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N°159 Mai 1990 - H Massis, J-P Nicolas, Mgr Lefebvre

Référence : 64881
Date de parution : 1 mai 1990
EAN 13 : 00003637
Nb de pages : 32
3.50
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Description
Sommaire
Editorial : Autopsie d'une défaite, par J.-B. Geffroy 
  • La petite histoire de France de Henri Servien, par Jean Vaquié 
  • Marin Marie (association des amis du musée de la Marine) par Savinien de Savigny 
  • Henri Massis, l'initiateur (1886-1970), par Benoît Darque 
  • Bibliographie (Henri Massis)  
  • Mes lectures du mois, par André Figueras 
  • Le dictionnaire du pataouete  
  • 1789-1989: Deux cents ans de guerre révolutionnaire de Jean-Pierre Nicolas, par P.A  
  • Nous avons reçu, par Jean Auguy  
  • Monseigneur Lefebvre : Lettres pastorales et écrits par Alain J ossinet  
  • Pitié pour eux ! (Communiqué du C.E.F.O.P.) 
  • La Contre-Encyclopédie
  • Notre couverture
    Photo de l'agence Roger Viollet : Henri Massis en 1954.
    TitreN°159 Mai 1990 - H Massis, J-P Nicolas, Mgr Lefebvre
    Auteur LECTURE ET TRADITION
    ÉditeurDIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
    Date de parution1 mai 1990
    Nb de pages32
    EAN 1300003637
    Épaisseur (en mm)2
    Largeur (en mm)150
    Hauteur (en mm)210
    Poids (en Kg)0.05
    Critique du libraire
    Editorial (extrait) par J.-B. Geffroy :
    Le matin du 10 mai 1940, l'Allemagne mettait fin à l'attentisme de la drôle de guerre, et ses armées déferlaient en Hollande, en Belgique, et le 13, en France à Sedan, symbole d'un désastre qui, soixante dix ans plus tôt, et sur les ruines de l'Empire, avait donné naissance à la IIIerne République. En deux mois de combats une nouvelle défaite était consommée, la plus tragique, la plus totale que la France ait connue. Il y a de cela cinquante ans.
    Les causes de ce cataclysme, les Français ont voulu les connaître. La vérité entrevue au procès de Riom a par la suite été largement étouffée, notamment depuis la Libération. Montesquieu a pourtant constaté que "si le hasard d'une bataille a ruiné un Etat, il y avait une cause générale qui faisait que cet Etat devait périr dans une seule bataille." Cette cause générale, obscurcie par les passions politiques de l'après-guerre et recouverte de la chape de plomb de la propagande résistantialiste, ne réside pas seulement dans les défaillances militaires, d'ailleurs réelles, de l'époque.Cette cause générale est essentiellement, fondamentalement politique. La défaite de 1940 est celle d'un système, celui de la IIIerne République, d'un régime à la dérive, paralysé dans son fonctionnement et surtout miné, au sens propre du terme, par ses contradictions. La première est celle qui a opposé sa politique étrangère et sa politique intérieure.. Après être revenu des illusions du pacifisme, du désarmement et de la sécurité collective, le régime est parti en guerre contre les dictatures et le totalitarisme, lançant la croisade des démocraties en s'en remettant à un réseau d'alliances, dont les obligations étaient d'autant plus difficiles à honorer que sa politique intérieure était à l'opposé de sa diplomatie, c'est-à-dire essentiellement défensive, pacifiste, voire antimilitariste. La démocratie parlementaire se méfie de l'armée dans laquelle elle ne voit qu'un repaire de factieux et l'instrument d'une éventuelle dictature. C'est Georges Mandel qui avouait cyniquement que : "Les démocraties ne préparent jamais les guerres que lorsqu'elles les ont déclarées. Il faut donc commencer par déclarer la guerre".