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L´âge d´or de la Perse - L´épopée des Safavides (1501-1722)

Référence : 127881
1 avis
Date de parution : 9 février 2023
Auteur : BOMATI (Yves)
Éditeur : PERRIN (EDITIONS)
EAN 13 : 9782262095758
Nb de pages : 448
25.00
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Description
Sophis, Safavides, Séfévides... Si les noms qui désignent cette dynastie sont nombreux, ce qu'elle accomplit est unique : entre 1501 et 1722, elle fait vivre à l'Iran l'âge d'or de son histoire. Après une période médiévale qui voit de nombreux empires éphémères régner sur une zone mal définie, les neuf Shahs qui se succèdent à la tête de la Perse pendant deux siècles parviennent à mettre en place un pouvoir fort et centralisé, à fédérer un territoire composite, à stabiliser les frontières face aux forces étrangères - essentiellement ottomanes et ouzbèques -, à redéfinir juridiquement les rapports entre les pouvoirs internes et, enfin, à imposer le chiisme comme religion d'Etat.
Cet apogée est en grande partie dû au plus illustre des souverains de cette lignée, le grand Abbas Ier (1587-1629). Réformateur, administrateur, conquérant, il est également visionnaire : en choisissant de déplacer la capitale à Ispahan, il sait qu'il va faire de son empire une puissance importante sur le plan international. Et en effet, cette "moitié du monde" ouvre le pays aux échanges politiques, diplomatiques, commerciaux, religieux et artistiques.
Alors quelles faiblesses précipitent la chute de la dynastie sous les assauts afghans au XVIIIe siècle ? S'appuyant sur de nombreux récits iraniens et occidentaux, Yves Bomati nous fait revivre deux cents ans d'histoire méconnue. Romanesque mais en rien romancée, cette synthèse retrace toute l'épopée des grands Sophis, l'héritage durable qu'ils ont laissé en Iran et leur imprévisible chute.
Yves Bomati, diplômé de l'Ecole pratique des hautes études et docteur ès lettres et sciences humaines, est spécialiste de l'histoire de l'Iran. Avec Houchang Nahavandi, il a publié chez Perrin Shah Abbas, empereur de Perse (1587-1629) - couronné en 1999 par le prix Eugène-Colas de l'Académie française -, ainsi que Mohammad Réza Pahlavi (2013), Les Grandes Figures de l'Iran (2015) et Iran, une histoire de 4 000 ans (2019).
TitreL´âge d´or de la Perse - L´épopée des Safavides (1501-1722)
Auteur BOMATI (Yves)
ÉditeurPERRIN (EDITIONS)
Date de parution9 février 2023
Nb de pages448
EAN 139782262095758
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)37
Largeur (en mm)157
Hauteur (en mm)242
Poids (en Kg)0.70
Critique du libraire
L'histoire des neuf Shahs qui ont fondé l'Iran moderne.
Les avis clients
Comment comprendre l'Iran actuel ?
5/5 https://www.medias-presse.info/
.----. Yves Bomati, docteur ès lettres et sciences humaines, est spécialiste de l'histoire de l'Iran. Il a déjà publié chez Perrin plusieurs biographies de figures de l'Iran. Il vient de publier, toujours chez Perrin, L'Âge d'or de la Perse consacré à l'épopée des Safavides. Comment comprendre l'Iran actuel - que les diplomates européens nommèrent la Perse jusqu'en 1935 - si l'on méconnaît l'histoire de la dynastie des Safavides, appelée aussi parfois dynastie des "Grands Sophis", lignée qui compta neuf shahs de plein exercice, et dont le plus glorieux fut sans conteste Shah Abbas Ier le Grand ? En effet, ayant régné de 1501 à 1722, elle fixa certains des fondamentaux politiques et religieux toujours dominants aujourd'hui. Cette dynastie est qualifiée d'âge d'or pour l'Iran. Pour la première fois depuis des siècles, un pouvoir fort et centralisé se dessinait fermement et tentait de fédérer un pays composite, de stabiliser les frontières face aux forces étrangères, essentiellement ottomanes et ouzbèkes, de redéfinir juridiquement les rapports entre les pouvoirs internes, de s'ouvrir enfin au monde tout en imposant son identité. L'Iran affirmait son choix d'une monarchie absolue qui dominerait les clans et où le régalien et le religieux tenteraient un équilibre fragile, le chiisme étant devenu religion d'Etat en 1501. Pourquoi l'Europe garde-t-elle toujours l'image d'une Perse mythique ? Cet ouvrage tente d'apporter quelques éléments de réponse. Dès le XVe siècle, les Iraniens montrèrent une volonté de se rapprocher des Occidentaux. Leur choix religieux du chiisme, minoritaire dans le monde musulman, les plaçait en situation de faiblesse par rapport à leurs voisins sunnites. Il fallut attendre le règne de Shah Abbas Ier pour que des ambassadeurs iraniens fussent envoyés en plus grand nombre auprès des cours européennes et du Pape. Visionnaire, le plus grand des shahs safavides avait compris tout le profit qu'il pourrait tirer de l'octroi d'avantages aux Occidentaux désireux de s'installer en Perse. Cependant, sur le terrain militaire, ses espoirs d'une alliance de revers contre l'empire ottoman furent déçus, les pays européens restant divisés sur la stratégie à adopter face au sultan de la Sublime Porte. Si les uns, inquiétés par leur plus grande proximité avec un empire ottoman belliqueux, poussaient à une alliance, d'autres (dont la France) jouaient double jeu et concluaient des pactes avec l'ennemi qui aurait dû être commun. Le moment était pourtant privilégié : la Perse se hissait presque au niveau de ses grands rivaux, Ottomans et Moghols. Déjà, la route de la soie via l'Inde se constituait depuis la Chine, en même temps que s'affirmait le rôle stratégique du golfe Persique avec son verrou, le détroit d'Ormuz, atout considérable déjà fort envié. C'était la renaissance d'un empire autrefois appelé sassanide (226-652), éteint après l'assassinat de son dernier roi, Yazdgard III, lors de la conquête arabe et de l'islamisation du territoire iranien qui s'ensuivit. Mais cette renaissance n'allait pas durer. Au début du XVIIIe siècle, le Shah Sultan Hosseyn ne prit pas la mesure du danger pressant que représentait Mahmud Khan, nouveau chef sunnite des Afghans ghilzaïs depuis 1717. Celui-ci voulait s'emparer d'Ispahan avec son armée de onze mille hommes équipés de simples épées face à une armée iranienne de quarante mille hommes qui avait tous les avantages. Le shah superstitieux avait préféré s'en remettre à ses astrologues plutôt qu'à ses généraux. La veille du jour choisi par les astrologues pour la bataille décisive, le crédule shah Sultan Hosseyn fit donner à ses soldats une "potion magique" qui aurait dû les rendre invisibles à leurs ennemis ! Le shah avait par ailleurs fait l'acquisition d'une arme nouvelle qui se révéla bien inutile : les zamburak, des canons légers montés sur des chameaux. L'armée impériale fut vaincue à l'intérieur de son propre territoire le 8 mars 1722. Ce ne fut ensuite qu'une succession de mauvais choix dont l'aboutissement fut la capitulation et l'abdication du shah Sultan Hosseyn le 22 octobre 1722. La dynastie des Safavides, vieille de plus de deux siècles, venait de s'écrouler comme un château de cartes, semblable à celle des Sassanides zoroastriens vaincue en 651 par les troupes arabes musulmanes. [ Signé : Ex Libris le 4 avril 2023 ] P.S. : Médias-Presse-Info est un média original qui vise la vulgarisation de l'information d'une manière délibérément objective, libre et sans concession. Médias-Presse-Info est un site d'information auquel contribuent dans leurs domaines de compétence, des hommes et des femmes de tous horizons et de toutes catégories socio-professionnelles. Dans un marché de l'information toujours plus dense, leurs atouts sont nombreux.