Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Pensez à commander vos cartes de voeux, et vos agenda pour 2024 !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Avant Noël, nous expédions tous les articles disponibles de vos commandes ; les reliquats sont livrés ultérieurement.

Weygand Années 1940-1965

Référence : 100209
4 avis
Date de parution : 1 janvier 2015
Auteur : HIRTZ (Georges)
Éditeur : SECOURS DE FRANCE
EAN 13 : 9782952034500
Nb de pages : 272
22.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Epuisé chez l'Editeur
Voir la disponibilité en magasin

Description
Si le drapeau français a pu flotter sur Berlin le 8 mai 1945, aux côtés des couleurs des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'Union Soviétique, c'est essentiellement au général Weygand, rénovateur de l'Armée d'Afrique, que notre pays le doit.
Une indissociable continuité soude les noms de Weygand, de Giraud, de Juin, de De Lattre de Tassigny, à qui sont dues les victoires de Tunisie - au premier chef, celle de Medjez-el-Bab, le 20 novembre 1942 - de Corse, d'Italie, de Provence, d'Alsace, comme l'entrée victorieuse en Allemagne.
Mais, trompée par la désinformation officielle, l'opinion est abusée : "on" s'est acharné à lui cacher que la résolution, le charisme et le courage de Weygand ont fait de l'Armée d'Afrique - et de l'O.R.A. - le fer de lance, l'outil majeur de la revanche et de la libération.
En dépit de quoi, Weygand se vit iniquement pris à partie, inculpé, emprisonné le 8 mai 1945, le jour même de la victoire.
Mais la Haute Cour de Justice désavouera le pouvoir ; elle innocentera le Général par un non-lieu irrécusable.
Au jour de sa mort, en réponse à une ultime agression du chef de l'Etat, Weygand recevra l'hommage ardent de la France entière, unie dans un remarquable élan de ferveur et de respect.
L'analyse de ces antagonismes déroutants est au coeur de cet ouvrage qui englobe le dernier quart de la vie du général Weygand, les années 1940-1965 ; elle vise à débusquer les manipulations vindicatives, les mensonges, les battages médiatiques qui, depuis trop longtemps, falsifient ou occultent la réalité de notre histoire récente.
TitreWeygand Années 1940-1965
Auteur HIRTZ (Georges)
ÉditeurSECOURS DE FRANCE
Date de parution1 janvier 2015
Nb de pages272
EAN 139782952034500
Épaisseur (en mm)22
Largeur (en mm)160
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.66
Critique du libraire
Une biographie très objective sur ce grand Général dont la seule inquiétude était ses devoirs envers la France. On trouvera dans cet ouvrage un grand nombres d´arguments contre De Gaulle : particulièrement odieux avec l´illustre restaurateur de l´Armée d´Afrique à qui il a refusé pour ses obsèques les honneurs militaires et Saint-Louis-des-Invalides. Diffusez largement ce beau témoignage, cet effort de mémoire dû à Weygand, notamment auprès de la jeunesse pour lui offrir l´exemple d´un bon chrétien, d´un vrai défenseur de la Patrie, d´un intellectuel au service de la vérité.
Les avis clients
L'honneur. Chez qui ?
5/5 Xavier Soleil .
.----. La réflexion autour du bel hommage rendu par Georges Hirtz à celui aux côtés duquel il travailla pendant la dernière guerre peut s’articuler autour de deux thèmes qui furent les deux grands axes complémentaires de la vie du général Weygand : l’action pour la France, le témoignage pour la vérité. .----. .********. .----.Alors que Foch était généralissime des armées alliées, Weygand en fut le major général ; le 11 novembre 1919, il défila à la tête de l’armée française, derrière les maréchaux Joffre, Foch et Pétain. Après avoir réorganisé l’armée polonaise en 1922 et repoussé l’avance russe, il avait été, en 1923, nommé au Haut-Commissariat de France à Beyrouth, poste dont il fut démis l’année suivante à l’arrivée au pouvoir du Cartel des Gauches. A partir de ce moment (sauf pendant un an à la tête de l’état-major), il fut tenu pratiquement à l’écart des grandes décisions militaires dont on sait d’ailleurs qu’elles n’allaient pas dans le sens d’un relèvement moral et matériel de la France en général et de l’armée en particulier. . ----. .********. .----. Rappelé en catastrophe par le gouvernement Paul Reynaud en remplacement du général Gamelin le 19 mai 1940 , « il assume, écrira plus tard le général Beaufre, alors capitaine au GQG, le commandement avec une crânerie, une passion et une volonté farouches qui contrastent nettement avec le calme plat et figé de son prédécesseur ». Il fait tout pour résister à l’avance allemande jusqu’au moment où il ne peut plus que constater qu’une suspension d’armes est seule capable d’éviter une conquête totale de la France. Le Président du Conseil demande alors au général en chef de capituler, ce à quoi Weygand, soutenu par le maréchal Pétain, se refuse vigoureusement. « Jamais, répond-il, je n’accepterai pareille infamie... L’armistice est une suspension d‘armes, résultant d’un traité, un arrêt temporaire des hostilités ; il permet la reprise ultérieure du combat. La puissance qui le demande ne s’avoue pas définitivement vaincue... l’avenir est sauvegardé ». Finalement Paul Reynaud, chef d’un gouvernement en déroute entre Tours et Bordeaux, présente le 16 juin sa démission au Président de la République en l’engageant - curieusement - à désigner le maréchal Pétain pour lui succéder. ..----.. .********. .----. Signé le 22 juin, l’armistice sauvegardait l’avenir : la France conservait sa flotte, son Empire et une partie de son territoire. Aussitôt s’engagent, sous l’égide du maréchal et de Weygand, devenu ministre de la Défense Nationale, une multitude d’actions toutes orientées en fonction de la reprise du combat A ce moment, Weygand est l’un des rares à Vichy « à se demander si le Reich a vraiment gagné la guerre » et l’impulsion donnée pendant les quelques semaines où il restera à son poste se répercutera sur les années qui suivront et qui verront notamment « l’armée de l’armistice », dissoute en novembre 1942 se couler naturellement dans « l’O.R.A. » (Organisation de Résistance de l’Armée) dont le général Frère prendra d’abord le commandement. .----. .********. .----. C’est le 5 septembre 1940 que le maréchal charge Weygand de prendre en mains tous les territoires de l’Afrique française, du Maghreb aux tropiques, en vue d’y rétablir la confiance, l’espoir, l’unité de vues, de rassurer les populations et de les préserver contre toute tentative d’agression par « quiconque ». Il réalisera cette mission en un peu plus d’un an et, par l’intermédiaire de Robert Murphy, conseiller d’ambassade à Vichy détaché à Alger, parviendra à convaincre Roosevelt de sa détermination de revanche ; en novembre 1941, Hitler exigera impérativement son rappel et Georges Hirtz de noter : « L’Afrique vient de perdre son chef, un chef comme elle n’en a sans doute jamais connu, comme elle n’en connaîtra jamais plus, un chef qui avait, dès le premier contact, déclenché l’adhésion enthousiaste, la compréhension, le sursum corda moteur de la volonté d’effacer la défaite ». .----. .********. .----. Le 12 novembre 1942 le général Weygand, arrêté par la Gestapo après une entrevue avec le maréchal Pétain, est envoyé en captivité en Allemagne où il restera trente mois, d’abord seul en Allemagne du Nord, puis à Ittar, forteresse bavaroise où il devra cohabiter avec d’autres prisonniers : Gamelin, Daladier et Reynaud, Michel Clémenceau notamment. L’armée qu’il a forgée en Afrique a, dès lors, repris le combat auprès des Alliés, d’abord avec la campagne de Tunisie durant laquelle, encore mal armée et mal équipée, elle soutiendra le premier choc, puis, toujours sous les ordres du général Juin, ce sera la campagne d’Italie, la prise de Rome. .----. .********. .----. En mai 1945, les prisonniers sont libérés par l’avance des troupes américaines. C’est alors que l’inimaginable se produit : le général américain Patch, puis le général de Lattre de Tassigny qui commande alors la Première Armée Française, reçoivent de Paris, le premier, la demande « de s’assurer de la personne du général Weygand », le second, l’ordre de « mettre en état d’arrestation les personnalités qui ont, à un moment quelconque, rempli une fonction auprès du gouvernement de Vichy, en particulier du général Weygand, quels que soient les sentiments personnels que vous avez pu garder à son égard ». .----. .********. .----. Quel est alors le dessein du général De Gaulle qui, aidé par les communistes, vient de prendre le pouvoir en France ? Depuis 1940, il injurie et fait injurier les hommes qui assument le gouvernement de la France dans des conditions dramatiques ; dès ce moment, il tente un odieux amalgame entre capitulation et armistice, ressassant indéfiniment que « le maréchal et ses ministres ne sont que de soi-disant gouvernements dont le régime est sorti d’une criminelle capitulation ». .----. .********. .----. Jeté en prison, puis transféré au Val-de-Grâce d’où les communistes essaieront sans relâche - mais sans succès - de le faire sortir, Weygand qui a entrepris la rédaction de ses Mémoires, d’abord dans sa retraite provençale en 1942, puis au cours de son long internement en Allemagne, prépare maintenant minutieusement sa défense. L’armée qu’il a forgée a été, et de loin, la plus importante composante française de la victoire de 1945 - alors que De Gaulle déclarait, en 1941 (témoignage du général Odic) : « Il faut que la France soit en guerre aux côtés de l’Allemagne afin de prouver la culpabilité de Vichy ». .----. .********. .----. En définitive, il n’y aura pas de procès Weygand. Une dernière fois, il prendra à parti le mensonge dans son livre " En lisant les Mémoires de guerre du général De Gaulle ". Sa mort, en 1965, sera pour celui-ci, l’occasion de commettre à son égard une dernière vilenie en interdisant des funérailles nationales à Saint-Louis-des-Invalides. Mais personne ne s’y trompa ; Weygand avait d’ailleurs répondu par avance à un tel défi : « Quant à l’honneur, après la vie que j’ai menée - au grand jour, sans compromissions - j’affirme que personne ne peut me donner des leçons. D’ailleurs l’honneur, il ne suffit pas d’en parler. Il faut le pratiquer, c’est-à-dire être courageux et dire la vérité ». ( Xavier Soleil sur son site personnel )
Un illustre soldat .
5/5 L'Homme Nouveau .
.----. Il y a cinquante ans mourait le général Maxime Weygand, illustre soldat, collaborateur du maréchal Foch pendant la Première Guerre mondiale et délégué général du gouvernement de l’État français en Afrique française. Détesté des Allemands, Weygand ne cessera pas de préparer la revanche et rénovera les forces militaires françaises. A ce titre, il fera de l'Armée d'Afrique le principal outil de la participation française à l’œuvre de libération nationale. Bien qu'il fut arrêté et déporté par les Allemands, le général De Gaulle refusera pourtant que la messe d'enterrement de Weygand soit célébrée aux Invalides... Le Secours de France réédite aujourd'hui le livre de Georges Hirtz, qui fut chef de cabinet civil en 1941, et dans lequel celui-ci montre l'apport fondamental de Weygand à la résistance au Reich hitlérien. Il rappelle ainsi la grandeur de ce soldat, profondément chrétien qui ne cessa de servir son pays au long de son existence, sans chercher la reconnaissance d'une vaine gloire [ Pierre Durande dans " L'Homme Nouveau "( 10 rue Rosenwald - 75015 - Paris ) le numéro : 4 euros ; l'abonnement pour 24 numéros : 90 euros ]
Enterrement aux Invalides ?
5/5 Civitas .
.----. Sa mort, le 28 janvier 1968, sera l'occasion d'une dernière mesquinerie, puisque De Gaulle lui refusera l'enterrement aux Invalides. Qu'importe il aura été jusqu'au bout, dans la victoire comme dans la défaite, un homme debout, un grand Français que le cardinal Feltin, archevêque de Paris, définira ainsi, dans l'homélie des funérailles, le 2 février : " ...Au plus profond de son cœur, inséparables étaient l'amour de Dieu et l'amour de la France qu'il a intensément servis, toujours mobilisé, toujours en état d'alerte, dans l'oubli total de soi, dans le sacrifice de sa renommée personnelle... ". .----. .********. .----. Un livre dont il faut souligner la présentation particulièrement soignée et qui passionnera les lecteurs de " Civitas " car il remet les pendules à l'heure sur de bien sombres années et leur donne un bel exemple de constance dans l'adversité . [ notice rédigée par Pierre Loth à partir de la première édition publiée par l'auteur lui-même en 2004. ( Civitas, numéro 12 - 2e trimestre 2004 ) ]. Précision : je me suis permis de modifier le texte du rédacteur en passant du " de " au " De " pour le nom De Gaulle qui n'est pas une particule mais un De Flamand !
Constance dans l'adversité .
5/5 Civitas .
.----. C'est une leçon de civisme et de patriotisme que nous donnent les 25 dernières années du général Weygand. Alors qu'il aurait pu se retirer, couvert d'honneurs, il accepte à 73 ans, le 19 mai 1940, de prendre le commandement des Armées Françaises quasi battues. Malgré son énergie, il ne pourra empêcher la défaite. Ardant partisan de la Revanche, il négocie l'armistice et part en Afrique du Nord préparer l'Armée de cette revanche. Arrêté pour cela par les Allemands, en 1942, et interné outre-Rhin, il sera libéré, le 8 mai 1945, par les Alliés et aussitôt incarcéré par les Français pour intelligence avec l'ennemi ! Blanchi en 1948 par un non-lieu, il va poursuivre le combat pour la vérité historique, en particulier contre De Gaulle et Paul Reynaud, et pour les idées sociales chrétiennes, aux côtés de la " Cité catholique " et à la tête de " L'Alliance universelle des amis de Jeanne d'Arc " . ( suite ... ).