Articles de Je suis partout 1941-1943 - Anthologie
Référence : 117547
3 avis
Date de parution : 28 février 2021
Éditeur : PARDES (EDITIONS)
EAN 13 : 9782867145568
Nb de pages : 406
24.00 €
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Description
Robert Brasillach était aussi un journaliste. Il a publié des articles de nature politique et critique dans un très grand nombre de revues et de journaux. Sa collaboration à l'hebdomadaire Je suis partout, qui deviendra l'organe du fascisme français, commença à partir du 28 novembre 1931.
En bon disciple de Charles Maurras, chef de l'Action française, Brasillach journaliste prône le pacifisme au cours des années 1930. Son engagement en faveur du fascisme français date des émeutes du 6 février 1934.
Dès 1937, les articles de Brasillach, rédacteur en chef de Je suis partout, déjà polémiques à l'époque du Front populaire, deviennent de plus en plus virulents, antirépublicains et pro-allemands, ce qui finit par le brouiller avec Maurras, son ancien maître à penser.
La débâcle de mai - juin 1940 fut un traumatisme pour lui. Prisonnier de guerre en Allemagne jusqu'en mars 1941, il rentrera en France pour reprendre son poste à Je suis partout. Il s'engagera dans la voie de la collaboration, mais démissionnera pourtant en août 1943, à la suite d'un différend idéologique avec les "ultras" de l'équipe.
Les articles reproduits dans ce livre dénoncent la République, de Gaulle, les Alliés, les Juifs et les francs-maçons. Ils plaident aussi pour le retour rapide des prisonniers de guerre, la formation de la jeunesse et un fascisme français semblable aux fascismes européens. Par ailleurs, une admiration et, même, une sympathie pour les Allemands se font de plus en plus sentir à mesure que ces derniers commencent à perdre la guerre.
Cette anthologie d'articles parus de 1941 à 1943 éclaire l'itinéraire tragique d'un des plus talentueux écrivains français qui, tout en se trompant sur certains enjeux politiques, resta sincèrement et essentiellement un patriote.
En bon disciple de Charles Maurras, chef de l'Action française, Brasillach journaliste prône le pacifisme au cours des années 1930. Son engagement en faveur du fascisme français date des émeutes du 6 février 1934.
Dès 1937, les articles de Brasillach, rédacteur en chef de Je suis partout, déjà polémiques à l'époque du Front populaire, deviennent de plus en plus virulents, antirépublicains et pro-allemands, ce qui finit par le brouiller avec Maurras, son ancien maître à penser.
La débâcle de mai - juin 1940 fut un traumatisme pour lui. Prisonnier de guerre en Allemagne jusqu'en mars 1941, il rentrera en France pour reprendre son poste à Je suis partout. Il s'engagera dans la voie de la collaboration, mais démissionnera pourtant en août 1943, à la suite d'un différend idéologique avec les "ultras" de l'équipe.
Les articles reproduits dans ce livre dénoncent la République, de Gaulle, les Alliés, les Juifs et les francs-maçons. Ils plaident aussi pour le retour rapide des prisonniers de guerre, la formation de la jeunesse et un fascisme français semblable aux fascismes européens. Par ailleurs, une admiration et, même, une sympathie pour les Allemands se font de plus en plus sentir à mesure que ces derniers commencent à perdre la guerre.
Cette anthologie d'articles parus de 1941 à 1943 éclaire l'itinéraire tragique d'un des plus talentueux écrivains français qui, tout en se trompant sur certains enjeux politiques, resta sincèrement et essentiellement un patriote.
Titre | Articles de Je suis partout 1941-1943 - Anthologie |
Auteur | BRASILLACH (Robert) |
Éditeur | PARDES (EDITIONS) |
Date de parution | 28 février 2021 |
Nb de pages | 406 |
EAN 13 | 9782867145568 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 21 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 215 |
Poids (en Kg) | 0.57 |
Biographie
Robert BRASILLACH (1909-1945) Écrivain journaliste, né à Perpignan le 31 mars 1909. Issu d'une famille du Roussillon, son père, officier de l'armée coloniale, fut tué dans les combats de Kenifra, au Maroc, en 1914. Voir plus
Critique du libraire
Préface de Peter Tame
Les avis clients
Un des plus talentueux écrivains français
5/5 https://jeune-nation.com/
.----. Robert Brasillach était aussi un journaliste. Il a publié des articles de nature politique et critique dans un très grand nombre de revues et de journaux. Sa collaboration à l’hebdomadaire Je suis partout, qui deviendra l’organe du fascisme français, commença à partir du 28 novembre 1931.
En bon disciple de Charles Maurras, chef de l’Action française, Brasillach journaliste prône le pacifisme au cours des années 1930. Son engagement en faveur du fascisme français date des émeutes du 6 février 1934.
Dès 1937, les articles de Brasillach, rédacteur en chef de Je suis partout, déjà polémiques à l’époque du Front populaire, deviennent de plus en plus virulents, antirépublicains et pro-allemands, ce qui finit par le brouiller avec Maurras, son ancien maître à penser.
La débâcle de mai – juin 1940 fut un traumatisme pour lui. Prisonnier de guerre en Allemagne jusqu’en mars 1941, il rentrera en France pour reprendre son poste à Je suis partout. Il s’engagera dans la voie de la collaboration, mais démissionnera pourtant en août 1943, à la suite d’un différend idéologique avec les « ultras » de l’équipe.
Les articles reproduits dans ce livre dénoncent la République, de Gaulle, les Alliés, les Juifs et les francs-maçons. Ils plaident aussi pour le retour rapide des prisonniers de guerre, la formation de la jeunesse et un fascisme français semblable aux fascismes européens. Par ailleurs, une admiration et, même, une sympathie pour les Allemands se font de plus en plus sentir à mesure que ces derniers commencent à perdre la guerre.
Cette anthologie d’articles parus de 1941 à 1943 éclaire l’itinéraire tragique d’un des plus talentueux écrivains français qui, tout en se trompant sur certains enjeux politiques, resta sincèrement et essentiellement un patriote. [ Redaction Jeune Nation le 13 mai 2021 ]
Un véritable monument de la littérature
5/5 https://jeune-nation.com/
.----. En août 1943, Robert Brasillach quittait « Je suis partout ». Il continuera néanmoins à rédiger des articles politiques dans un certain nombre de journaux de la Collaboration, tels « Révolution nationale », « L’Écho de la France », « La Gerbe », « Le Petit Parisien » et « La Chronique de Paris« . Comme dans ses contributions données à « Je suis partout », les articles de « Révolution nationale » et de « L’Écho de la France » épinglent les «dissidents», la Résistance, les gaullistes, la démocratie, l’anglophilie et le parlementarisme. En revanche, ses articles pour « La Chronique de Paris » traitent de romans et de théâtre.
Brasillach avait un talent indéniable pour peindre « la couleur du temps ». Sur les aspects sociaux de cette « couleur », il ne se trompait pas, d’habitude, alors que, dans le domaine de la politique, il donne souvent l’impression de s’égarer.
Ce fut peut-être un certain fanatisme – ou, au moins, une obstination – idéologique qui le maintint dans une voie qui s’avéra vite dépassée par l’évolution des événements de la Deuxième Guerre mondiale. Voilà, peut-être, ce qui donne à certains articles ce ton légèrement excédé, frustré, voire aigri, ainsi que des contradictions dans ses propos, et des ambiguïtés, relevées par le commissaire du gouvernement Marcel Reboul, en 1945, lors de son procès pour intelligence avec l’ennemi.
En rédigeant son bilan de l’année théâtrale dans un de ses derniers articles de La Chronique de Paris, Brasillach ne savait peut-être pas qu’il s’agissait de son adieu à la critique. En tout cas, ce bilan, ainsi que les circonstances dans lesquelles il fut établi, ne font que rendre cette belle fin de saison de 1943-1944 encore plus poignante.
Articles de Révolution nationale (1943-1944):
Naissance d’un sentiment • Je reviens d’Alger • Église et démagogie? • Le vert, couleur du désespoir… • Les leçons de novembre • Peut-on agir sur le malaise dissident ? • Dissidents, désabusés et « rapprochistes » • Devant les sections d’assaut du national-capitalisme • Pour une poésie impure • Jacobins et thermidoriens • Roman et Révolution • Ce qui reste acquis. • Lettre à quelques jeunes gens • Traduction des poètes • On n’oublie pas « Commentaire » • Le temps du dégoût • Petits prophètes • La Révolution, la Révolution seule • Rêveries anglaises • France, France seul… • Petits conseils sur les grands mots • La véritable Andromaque • … Vous étiez si impatients • T’as l’bonjour… du Brésil • Les alibis de l’historien
Articles de L’Écho de la France (1944):
Le sang de la patrie • La Gorgée • Le Mystère de la concorde • Le « fait nation » • Ceux qui nous bombardent • Un héros de la dissidence : le général Perrichon • Pour un «Livre blanc » des bom bardements • La nuit de quatre années • Offrande à l’imagination • L’arbre de Guernica • Histoires de fous • Propagande et simonie • Pour la libération du French Cancan • Méditation pour le Deux-Août • Vraie et fausse culture • Ramon Fernandez
Articles de La Chronique de Paris (1943-1944):
Prologue • Jean Giraudoux: Sodome et Gomorrhe – Pierre Corneille: Suréna – H.-G. Clouzot : Le Corbeau • Paul Claudel : Le Soulier de satin – Jean Delannoy et Jean Cocteau: L’Éternel Retour – Claude Autant-Lara : Douce • Henry de Montherlant : Fils de personne – André Roubaud : Les Eaux basses – Georges Neveux : Le Voyage de Thésée • Adieu à Jean Giraudoux – Les Visiteurs du soir, Les Anges du péché et Le ciel est à vous • Jean Anouilh : Antigone, Le Voyageur sans bagage – Josef von Báky : Les Aventures du baron Münchhausen • Molière: Le Bourgeois gentilhomme • Michel Aucouturier: Un Don Juan – Léo Joannon: Le Carrefour des enfants perdus • Calderón: La vie est un songe – Robert Garnier: Antigone 1580 – Racine : Andromaque • Devant l’Apocalypse • Henri Ghéon : fin de saison • Les premiers livres de Jean Giraudoux
Robert Brasillach (1909-1945): Romancier (La Conquérante, Comme le temps passe), critique littéraire (Portraits), spectateur infatigable (Histoire du cinéma, Animateurs de théâtre), chroniqueur de son temps (Histoire de la guerre d’Espagne, Journal d’un homme occupé), journaliste engagé (Je suis partout), dramaturge (Domrémy, La Reine de Césarée), poète (Poèmes de Fresnes), Brasillach s’est essayé dans tous les genres avec une égale réussite. Il appartient au paysage littéraire français du XXe siècle. L’ensemble de son oeuvre constitue un véritable monument de la littérature française et il est impossible aujourd’hui de l’ignorer.
« J’ai pu me tromper sur des circonstances, ou des faits, ou sur des personnes, mais je n’ai rien à regretter de l’intention qui m’a fait agir. »
(Robert Brasillach à son procès.)
[ Rédaction Jeune Nation le 7 mai 2021 ]
Intéressant pour connaître cette époque !
4/5 Altaïr.
.----. Quand on a lu plusieurs fois " Le voleur d'étincelles ", puis tous les romans et pièces de théâtre qui ont suivi, quand on connaît par cœur plusieurs pièces des " Poèmes 44 ", des " Poèmes de Fresnes " et d' " En marge de Daphnis et Chloé ", si on veut encore lire du Brasillach, il reste les articles qu'il dispersa dans plusieurs journaux.
Les éditions Pardès ont eu la bonne idée de nous en offrir un choix. Nous trouverons ici ceux de cette sulfureuse revue et qui ont trait aux événements qui ont suivi l'Armistice de 40.
Brasillach, dont la seule passion est celle de la France, prône une fidélité indéfectible au Maréchal et s'y révèle soucieux des problèmes sociaux. Fortement opposé au communisme et au gaullisme, il dénonce les personnages d'ancien régime républicain qui se sont infiltrés dans les rangs du pouvoir de Vichy et qui sabotent la Révolution nationale.
Un livre intéressant pour connaître cette époque. Une seule critique : pourquoi avoir omis les articles que les " Œuvres complètes " avaient déjà mis de côté ? Ainsi, on ignorera toujours le texte concernant Mallarmé et qui inaugure la reprise de la collaboration de Brasillach à ce journal.
[ " Altaïr, poésie et tradition ", périodique trimestriel, édité par Jean Pierre Hamblenne ( BP 19 - B. - 1420 - Braine l'Alleud - Belgique ) Vous pouvez demander un spécimen de la part de " Chiré ".]