A partir de l'oeuvre de Thomas d'Aquin ainsi que d'anecdotes tirées de la vie des saints et des mystiques, les auteurs proposent des clés pour définir la condition masculine et être de bons pères de famille.
À l'heure du wokisme et de l'effacement toujours plus prononcé de la figure masculine, l'Occident a maille à partir avec la paternité, voire le simple fait d'être un homme. Ainsi la modernité tente-t-elle d'étouffer sans cesse cette injonction dérangeante : "Esto vir !", "Sois un homme !" Faut-il en conclure "qu'on ne naît pas homme, on le devient", comme l'affirmait Érasme au XVIe siècle, en pleine effervescence de la Renaissance ? "En aucun cas !" avait finalement déjà dit, deux siècles plus tôt, saint Thomas d'Aquin. Il s'agit plutôt de revenir au réel, pour s'en tenir aux conseils d'Aristote. Et Saint Thomas nous délivre, comme souvent, la clé intellectuelle lumineuse de cette question disputée : "La grâce ne supprime pas la nature, mais l'achève". À partir de l'œuvre foisonnante de saint Thomas d'Aquin mais aussi d'anecdotes, d'histoires de saints et de mystiques, les auteurs nous livrent les clés pour être de bons pères de famille en une série de chapitres courts mais complets, qui traitent de thèmes comme la pudeur, l’amitié, la colère, la force morale, l’éducation... ou la belle-mère.