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Dialogues du pavillon bleu

Référence : 69776
4 avis
Date de parution : 9 novembre 2011
Auteur : MADIRAN (Jean)
EAN 13 : 9791090029149
Nb de pages : 164
20.50
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Description
Ce livre de Jean Madiran est une "fiction" : il invente un débat tantôt grave et tantôt guilleret, entre des regards contrastés sur l'actualité politico-religieuse.
Le Pavillon Bleu est le théâtre imaginaire de ces dialogues passionnés. L'ambiance est créée par les noms sympathiques des localités à l'entour : Pessac-Léognan, Loupiac, Sauternes et Saint-Émilion.
La première partie se passe en 2003-2004, la seconde en octobre 2011.
Jean Madiran porte témoignage contre la déchristianisation et la dénationalisation artificielles de la France, et contre les dérives doctrinales, liturgiques, politiques antérieures et postérieures à Vatican II. Il a déjà publié chez Via Romana L'Accord de Metz (2006), Histoire de la messe interdite (2007), La trahison des commissaires (2008), Chroniques sous Benoît XVI (2010), et aux Editions Sainte-Madeleine : Une civilisation blessée au coeur (2001).
TitreDialogues du pavillon bleu
Auteur MADIRAN (Jean)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution9 novembre 2011
Nb de pages164
EAN 139791090029149
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)12
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.20
Biographie
Jean MADIRAN (1920-2013)
Jean MADIRAN (1920-2013) Né le 14 juin 1920 à Libourne, décédé à Paris le 31 juillet 2013, Jean Arfel, alias Madiran, Lagor ou Castetis, devient disciple de Charles Maurras qu'il rencontre pour la première fois en 1942.  

Jean Madiran : l'itinéraire s'achève  

Jean Madiran est mort le 31 juillet. Le fondateur du quotidien Présent était une figure de la presse politique française. Né en 1920, Jean Arfel écrit sous son nom ses tout premiers articles dans la Revue universelle, proche de l'Action française quelques mois avant le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale. Remarqué par Charles Maurras, qui le considère très vite comme l'un de ses jeunes dauphins, ce fervent partisan de la Révolution nationale, voulue par le Maréchal Pétain, fonde après la guerre L'indépendance française, qui, entre 1946 et 1950, accueille d'anciens journalistes de l'Action française comme Pierre Varillon. Très vite, à travers un itinéraire spirituel exigeant, il devient l'un des censeurs de la politisation à gauche de l'Eglise de France, contre laquelle il écrit deux livres retentissants, Ils ne savent pas ce qu'ils font et Ils ne savent pas ce qu'ils disent (1955), qui consacreront son talent d'essayiste. En 1956, il fonde la revue Itinéraires, qui, jusqu'en 1996, sera le symbole de la résistance spirituelle des catholique au processus d'autodestruction de l'Eglise, défendant avant que quiconque y ait seulement songé, la pérennité de la liturgie traditionnelle. Dans des Editoriaux, à la rhétorique ciselée, il perpétue quelque chose de la voix grave et obsédante de Charles Péguy. Une collection Itinéraires groupe autour de la revue des contributeurs de talent, de Henri Massis aux frères Charlier et à Louis Salleron. En 1968, Jean Madiran publie L'hérésie du XXème siècle. La revue tend à devenir l'expression d'une véritable école de pensée traditionaliste catholique. C'est dans cette perspective qu'en 1982, avec Romain Marie, François Brigneau et Pierre Durand, il fonde le quotidien Présent, dont il sera le directeur de la rédaction, le directeur de la publication et jusqu'aujourd'hui le directeur émérite et chroniqueur brillant.
Proche de Mgr Lefebvre, il avait refusé d'opter en 1988 en faveur des sacres illégaux de quatre évêques, préférant la position légitimiste de son vieil ami Dom Gérard Calvet, prieur puis abbé du monastère bénédictin du Barroux. Proche du Front national et de Jean-Marie Le Pen, il n'avait pas voulu vouer aux gémonies Bruno Mégret, lors de la scission de 1998, considérant qu'un journaliste n'avait pas à prendre parti dans une affaire d'hommes. Rappelant plusieurs fois par semaine, dans Présent, les fondamentaux du combat national et catholique, il publie de nombreux livres parmi lesquels, en 2002, Une civilisation blessée au cœur, qui passe pour son testament politique et La révolution copernicienne dans l'Eglise qui est son testament spirituel. 
[ Publié le jeudi 1 août 2013 par Minute ]    
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Critique du libraire
Madiran s'essaie à un genre nouveau et c'est pour le moins réussi ! Quelques personnages représentants chacun une tendance religieuse se réunissent amicalement pour échanger leur point de vue : fraternité Saint Pierre, fraternité Saint Pie X, conservateur... Ces "dialogues" qui risquent de faire grincer des dents ont le grand mérite de faire réfléchir sur ses propres positions d'abord mais aussi sur celles de l'autre. Et s'ils ne vous comblent pas dans vos interrogations religieuses, ils sauront vous découvrir davantage la nature humaine.
Les avis clients
La seconde partie (2011).
5/5 Lecture et Tradition.
.----. ( Elle) évoque l'actualité immédiate. Le pontificat de Benoit XVI,la libération de la messe, l'hostilité épiscopale ("au front de taureau ") à son égard et le désert doctrinal qui en résulte. L'arrivée de Marine Le Pen, la béatification problématique de Jean-Paul II... ----....---...--..-. La conclusion est pessimiste. Nous vivons dans un monde non pas déchristianisé, non pas post-chrétien, mais satanique, dressé contre la création et le Créateur (les actuelles productions pseudo-artistiques, toujours blasphématoires, contre lesquelles se soulève le peuple catholique, en sont un bon exemple). Ce que refusent de voir la grande majorité des autorités ecclésiastiques, elles qui veulent tant être aimées du monde. ----.... ---... --.. -. Un petit livre passionnant, drôle et facile à lire. ( article signé Luc Perrel dans le numéro 9, nouvelle série, janvier 2012 ).
Deux époques dans ce livre : 2003/2004
5/5 Lecture et Tradition.
.----. La fiction utilisée par Jean Madiran permet habilement- de présenter des points de vue différents -- volontairement naïfs pour certains -- des familiers du Pavillon Bleu, et d'y apporter une réponse. On peut penser qu'ainsi, par l'intermédiaire de Chantal dont l'autorité remet les choses au point, il s'adresse à la jeunesse qui n'a pas connu les combats,féroces, et qui juge parfois sévèrement, des positions qu'elle ne comprend pas. ----....---...--..-. On parle ainsi abondamment de la "Fraternité Saint-Pie X -- sans malveillance mais sans aveuglement --, du Concile bien sûr, mais aussi du catéchisme disparu, des " dubia " de Mgr Lefebvre, du Front National de Jean-Marie Le Pen, de dom Gérard et du Barroux, du quotidien Présent, de la commission Ecclesia Dei... Avec comme fond sonore permanent la requête tenace de Jean Madiran depuis 40 ans : "rendez-nous le catéchisme, l'Ecriture, et la messe ". ( suite... ).
On discute.
5/5 Lecture et Tradition.
.----. Le "Pavillon Bleu" est une sorte de salon-restaurant imaginaire, dans l'estuaire de la Gironde, lieu de rencontre tout aussi imaginaire, de quelques personnages non moins fictifs : Chantal, la patronne -- celle qui sait -- née juste après la Guerre, l'abbé, un italien de vieille race, et diverses personnes dont la naissance s'échelonne dans la dernière moitié du siècle passé. Hubert, le plus jeune, a 23 ans. ----....---...--..-. Au Pavillon Bleu on discute en sirotant un verre, tout en regardant la mer, de l'actualité politico-religieuse. Plus précisément de la messe et de cette nouvelle religion, qui depuis 50 ans s'est abattue sur nous, et qui n'en finit pas... A travers cette " fiction ", selon le titre donné par l'auteur à son livre, Jean Madiran rappelle de façon plaisante, non pas des souvenirs, mais des faits, des dates, des actes, des paroles qu'il ne faudrait pas oublier sur la révolution conciliaire. Il est le dernier représentant vivant des protestataires de la première heure -- où la revue " Itinéraires " joua en France un rôle majeur -- quand le pape en personne a flaqué par la fenêtre la Saint Messe selon le rit romain traditionnel. ( suite... ).
La fiction rend la lecture attrayante !
3/5 Action familiale et scolaire ( AFS).
.----. C’est une bonne idée qu’a eue Jean Madiran de rédiger une « fiction » dont les personnages sont imaginaires mais les débats d’idées tout à fait conformes à la réalité. La fiction rend la lecture attrayante, en particulier pour ceux qu’aurait peut-être rebutés un livre doctrinal. [ Signé : A.L. dans " Action familiale et scolaire (AFS) ", ,n° 220, avril 2012 ]