme et d’une femme qui viennent de se marier.
Le couple s’installe en Bourgogne et Florence a peur du temps qui passe : « Cette jeune femme qu’approchait la trentaine, avait tout son éclat, toute sa beauté, à cette heure merveilleuse qui est entre le printemps et l’été, et où jamais une femme ne peut être plus belle. Mais elle savait déjà en elle-même, que c’en était fini de la grâce acide de la vraie jeunesse, de son insolence printanière. Elle savait qu’un jour viendrait d’un été plus chaud, d’un automne déjà moins loin d’elle même que ne l’était son enfance, et cette proximité l’effrayait. »
Surtout Florence s’ennuie et le drame va se nouer.
Brasillach aimait l’enfance et la jeunesse; il en a superbement parlé (« la jeunesse est un don fait une seule fois »), particulièrement dans ce roman où le parallèle entre l’histoire de ce couple et le temps qui passe trop vite est pleinement réussi.
Emporté par la collaboration, Brasillach sera fusillé en 1945, à l’issue d’un procès expéditif, condamné par un jury de militants communistes.
En prison, il a consacré ses derniers jours à écrire les bouleversants poèmes de Fresnes. Exécuté un 6 février (une date symbolique), il n’aura pas connu la vieillesse et ce fut le destin d’un homme qui a si bien écrit sur la jeunesse.
[ Texte relevé sur " Les livres d'antoine " un petit blog particulièrement sympathique .Un gros lecteur - une race qui diminue de plus en plus - nous conseille dans un bon esprit et cela donne envie de tout lire . A ce jour il y a 210 livres présentés et cela monte peu à peu Je le conseille sans réserves : https://leslivresdantoine.com/ ]
Charme extraordinaire mais attention !
3/5 Plaisir de Lire .
.----. Robert Brasillach, mort jeune, et dans les circonstances tragiques que l'on sait, avait su parler admirablement et avec un charme extraordinaire, de la jeunesse . Le titre même de ce roman : "Comme le temps passe" , évoque la nostalgie des années envolées, évoquées par un poète .
L'enfance des héros, René et Florence, apparaît comme une sorte de féerie . Nés à la fin du siècle dernier, cousins et orphelins, ils sont élevés ensemble dans le décor enchanté de Majorque . Une vieille tante débonnaire, une cousine rieuse qui incarne toute la grâce de l'adolescence, un précepteur original qui intrigue dans de perpétuels complots politiques, enfin un tuteur, prestidigitateur de son métier, tels sont les génies tutélaires qui veillent sur cette enfance, au cours de laquelle ils ont pris l'habitude de se rejoindre dans leurs rêves . Séparés pendant quelques années, ils se retrouveront, se marieront, vivront une vie conjugale paisible et provinciale, jusqu'à ce qu'un malentendu - René soupçonnant à tort la fidélité de Florence - les éloigne à nouveau l'un de l'autre, pour 14 ans . Mais à la fin du livre, René se met à la recherche de sa femme . Il la revoit un soir, au sortir d'une représentation théâtrale et ils se mettront à marcher ensemble, en silence, dans les rues de Paris, renouant le fil de leur tendresse et de leur amour .
Un tel résumé ne peut donner qu'une idée bien imparfaite de tout ce qui fait l'attrait de ce roman et sa valeur littéraire . La poésie y côtoie le pittoresque, et le lecteur sera séduit par le récit des tribulations de René lorsqu'il tourne avec des comédiens ambulants les premiers films du cinéma muet, comme par l'évocation du charme désuet de la province au début du XXème siècle, ou du Paris d'après la guerre de 1914 .
La note religieuse n'est pas tout à fait absente : certes, Brasillach ne se révèle pas alors comme le croyant qu'il devait être devant la mort, mais le sacrifice du lieutenant, ami de René, qui veut racheter sur le champ de bataille une vie d' "homme de plaisir", nous vaut quelques belles pages cependant que tout le livre reste très "sain" au plan moral .
Malheureusement, il ne peut être mis entre toutes les mains : le chapitre intitulé "la nuit de Tolède" décrit avec trop de détails et de minutie - quoi qu' avec une pudeur bien éloignée de la pornographie moderne - l'union charnelle dans laquelle les deux jeunes époux trouvent l'accomplissement parfait de leur amour . Ce chapitre trouve sa place dans le livre puisque Brasillach évoque minutieusement la transformation d'une amitié d'enfance en amour puis en union pour la vie entière .
Cependant, en se mettant à la place d'une jeune fille, ou d'un jeune garçon, on peut craindre que ce chapitre leur devienne comme un modèle d'union . Et c'est là l'ennui . Chaque être est unique et différent des autres . Chaque couple a son visage parce que d'origine, de race et de goûts différents . Et ce n'est pas parce qu'en France il est à la mode de tout dire que c'en est plus poétique pour autant . l'évolution d'un couple vers sa perfection n'est pas "forcément" le fruit d'un voyage de noces . Aussi nous conclurons avec Gustave Thibon : "Même si le chemin est un peu broussailleux, il faut laisser à chacun la joie de la découverte" . [ " Plaisir de Lire " , numéro 24 , automne 1973 ]