Un supplément d'âme !
5/5 Présent.
.----. Comme le remarquait l'excellente revue Aventures de l'Histoire : " Il est rafraîchissant de constater qu'un livre condamné à végéter, réservé à un public en voie de disparition, peut infliger un cinglant démenti aux mauvais augures."
Ce livre - en deux tomes - c'est Vierges franc-comtoise (" écrit par un Franc-Comtois ") qui en est à sa quatrième édition. Avec, pour cette réédition, cette indication : " Les bienveillants lecteurs comtois qui auront eu la patience d'attendre cette réédition ne seront pas déçus : ils auront - pour un prix forfaitaire - des illustrations non moindres, des critiques des éditions précédentes, un emboîtage, une pincée de coquilles en moins mais une poignée d'annotations en plus. Certains étant curieux de nos vieux hagiographes, pour eux, nous ajoutons deux ou trois nouveaux noms.". Tout cela pour vous dire que si vous aviez les anciennes éditions, la nouvelle mérite d'être découverte. Et que si vous ne connaissez pas encore cette remarquable hagiographie, il est temps de corriger le tir et de découvrir la vie de cinquante femmes franc-comtoises dont les vies furent des modèles de vertus chrétiennes : de sainte Victoire à Séraphine Calvelin en passant par Marguerite Bereur, la vénérée Victoire Paradis, Etiennette Delizet, la vénérable Anatolie Thoulier, la bienheureuse Adsaltrude, la vénérée Jeanne de Froidevaux, etc.
L'auteur indique : " Il faut (...) des vies de saints pour tout le monde : pour les enfants comme pour les adultes, pour les artistes comme pour les savants, pour les curieux comme pour les âmes éprises de sainteté."
Ayant eu l'occasion, cet été, de séjourner en Franche-Comté, du côté de Maîche et de Baune-les-Dames (au nord de Besançon), j'ai pu vérifier la pérennité du souvenir de ces saintes femmes que l'on vénère à Septfontane, à Ornans, à Saint-Romain-de-Roche, au Saint-Mont, à Faverney, à Vesoul, à villersexel, à Luxeuil, à Saint-Hippolyte, etc.
Et l'on nous permettra d'avoir une pensée particulière pour les Vierges franc-comtoises qui furent les victimes expiatoires de la Révolution dite française : Anne-Françoise Petitjean (guillotinée en 1794), Marguerite Jobard (guillotinée en 1794), Marie-Anne Brideau (guillotinée en 1794), Victoire Paradis (miraculeusement épargnée), et toutes celles qui eurent à souffrir de la haine anticatholique des révolutionnaires dont Anne Biget et Jeanne-Antide Thouret.
Deux tomes, bien illustrés, bien mis en page, intelligemment annotés et riches d'un appareil critique précieux. Et en plus ? Un supplément d'âme, bien sûr. [ Signé Alain Sanders dans le numéro 5655 du 02/09/2004 de " Présent " }]
Dans la bibliothèque de Marine Le Pen ?
5/5 actualitte.com
.----. Extrait d'un article d'avril 2017 sur la bibliothèque de Marine Le Pen : " Viennent ensuite les deux tomes de Vierges franc-comtoises, « le portrait de cinquante saintes, bienheureuses ou vénérables de Franche-Comté », écrit par Norbert Tournoux. On déchiffre également le titre Le Mousquetaire du Général, de Raymond Sasia, un des gardes du corps du Général de Gaulle, et une Histoire des Antilles françaises. Dans la même émission, Vie politique, signalons que Marine Le Pen fait un appel du pied aux territoires d'outre-mer... "
Lecture et Tradition.
5/5 Daniel Raffard de Brienne.
.----. Bien que l'auteur, viscéralement attaché à sa vieille terre d'Empire, ne soit pas trop tendre pour ces vilains Français qui ont annexé la Franche-Comté, cet ouvrage peut dépasser largement les frontières de sa petite patrie. Ce lui sera d'autant plus facile que notre Franc-Comtois l'a écrit dans un français très classique, et aussi très riche et savant, voire peut-être un peu précieux..----....---...--..-. Dans ce fort ouvrage, l'auteur anonyme, qu'il n'est pas très difficile d'identifier, nous présente cinquante vierges, religieuses ou laïques, ayant vécu sur son terroir. Il y en a même, en supplément, une cinquante et unième, pour faire bonne mesure. Les unes sont canonisées ou béatifiées, les autres non, mais toutes ont mené une vie exemplaire. L'auteur fait bien d'offrir tous ces exemples de sainteté, parfois héroïques, parfois cachée. Voilà un contre-poison à toutes les fausses gloires putrides créées par les média. Mais, pour qu'il soit efficace, il faut l'administrer à de nombreux lecteurs. ----....---...--..-. Chaque notice est accompagnée d'une bibliographie. En outre, on remarque, surtout à propos des saintes et martyres antiques, l'étonnante érudition de l'auteur en matière de noms de pieux personnages, d'homonymies, de dénominations, de miracles et de légendes. ( Daniel Raffard de Brienne dans le numéro 241-242 mars-avril 1997 ) Précision cette notice a été rédigée à partir de la troisième édition en un volume.
Défense de la langue française.
5/5 Jean saumur (49).
L'association défense de la langue française" dans son bulletin numéro 200, 2e trimestre 2001, pour la troisième édition signale ce livre : "Livre exquis dans la tradition de la légende dorée, tiré en cinq cents exemplaires". ( l'auteur était très probablement un membre de l'association ). L'édition vendue par "DPF" est la cinquième.
Virginité.
5/5 Opus Déi (Abbé Portier, Bartres).
.----. On l'aura bien compris : la valeur unique de la Virginité chrétienne provient d'une union totale de l'âme et du corps à Celui seul dont émane toute vie, naturelle et surnaturelle ; union en dehors de laquelle il n'est pour la créature que destin manqué en ce monde et dans l'autre. La mission des Vierges Saintes consiste à nous le rappeler sans cesse par leur exemple. "Exempla trahunt", souligne fortement M. TOURNOUX, qui relie d'ailleurs, non sans raison, cette union spirituelle à celle du Verbe Incarné avec son Père dans l'UNITE TRINITAIRE. [ Yves LE BER dans "OPUS DEI" NUMéRO 8 - ANNéE 2001 - , cette revue ne parait plus ; elle était dirigée par M. l'abbé Ferdinand Portier à BARTRES à coté de LOURDES . Une belle présentation de son œuvre a été publiée dans les Cahiers de Chiré ( numéro 15 )].
Un régal.
5/5 Opus Déi (Abbé Portier, Bartres).
.----. En résumé, disons que ce livre est un régal pour ceux qui veulent que Dieu soit "le premier servi". A le parcourir, ils prennent un plaisir extrême, car les Vierges Franc-comtoises semblent reprendre vie pour rappeler la priorité de la sanctification personnelle au contact du Dieu vivant, et vrai, même et surtout quand tout va mal, quand le monde entre en folie, quand l'Eglise elle-même vacille sur ses bases. Comme au temps de JEANNE d'ARC,la force spirituelle nous est enseignée par le témoignage du "sexe faible". Il n'est pas étonnant que le livre cite une parole qui semble attribuée à Sainte Colette :"Per virgines potius quaml per alios sanctos distribuit Deus dona sua. C'est par les Vierges plutôt que par d'autres saints que Dieu distribue ses dons." (suite).
Bouquet de sainteté.
5/5 Opus Déi (Abbé Portier, Bartres).
.----. C'est que les saints vivent et revivent plus intensément après leur mort. Ils nous parlent encore et leurs exemples se révèlent d'une actualité saisissante, parfois plusieurs siècles après.L'auteur en est saisi au point de les imiter dans leur humilité. La dédicace en latin où il offre son travail à toutes les âmes dont il rappelle le souvenir, n'hésite pas à qualifier son labeur de peu de chose : "quamvis parvum, quamvis parum". Qu'il nous permette d'émettre, ici, un avis opposé.----....---...--..-. Dans ce bouquet de sainteté que de belles figures, depuis les temps Romains jusqu'à nos jours ! Si certaines proviennent de provinces plus éloignées, telles Sainte Odile ou Sainte Colette, la plupart sont issues du terroir Franc-Comtois : Anatole Thoulier, Victoire Paradis, Rosalie Rendu, Jeanne-Antide Thouret, Anne Biget, Marguerite et Jeanne Bereur, et combien d'autres à qui l'archidiocèse de Besançon et ses voisins durent une bonne partie de leur fécondité spirituelle. Quand nous comparons leur ferveur dans l'ascétisme, la prière et la charité avec l'étouffante stérilité d'un laïcisme inhibiteur de moindre éveil spirituel, l'on comprend l'enthousiasme de l'auteur devant ce parterre de fleurs écloses sur le sol Comtois : "Qui pourra dénombrer la riche théorie de jeunes femmes soutenant avec enchantement les austérités de la pénitence, les élans de la charité, les expressions de l'humilité, l'éclat des autres vertus ? " Aussi ne se laisse-t-il pas éblouir par les gloires purement humaines. En bon "Franc-comtois", il garde son "franc-parler" quand il évoque la France de Richelieu et de Louis XIV, réservant sa plus grande déférence pour "l'excellent Louis IX qui respecte l'autonomie de notre pays." S'il parle avec une nostalgie certaine de l'époque "où la Comté vivait heureuse sous le regard lointain de la noble et grande Espagne", il conserve cependant le sens de la primauté de l'absolu sur le relatif et s'incline devant la sainteté de Saint François de Sales, dont il souligne qu'il était francophone, francophile et ami de Henri IV. Il rappelle aussi qu'un pieux cantique en l'honneur de Sainte Jeanne-Antide Thouret dit expressément : "Protège, ô Vierge de Sancey, la France et la Comté." Cette prière n'est elle pas bien adaptée à notre temps, où les collectivités -- qu'elles soient grandes ou modestes -- sont attaquées dans leur âme même, bien plus que dans leur langue et leur culture ? (suite).
Piété et érudition.
5/5 Opus Déi (Abbé Portier, Bartres).
.----. L'auteur-éditeur demeurant à Chamesol, dans le département du Doubs, ou mieux en Franche-Comté, nous fait connaître dans un ouvrage de grande piété et d'érudition le fruit de recherches, qu'on pourrait croire relatives aux sanctuaires mariaux de cette attachante région de l'Est, comme le titre semblerait l'indiquer. En réalité, il s'agit de l'évocation de saintes femmes qui, tout au long des siècles chrétiens ont donné l'exemple des plus hautes vertus, sanctifiant ainsi les époques souvent terribles où elles ont vécu. Plus précisément même, c'est à souligner la valeur incomparable de la Virginité vouée au service de Dieu que l'auteur s'est employé, et l'on peut dire qu'il y a parfaitement réussi.----....---...--..-. Il est probable que cet éclairage de belles figures du passé sera une découverte pour nombre de lecteurs qui ne pourront que constater le travail considérable de recherches effectué pour exhumer, à partir de documents historiques, quantité de précisions tombées dans l'oubli. Il en résulte comme une résurrection des temps lointains, qui contraste étrangement avec la voie d'humilité et de silence dans laquelle ces âmes avaient choisi -- pour ainsi dire -- de s'ensevelir pour être tout à Dieu, loin des bruits et des dangers du monde, des plaisirs défendus comme des joies légitimement permises, tant leur don se voulait entier, que ce soit dans la contemplation ou dans l'action. (suite ).