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Le mystère Clovis

Référence : 127066
Date de parution : 10 octobre 2018
Collection : A.M. ROM.FRANC
EAN 13 : 0000001270662
Nb de pages : 432
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Description
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TitreLe mystère Clovis
Auteur VILLIERS (Philippe de)
ÉditeurALBIN MICHEL (EDITIONS)
Date de parution10 octobre 2018
Nb de pages432
CollectionA.M. ROM.FRANC
EAN 130000001270662
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)31
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)219
Poids (en Kg)0.44
Critique du libraire
Le règne de Clovis  

· La conquête du royaume de Syagrius
A 15 ans, Clovis est encore un jeune garçon imberbe lorsqu'il est hissé sur le pavois (bouclier) pour être proclamé roi des Francs à Tournai en 481. Le royaume est maigre et d'autres saliens contrôlent les régions voisines mais Clovis bénéficie de l'œuvre de son père Childéric. Très vite le jeune roi veut s'affirmer et refuse de partager son pouvoir comme son père l'avait fait. Il réunit les petites tribus avoisinantes et s'allie avec deux autres rois saliens (Ragnacaire et Chararic) afin de s'emparer du royaume de Syagrius ainsi que sa ville : Soissons. La guerre déclarée en 486, Clovis et ses troupes triomphent sur les Romains aux portes de Soissons. Syagrius vient alors se réfugier chez le chef des Wisigoths : Alaric, mais par peur de représailles, Alaric livre le chef romain à Clovis qui l'égorgea. Grâce aux rançons obtenues pour la libération de riches notables et au butin amassé lors de la conquête, il put former une armée permanente. Poursuivant sa marche victorieuse, il étendit le royaume des Francs jusqu'à la Bretagne et la Loire.  

· Le vase de Soissons 

Après la prise de Soissons, le butin comme le voulait l'usage, devait être partagé entre le roi et ses hommes. Or, Clovis, voulant offrir un beau vase trouvé dans le pillage de Soissons à l'évêque de Reims, le plaça hors part. Cela mit en colère un de ses guerriers qui accusa publiquement Clovis de tricherie, et selon la légende brisa le magnifique vase. Un an plus tard, lors d'une revue militaire, Clovis reconnu le guerrier et lui jeta sa hache à terre, le guerrier se baissa pour la ramasser et Clovis lui décocha un coup de francisque sur le crâne en disant : "Ainsi as-tu fait avec le vase de Soissons". Des doutes subsistent sur cette légende, en effet le vase n'aurait pas été détruit et donné à Saint-Rémi.  

· L'influence de Clotilde 

Pendant ce temps, Théodoric le Grand chef des Ostrogoths s'est imposé un grand royaume en Italie, il se maria avec l'une des soeurs de Clovis. Voulant échapper au pouvoir des Goths, Clovis chercha une alliance auprès des Burgondes. Ainsi un mariage fut arrangé entre Clovis et Clotilde la fille du chef des Burgondes. Ayant reçu une éducation catholique, Clotilde s'employa à convertir son mari dont le peuple pratique le culte païen. Mais à l'Est, les Alamans agressent les frontières, menaçant les Burgondes, les Saliens et les Ripuaires. Un affrontement a lieu à Tolbiac en 496, la bataille part à l'avantage des Alamans, après avoir invoqué les dieux païens, Clovis s'en retourne vers le dieu de Clotilde et lui jure de se convertir s'il gagne la bataille. Par miracle, le chef Alamans est tué. Bientôt ses soldats fuient et sont en déroute. Il restait alors au chef franc de respecter son voeu.  

· La fleur de lys 

Lors de la bataille de Tolbiac, un ange proposa à Clovis d'échanger les trois crapauds (symbole païen) qui ornaient son bouclier contre trois fleurs de lys d'or. Ainsi, la fleur de lys devint l'emblème de la monarchie française jusqu'en 1830. Elle flotte encore sur le drapeau du Québec.  

· La conversion des Francs 

Au delà de la promesse faite à Tolbiac, Clovis savait qu'il pouvait tirer un avantage de sa conversion au catholicisme. En effet, il pourrait s'attirer la bienveillance des populations gallo-romaines dont la plupart était régis par des rois ariens. Cependant Clovis hésita, la moitié de son peuple vouait le culte païen, la reine Clotilde demanda l'appui de l'évêque Rémi qui influençait beaucoup Clovis. Ainsi, à Reims dans la nuit de Noël 497 (ou 498, 499 ?), Saint-Rémi baptisa Clovis avec 3 000 de ses soldats. Les populations gallo-romaines accueillirent les Francs non plus comme des envahisseurs mais comme des libérateurs. L'Église, qui était la plus haute autorité spirituelle, choisit ainsi le camp des Francs.  

· Le Baptême 

Ce fut une cérémonie impressionnante qui réunit chefs francs et notables gallo-romains qui se soumettaient à l'autorité du roi. Par la suite, l'action de Clovis fut favorisée par l'Église : "Chaque jour, Dieu faisait tomber les ennemis sous sa main car il marchait d'un coeur pur devant le Seigneur."