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Un appel aux armes

Référence : 117719
1 avis
Date de parution : 1 janvier 2023
Auteur : MISHIMA (Yukio)
EAN 13 : 9791096338948
Nb de pages : 30
15.00
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Description
Ce texte intitulé Un appel aux armes, fut laissé sur place quand Mishima commit son seppuku dans le bureau du général de la division de l'Est de la Force terrestre d'auto-défense du Japon à la base militaire d'Ichigaya, à Tokyo, le 25 novembre 1970. Le discours de Mishima aux soldats juste avant son suicide fut largement basé sur ce script avec de légères variations.
Cette brochure est la première traduction française de ce discours historique et dramatique.
TitreUn appel aux armes
Auteur MISHIMA (Yukio)
ÉditeurARS MAGNA (EDITIONS)
Date de parution1 janvier 2023
Nb de pages30
EAN 139791096338948
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)2
Largeur (en mm)145
Hauteur (en mm)210
Les avis clients
Un texte inédit
5/5 Dionysos
Encore une fois Christian Bouchet nous émerveille avec ce nouvel ouvrage édité par sa maison "Ars Magna". Nous étions des fans de Yukio Mishima (1925-1970) depuis la lecture de son roman "Confessions d'un masque" (1949) traduit en grec. Cette fois Bouchet a sélectionné le texte qui a été lu par l'auteur lui-même avant son seppuku, qui est le suicide avec des sous-entendus nationalistes. Ce texte était inédit en français et cette édition vient combler la bibliographie française de l'auteur. Avec une introduction très détaillée écrite par Georges Feltin-Tracol sur les étapes politiques et artistiques du créateur de la Société du Bouclier en 1968, nous découvrons une allocution impressionnante et très suggestive (avec beaucoup de sous-entendus) qui a été abandonnée pendant cinquante ans "au bureau du général de la division de l'Est de la Force terrestre d'auto-défense du Japon à la base militaire d'Ichigaya, à Tokyo' (op.cit.page 17). Encore une fois il n'y a pas le nom du traducteur mentionné au début et ainsi nous sommes sûrs que Bouchet a fait cette traduction mais de l'anglais (pas du japonais). Pourtant le résultat est fort, même si nous sommes parfois obligés à recourir sur internet pour les termes japonais laissés sans traduction. "Au Japon, l'armée est castrée et manipulée par des politiciens perfides et capricieux" (op.cit.page 25). Mishima nous avance à la fin la phrase équivoque et ambiguë que cette date de son seppuku est celle qui sonne "l'ère Showa" (page 27) (terme laissé sans traduction). Nous avions hésité à comprendre la signification mais finalement nous avons compris pourquoi Bouchet a laissé ce terme sans traduction : il voulait que ses lecteurs fassent le lien avec un terme hébreu (cette fois) : la Shoah ! Avec une nouvelle Shoah nous allons couvrir les blessures de la défaite en 1945 ! D. Andronis