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Vie de l´abbé Yann-Vari Perrot - J´ai tant pleuré sur la Bretagne

Référence : 93124
7 avis
Date de parution : 1 novembre 2017
EAN 13 : 9782372710732
Nb de pages : 570
34.00
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Description
L'abbé Yann-Vari Perrot (1877-1943) est l'une des plus pures figures intellectuelles et spirituelles de Bretagne. Ses quarante ans de sacerdoce, sa personnalité, son érudition et sa parfaite maîtrise de sa langue natale en font une autorité morale encore reconnue par croyants et incroyants.
Fils du secrétaire de l'abbé Perrot Herry Caouissin, Youenn Caouissin livre ici le fruit de cinquante ans de recherches fondées sur la consultation d'archives personnelles et inédites. Tout à la fois biographie et témoignage, son récit s'articule autour de la vie, de l'oeuvre et du rayonnement catholique et breton de ce fier curé.
Après l'enfance et l'éveil d'une vocation, l'auteur aborde l'incroyable genèse du fameux Bleun Brug (fête des bruyères), créé en 1905 pour promouvoir histoire, traditions, culture et langue celtique. Soutenu par l'Église et plus encore par Albert de Mun, cet événement annuel favorise une vraie renaissance spirituelle et culturelle en pays breton avec la revue Feiz ha Breiz (Foi et Bretagne) qu'il lance au même moment.
Héroïque brancardier pendant la Grande Guerre, Yann-Vari Perrot s'engage par la suite avec ardeur dans la lutte contre les idéologies destructrices de la foi et des patries : modernisme, athéisme, néopaganisme, laïcisme, jacobinisme et communisme. Sa correspondance avec son évêque largement citée ici pour la première fois éclaire d'une réflexion profonde tous les cancers qui rongent nos sociétés.
En poste à Plouguerneau à partir de 1920, il est muté à Scrignac en 1930, bastion du Parti communiste, par sa hiérarchie qui tente de décourager ses engagements. La Seconde Guerre mondiale et l'Occupation offriront enfin l'opportunité de le calomnier et... de l'abattre au retour de sa messe.
Auteur de très nombreux écrits, vies de saints, articles, pièces de théâtre, prédications familiales, l'abbé Perrot est aussi à l'origine du renouveau de l'académie de Bretagne, de la résurrection de l'abbaye de Landévennec ainsi que du mouvement de restauration des chapelles bretonnes. Il fait partie de la commission d'écrivains qui adopte en 1941 l'orthographe unifiée du breton (peurunvan).
Pour Youenn Caouissin, ses combats annoncent les exhortations de Jean-Paul II ou Benoît XVI quant à la fidélité à l'âme et aux racines des patries charnelles de notre Occident. 
Youenn Caouissin, fils aîné de Herry Caouissin, est né le 8 novembre 1942 à Landerneau, et fut baptisé par l'abbé Perrot. Comme toute sa famille, il est élevé dans le souvenir du recteur de Scrignac. À douze ans, il entre aux Scouts bretons Bleimor où il vit l'idéal chrétien et breton d'un scoutisme fondé par Perig Géraud-Kéraod, à l'origine des Scouts et Guides d'Europe. Passionné par la nature, la vie des animaux, la chasse et la vénerie, il choisit la profession de taxidermiste-naturaliste. En 1961, il est lauréat de la célèbre Fondation de la Vocation, ce qui lui ouvre la voie pour être dans l'équipe fondatrice du Parc naturel régional d'Armorique. Il est chargé d'une Étude pour la création des espaces animaliers au sein du parc. Il collabore également à un grand nombre de revues de nature, de chasse. En 1984, il crée le Conservatoire de la voiture hippomobile ancienne dans la remise de son manoir breton, premier musée en Bretagne ayant pour objectif de sauver et restaurer ce patrimoine oublié et méprisé. Passionné de culture bretonne, il collabore aussi à plusieurs revues culturelles, politiques et religieuses, traitant de tout ce qui touche au devenir de la Bretagne. En 2000, il réalise une exposition sur les "70 ans de littérature bretonne pour la jeunesse", et notamment sur celle de ses parents. C'est à la suite de cette exposition que son père lui confie le soin de terminer son livre sur l'abbé Perrot, commencé en... 1944 et resté inachevé, avec la promesse d'être fidèle à l'esprit Feiz ha Breiz et de contribuer à la redécouverte de l'abbé Perrot.
TitreVie de l´abbé Yann-Vari Perrot - J´ai tant pleuré sur la Bretagne
Auteur CAOUISSIN (Youenn)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution1 novembre 2017
Nb de pages570
EAN 139782372710732
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)160
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.95
Biographie
Critique du libraire
La première "biographie événement" complète et illustrée de l'abbé Perrot. La redécouverte d'un témoin et acteur clef de l'identité bretonne au XXe siècle. Cet article est remplacé par lédition de poche : article 119005 Yann-Vari Perrot, une âme pour la Bretagne - Poche
Les avis clients
"Sa" chapelle incendiée !
5/5 Lectures Françaises .
.----. Au mois de juillet dernier, la chapelle de Coat-Quéau (dans le village de Scrignac, dans le Finistère) a été gravement ravagée par un incendie (la toiture est entièrement détruite). Elle avait été précédemment restaurée et reconstruite, en 1937, à la demande de l'abbé Perrot (qui allait, quelques années plus tard, devenir membre du Conseil consultatif de Bretagne instauré par le maréchal Pétain) afin de réhabiliter un édifice "représentatif de l'architecture régionaliste néo-bretonne". L'abbé Perrot est mort en 1943, victime d'assassins à la solde de la résistance, l'ayant accusé d'être un "collaborateur". Sa tombe, près de la chapelle, avait été profanée en avril 2018, par des "antifas". Voir à ce propos l'ouvrage de Youenn Caouissin. [ " Dans notre courrier, journaux, revues, lettres, activités associatives " par Jean Auguy et Jérôme Seguin dans Lectures Françaises , numéro 750 , octobre 2019 .Vous trouverez de très nombreux numéros de cette revue disponibles sur ce site ]
Histoire des Révoltés contre l'arbitraire jacobin parisien, plus connus sous le nom de Chouans
5/5 SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE
.----. Belle réunion hier soir à Vannes organisée par le Cercle Jean-Pierre Calloc’h pour entendre une conférence donnée sur l’abbé Jean-Marie Perrot, Yann-Vari Perrot, assassiné sur la route le ramenant à Scrignac, à hauteur de la chapelle de Koatkéo après avoir célébré la messe en la chapelle saint Corentin. A quelques mètres de l’endroit ou avait été assassiné et massacré en 1797 son prédécesseur l’abbé Claude Jegou (Klaoda Jegou) par des Bleus, ancêtres des communistes anticatholiques de 1943. Yann-Vari Perrot avait dans les années 30 exhumé les restes de son prédécesseur et les avait inhumés près de la chapelle dédiée à la Sainte Vierge qu’il avait faite restaurer à partir des ruines de l’antique lieu de culte laissées par la révolution. C’est dans cette chapelle de Koatkéo que le mariage des parents du conférencier d’hier soir avait été célébré par l’abbé Yann-Vari Perrot en 1939 ; c’est dans cette même chapelle qu’ils célébrèrent leurs noces d’or en 1989. Et c’est par les mains du même abbé Perrot que notre orateur fut baptisé. Des liens donc sensibles et intimes entre le prêtre évoqué et Youenn Caouissin qui entraîna la centaine de personnes présentes à la découverte véridique de la vie de ce prêtre, malmené par une histoire résistantialo-bolchévique ramenée volontairement à l’occupation allemande dont on oublie un peu trop souvent qu’elle eut lieu à cause de la défaite des Armées françaises devant un ennemi pas forcément mieux armé mais surtout plus discipliné et non miné par un défaitisme lié en particulier aux accords signés entre les nazis et les soviétiques. Des armées allemandes dont les armes n’étaient pas sabotées par un ennemi intérieur qui, une fois la défaite consommée, restera à la solde de l’ennemi jusqu’au 22 juin 1941 lors du déclenchement de la guerre contre les soviétiques. Mais cela est une autre histoire. Catholique fervent et engagé dans le chemin de l’apostolat son évêque le trouvant trop religieusement turbulent l’avait envoyé en exil dans ce territoire nord-finistérien surnommé la petite russie bretonne. Un territoire fortement tenu par les disciples de Lénine et Trotski, leur démagogie, leur terreur. Un presbytère ouvert à tous, à condition de laisser à l’entrée les idées dissonantes qu’elles soient politiques ou autres. Contrairement à ce qui est dit ou écrit il est très éloigné des séparatistes ; il est empli de Nation bretonne unie à la France comme en 1532. Violemment anti-révolution qui a fait perdre son indépendance à sa Bretagne et l’anéantit inexorablement. Unicité de cette Province dans le seul et salvateur christianisme. Des propos outrageants pour un communisme apatride qui, tel un suppôt d’Al Capone, va payer 1000 Francs de l’époque un tueur à gage, Jean Thépaut, pour exécuter l’abbé revenant de célébrer la messe accompagné de son enfant de chœur. La terreur communiste est telle que personne n’osera toucher au corps de l’abbé. Seule sa servante l’assistera dans son agonie de plusieurs heures. Il fut un Confesseur de la foi mais on ne le verra jamais sur les autels ; quel évêque prendrait le risque ? Cela fera 75 ans en décembre qu’il a été assassiné ; le 2 avril en ce lundi de Pâques 2018 sa tombe a été profanée avec une inscription le traitant de fasciste. Ce qui montre que les tagueurs ont une méconnaissance totale de ce qu’est le fascisme, idéologie de gauche popularisée par Mussolini, nourri de Marx, Bakounine, avec sa descente sur Rome en 1922 après qu’il ait fait alliance avec la bourgeoisie comme elle l’a fait en France en 1789-1792. L’abbé Yann-Vari Perrot a été le dernier d’une série de recteurs de Scrignac assassinés à cause de leur Foi : Klaoda Jegou en 1797, Etienne Bernard mort en prison le 17 juillet1795, l’abbé Coz guillotiné à Brest en 1794. L'abbé Perrot avait 66 ans. [ Publié le 6 avril 2018 ]
Prêtre visionnaire !
5/5 Ouest France .
.----. Youenn Caouissin, 75 ans, Finistérien d'origine, demeure au village de Kermorgant à Plouay. Il publie J'ai tant pleuré sur la Bretagne, la vie de l'abbé Yann-Vari Perrot. Les gens d'ici . C'est une belle histoire que narre Youenn Caouissin, dans un ouvrage de 568 pages publié aux éditions Via Romana, de Versailles. « Ce fut un travail de longue haleine, des années de recherches, de documentations, illustré par 60 photos. Dans mon livre, je fais parler l'abbé Perrot, ce héros de la guerre 14-18, prêtre visionnaire, rassembleur, bâtisseur », indique l'auteur, intarissable sur son oeuvre. Il possède une collection impressionnante d'archives sur l'abbé : carte de combattant, décorations militaires, messages manuscrits remarquables en breton... Synopsis du livre L'abbé Yann-Vari Perrot (1877-1943) est l'une des plus pures figures intellectuelles et spirituelles de Bretagne. Ses quarante ans de sacerdoce, sa personnalité, son érudition et sa parfaite maîtrise de sa langue natale en font une autorité morale reconnue par croyants et incroyants. Fils de Herry Caouissin, secrétaire de l'abbé Perrot, Youenn Caouissin livre ici le fruit de 50 ans de recherches fondées sur la consultation d'archives personnelles et inédites. Tout à la fois biographie et témoignage, son récit s'articule autour de la vie, de l'oeuvre et du rayonnement catholique et breton de ce fier curé. Idéologie, foi et culture bretonne Après l'enfance et l'éveil d'une vocation, l'auteur aborde l'incroyable genèse du fameux Bleun Brug (fête des bruyères), créé en 1905 pour promouvoir histoire, traditions, culture et langue celtique. Héroïque brancardier pendant la Grande Guerre, Yann-Vari Perrot s'engage dans la lutte contre les idéologies destructrices de la foi et des patries : modernisme, athéisme, néopaganisme, laïcisme, jacobinisme et communisme. Sa correspondance avec son évêque éclaire d'une réflexion profonde tous les cancers qui rongent nos sociétés. Une fin tragique En poste à Plouguerneau à partir de 1920, il est muté à Scrignac en 1930, bastion du Parti communiste, par sa hiérarchie qui tente de décourager ses engagements. La Seconde Guerre mondiale et l'Occupation offriront l'opportunité de le calomnier et... de l'abattre au retour de sa messe. [ Ouest France - Publié le 20/12/2017 à 02h10 ]
L’abbé Yann-Vari Perrot, un apôtre pour la jeunesse bretonne
5/5 Présent n°9038 du 27 janvier 2018
Entretien avec Youenn Caouissin L’abbé Yann-Vari Perrot, un apôtre pour la jeunesse bretonne Youenn Caouissin est le fils d’Herry, qui fut secrétaire de l’abbé Perrot (1877-1943), prêtre engagé dans un combat en faveur de la foi catholique et de la culture bretonne, pourfendant les idéologies meurtrières — ce qui lui vaudra d’être assassiné par les communistes en 1943, dans un chemin creux de la paroisse de Scrignac, dont il avait été nommé recteur, au sortir de sa messe. L’auteur dispose donc de nombreux documents, dont certains inédits, et offre l’ouvrage attendu et définitif sur cette figure phare de la culture bretonne. — Qu’apporte de nouveau votre ouvrage par rapport à la biographie de l’abbé Perrot par l’abbé Poisson ? — Le livre de l’abbé Henri Poisson (1955) fut la première biographie de l’abbé Perrot, écrite d’ailleurs à partir des archives de mon père, Herry Caouissin. Ce livre reste une référence, mais l’auteur, pour obtenir le fameux Nihil Obstat de sa hiérarchie, a dû surveiller sa plume, rester dans le cadre de l’histoire, du passé, loin de toutes polémiques, d’autant qu’à l’époque l’abbé Perrot était un sujet encore plus brûlant qu’aujourd’hui. Il est plus un livre d’hommage qu’un livre engagé. Là est toute la différence avec mon livre, qui est nettement engagé. J’assume, outre le côté historique, avoir écrit un livre mili-tant qui présente l’abbé Perrot, non pas comme une figure fossilisée du passé, mais comme un prêtre de notre temps, comme un précurseur, comme un visionnaire sur tous les problèmes de son époque, se projetant dans l’avenir. Mon livre bouscule sans tabous, aussi bien l’historiquement que le culturellement et le politiquement correct, et même le religieusement correct. C’est le père Marc Simon, de l’abbaye de Landévennec, qui a dit : « En dépit de l’ouvrage de l’abbé Poisson et de la somme importante d’articles qui lui ont été consacrés, l’abbé Perrot attend encore son biographe, attentif à faire revivre la physionomie humaine et spirituelle de cet homme, de ce prêtre. » Ce qu’a confirmé l’abbé Gantois, prêtre flamand : « Tout n’a pas été dit sur cet héritage lourd à porter. » — Quelles raisons vous ont poussé à adopter la première personne pour cette évocation de l’abbé Perrot ? — J’ai tenu à rendre l’abbé Perrot présent, à inviter le lecteur à cheminer avec lui dans ses combats pour que la Bretagne reste fidèle à sa foi, à sa langue, à ses traditions. J’ai souhaité encore que le lecteur vive avec lui sa dernière journée sur la terre bretonne, qu’il communie avec lui à sa dernière messe et chemine à ses côtés vers son martyre, puis assiste en quelque sorte à son agonie, à ses obsèques. C’est pourquoi j’ai choisi que ce soit l’abbé Perrot qui conte lui-même sa vie. Si je suis l’auteur du présent ouvrage, il est aussi celui de mon père dont j’ai pris la suite, mais aussi celui... de l’abbé Perrot. C’est un livre écrit à « trois mains ». — Quels étaient les moyens choisis par l’abbé pour toucher la jeunesse, lui transmettre la foi et l’amour de la Bretagne ? — Pour toucher la jeunesse, lui transmettre la foi, l’amour de la Bretagne, de sa langue, de son histoire, rendre les Bretons fiers d’eux-mêmes, l’abbé Per-rot choisira la voie de la culture mais dans l’authentique, le beau, le sacré, et le théâtre sera l’un de ces moyens. Les planches du théâtre seront le marchepied vers l’église, vers l’autel. Son oeuvre magistrale, le Bleun-Brug, créé en 1905, en sera l’instrument privilégié. Ce ne sera pas, et de loin, une fête folklorique, mais un véritable Congrès annuel englobant tous les aspects de la culture bretonne. Les spectacles du Bleun-Brug, avec évidemment les moyens de l’époque, seront des Puy du Fou avant l’heure. Les journées seront autant d’Universités d’été de haut niveau, et la foi s’exprimera dans toute sa beauté telle que l’âme bretonne la vivait alors. Le comte Albert De Mun, qui n’était pas breton, ne s’y trompera pas, et dès le début sera le principal soutien de l’oeuvre de l’abbé Perrot, jusqu’à l’intérieur de l’Assemblée nationale, et il deviendra le premier président du Bleun-Brug. — Quels sont les inédits que vous dévoilez ? — Mon livre n’est pas un « copié-collé » des livres, des articles déjà écrits par une quantité d’historiens. Ce que mon livre apporte d’inédit, c’est précisément ce que disait le père Marc-Simon « Faire revivre la physionomie humaine et spirituelle du prêtre », et cela à travers ses combats, foi et Bretagne étant indissociable. L’inédit est le fait de faire comprendre que ses combats sont, en pire, ceux d’aujourd’hui, et pas seulement pour la Bretagne, mais pour toutes les patries d’Europe. Dans les combats de l’abbé Perrot pour la patrie bretonne, les Français inquiets au-jourd’hui pour leur patrie, leur culture, leurs traditions, leur langue peuvent se reconnaître. L’inédit est que mon livre soit un premier pas vers la réhabilitation totale de l’abbé Perrot, pour faire comprendre aux Bretons... et à l’Eglise, qu’ils ont en lui un authentique martyr et un saint dont l’Idéal Feiz ha Breiz. <p align="right">Anne Le Pape <a href= http://www.present.fr/ target=_blank>www.present.fr</a>
Il était d'un bloc de granit breton
5/5 Reconquête n°343 de décembre 2017
Voici le livre sans doute définitif sur l’abbé Perrot, qui fut l’âme de la Bretagne catholique entre les deux guerres. C’est un gros livre, parce que l’auteur a hérité de la documentation de son père, Herry Caouissin, qui était le secrétaire de l’abbé Perrot et son bras droit notamment à la revue Feiz ha Breiz. L’auteur a hérité aussi du talent de sa mère, de son nom de plume Janig Corlay, pour raconter une histoire. Il commence par la mort dramatique du recteur de Scrignac, assassiné par la « résistance » communiste alors qu’il vient de célébrer la messe dans une chapelle de sa paroisse, la messe de saint Corentin, le patron du diocèse, dans la chapelle qui lui est dédiée et qu’il a restaurée. L’abbé Perrot, grièvement blessé à la tête, ne décédera que plusieurs heures plus tard. Youenn Caouissin imagine que toute la vie du prêtre défile alors dans sa mémoire, avec ses combats et ses intentions, ses intimes convictions. C’est donc Yann-Vari Perrot qui s’exprime à la première personne, qui raconte sa vie, d’abord de façon chronologique, puis de façon thématique : son œuvre littéraire, son combat pour les écoles catholiques et bretonnes, le prêtre bâtisseur, le prêtre rassembleur, l’abbé Perrot et la jeunesse, la beauté et le sacré au service de la foi et de la culture bretonnes, avant de revenir au jour tragique, aux funérailles, aux hommages. Chaque étape, chaque thème, est étayé par des documents, souvent inédits. Au milieu du livre, un album de dix pages de photographies. L’abbé Perrot avait été nommé recteur (curé) d’une petite paroisse perdue des monts d’Arrée, Scrignac, gangrenée par le communisme. C’était la « montagne rouge », la « petite Russie bretonne », largement déchristianisée, déjà, et même depuis le siècle précédent. Mais dans son presbytère venaient toutes les personnalités de la vie culturelle bretonne de l’époque. Lui était tout d’un bloc de granit breton, catholique et bretonnant, avec pour seul mot d’ordre Feiz ha Breiz, foi et Bretagne, titre de la revue dont il était devenu le directeur en 1911. Et il était d’une intransigeance sans faille. Mais son aura intellectuelle et spirituelle lui attirait la sympathie de personnalités très différentes, depuis les païens séparatistes aux accointances nazies jusqu’à des instituteurs laïques... qui avaient tous en commun une forme ou une autre de revendication bretonne, ou une activité intellectuelle et artistique bretonne. Ces amitiés lui valurent bien des tribulations du côté de l’évêché, mais il ne séparait pas sa fonction de pasteur de son rôle d’animateur, de réanimateur, culturel et ce n’est pas sans émotion qu’il assista aux funérailles catholiques du plus laïcard (et communiste) de ses amis. L’œuvre écrite de l’abbé Perrot est aussi abondante que méconnue. C’est en partie une œuvre de collecte de chants et de cantiques, d’adaptations théâtrales, c’est aussi une vie des saints qu’il voulut écrire, pas seulement pour raconter la vie des saints, comme les deux qui existaient déjà en breton, mais pour inciter à la sainteté. Sa grande œuvre, en dehors de Feiz ha Breiz où il écrivait également beaucoup (y compris sous pseudonymes), est le Bleun Brug, grande manifestation annuelle de la culture bretonne sous toutes ses formes, avec son aspect de fête populaire et son aspect de congrès, ou d’université d’été comme on dirait aujourd’hui. L’influence de l’abbé Perrot était telle qu’il fallait le supprimer, afin qu’il n’y ait plus d’obstacle à la déchristianisation et à la débretonnisation (déjà bien entamée) de la Bretagne. L’abbé Perrot fut condamné à mort par un « tribunal » de la résistance communiste réuni à Scaër. Pour « collaboration ». Son seul fait de collaboration est que son presbytère avait été réquisitionné par des officiers allemands... Mais depuis la loi des suspects on sait que celui qui n’est pas assez actif pour la révolution est un contre-révolutionnaire... <p align="right">Yves Daoudal <a href= http://soleil151.free.fr/reconquete// target=_blank>Reconquête</a>
VIE DE L´ABBÉ YANN-VARI PERROT - J´AI TANT PLEURÉ SUR LA BRETAGNE
5/5 Vincent
livre passionnant sur la vie d'un saint homme plein de zèle missionnaire, et mis à l'écart par l'évêché de l'époque dans la commune du Finistère la plus rouge avant guerre, punition à cause d'un militantisme breton mal compris... A lire absolument!
Enfin !
5/5 Jean Saumur 49
Enfin un livre sur l'abbé Perrot ( 1887 - 1943 ) dont Coston nous dit qu'il était " Considéré à juste titre comme un " père de la patrie " bretonne, ce prêtre qui fut successivement vicaire à Saint-Vougay ( 1904 - 1914 ), à Plouguerneau ( 1920 - 1930 ) et recteur de Scrignac, anima pendant une trentaine d'années le mouvement fédéraliste breton ... Le dimanche 12 décembre 1943, alors qu'il venait de parler, dans son sermon, des deux prêtres qui avaient été tués à Scrignac, sa paroisse, pendant la Révolution, il fut assassiné dans un chemin creux, non loin de son église, par des inconnus qui agissaient au nom de la Résistance ". ( 2 extraits de la notice du Dictionnaire politique de Coston tome un ) Merci à Via Romana pour ce beau livre que j'irai chercher à Nantes lors de votre grande réunion du 17 Décembre 2017 ; l'auteur annoncé ne sera pas présent ce que je regrette . Mais il y aura parmi une cinquantaine d'auteurs , Henri Servien dont j'admire le travail !. .