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Vers un ordre social chrétien - 1882-1907

Référence : 47973
5 avis
Date de parution : 1 mars 2017
EAN 13 : 9782848800639
Nb de pages : 442
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Description
Si l'image de son auteur, ardent promoteur du catholicisme social, n'est pas perçue de nos jours à sa juste valeur, ce recueil permet de mieux comprendre ceux qui, depuis un demi-siècle ont entrepris de se tenir à égale distance "des dictatures de haine" et de celles "du capital sans frein".
Attaché à reconstruire les libertés professionnelles, et notamment celle de l'association corporative libre, interdite depuis 1791, hostile à toutes les formes de socialisme étatiste, l'auteur inspira notamment la longue quête des encycliques sociales publiées par Rome depuis Rerum Novarum (Léon XIII 1891) et jusqu'à notre époque.
Son œuvre passionnera tous ceux, croyants ou non, qui cherchent à donner un contenu moins matérialiste à nos économies de liberté...
TitreVers un ordre social chrétien - 1882-1907
Auteur LA TOUR DU PIN (René de)
ÉditeurTRIDENT (EDITIONS DU)
Date de parution1 mars 2017
Nb de pages442
EAN 139782848800639
Épaisseur (en mm)25
Largeur (en mm)145
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.57
Critique du libraire
Tout le programme du corporatisme moderne. Ecrit dans le contexte de l´Affaire Dreyfus et des violentes campagnes anticléricales des républicains, ce livre appartient au camp nationaliste dont il exprime évidemment les passions et les respects : sentiments qui ont certes beaucoup évolué. On notera qu´il sait les dépasser en se révélant l´ardent prophète des destins de l´Europe. « Un ouvrage que nous considérons comme capital vient d'être réédité : Vers un ordre social chrétien (Jalons de route), qui avait été publié en 1907 ! Il contient le recueil d'articles rédigés entre 1882 et 1907 par René de La Tour du Pin ( Marquis de La Tour du Pin La Charce ) . Ce dernier (1834-1924) était officier à l'âge de vingt ans. Fait prisonnier lors de la guerre de 1870, il mit à profit son temps de captivité pour étudier les questions sociales. Proche de Frédéric Le Play, il fonda (en 1897) le cercle Tradition et Progrès et fut parmi les tout premiers membres de L'Action Française (dès 1899). Les nationalistes traditionnels le considèrent comme le maître du corporatisme moderne et on lui doit, en particulier, la définition sociale de la propriété répondant aux préceptes de la notion traditionnelle chrétienne. » Jérôme Seguin, dans Lectures Françaises n° 690 (octobre 2014)
Les avis clients
Le marquis de La Charce
5/5 https://www.option-gkc.org/
.----. Aujourd’hui, je vous propose de prendre à bras le corps une question qui me turlupine depuis un certain temps : que faut-il pour que notre société soit plus juste ? L’idée c’est pas tellement de rêver à une utopie, mais d’identifier concrètement ce qui cloche pour trouver le bon point de levier. S’il y a un élément de consensus qui rassemble tous les auteurs, c’est qu’effectivement quelque chose cloche dans notre société actuelle. Et il me semble que selon l’horizon de pensée que se fixe chacun, le problème identifié varie. C’est une question d’échelle. Ainsi Luc Ferry, dans son livre Réflexions sur l’école – renouer avec le bon sens (paru en septembre 2021), déploie un discours assez intéressant sur les causes qui expliqueraient le dysfonctionnement du système scolaire. Seulement à la lecture de ce livre, on s’aperçoit que l’horizon de Luc Ferry, c’est la République. Hors d’elle point de salut. Ce qui est très gênant ici c’est qu’il n’y a aucun recul critique faute d’élément connu de comparaison : pour l’auteur l’histoire française commence à la Révolution, avant ça c’était la préhistoire, point barre. Le gros souci c’est que la troisième république est née et s’est développée dans un climat très particulier, qui ne peut se comprendre sans la Révolution, qui elle-même ne peut se comprendre sans l’Ancien régime, qui ne peut se comprendre sans le moyen-âge, etc… En ignorant la chronologie historique (pédagogie que l’auteur réclame pourtant à l’école), Luc Ferry manque de pondération. Il prête toutes les vertus possibles à la troisième République, et à l’opposé va jusqu’à confondre la monarchie avec la dictature. Voilà précisément ce qui m’intéresse : l’erreur de jugement faute de connaissance. D’où la nécessité d’une culture générale complète. J’ai l’impression qu’en tant que chrétiens, nous avons l’avantage assez particulier de ne pas pouvoir être entièrement d’accord avec toutes les lois promulguées par notre gouvernement. Par principe, nous devons prendre du recul parce que notre référence morale n’est pas de ce monde. C’est un excellent entraînement critique qui, s’il est mené à bien, permet de discerner l’équilibre subtil entre deux excès. Prenons un autre exemple. Depuis deux siècles l’économie et la politique alternent entre deux excès : d’un côté le libéralisme et de l’autre le socialisme. D’un côté on a l’individualisme et de l’autre le collectivisme. Plusieurs auteurs (en particulier Chesterton et Maritain) ont démontré qu’en fait ces deux idéologies apparemment opposées s’excitent mutuellement et ont pour base une vision erronée, pour ne pas dire ubuesque, des relations humaines. Pour le libéral c’est la concurrence qui gouverne, donc la loi du plus fort qui détermine les relations, et pour le socialiste c’est l’égalité statistique, donc le nivellement (par le bas, bien sûr) de toutes les différences. Olivier Rey, dans son livre Une question de taille, évoque un autre élément très intéressant qui biaise en permanence la réflexion politique et sociale : l’échelle. Vous avez sans doute fait à de multiples reprises l’expérience infernale de réunions de travail qui tournent en rond, parce que le groupe rassemblé est de toute façon trop grand pour atteindre l’unanimité. Il faut trouver la bonne proportion sans quoi l’action est sempiternellement disqualifiée. C’est une question de méthode qui n’est pas assez posée aujourd’hui. Elle permet d’interroger jusqu’à la façon de vivre la démocratie, c’est pour dire. Ici aussi, on alterne entre la microscopie de l’individualisme, où l’échelle d’action est celle de l’individu, et la macroscopie du collectivisme, où la prérogative de l’action est exclusivement celle de l’état. Donc la culture est nécessaire, sans quoi on ne bénéficie pas du recul de l’histoire, mais la rigueur et la méthode sont tout autant indispensables sans quoi on fait une erreur de mesure. C’est l’adéquation entre la quantité et la qualité, quoi. Jusque-là pas de feux d’artifices. Nous y arrivons. Si vous souhaitez un exemple – unique en son genre - de mesure et de pondération dans la réflexion politique, lisez Vers un ordre social chrétien de René de La Tour Du Pin, marquis de La Charce. Les études sociologiques et politiques peuvent avoir quelque chose de oiseux précisément à cause des risques évoqués ci-dessus, et bien voici la démonstration magistrale de ce que la pensée peut avoir de constructif dans un domaine si périlleux. René de La Tour Du Pin, bien avant Olivier Rey (et Ivan Illich sur lequel s’appuie beaucoup ce dernier), dénonce cette perte d’échelle et cette ignorance de l’histoire qui caractérisent si bien la Révolution et la société post révolutionnaire. Selon lui, l’épisode de la Révolution révèle une pensée malade qui gangrène la société depuis la renaissance (période qu’il appelle l’Ancien Régime) à travers l’humanisme anthropocentrique, qui exalte l’homme jusqu’à l’idolâtrie. Durant cette période, les nobles ont peu à peu délaissé leurs responsabilités de protection du peuple et d’administration des provinces pour s’installer à la cour du roi, ce qui rend leurs privilèges de plus en plus infondés. La société qui précède la Révolution est déjà une société difforme, en ruine, dont les institutions sont dénaturées par un mauvais usage depuis deux siècles. Voilà pourquoi il est très dangereux de parler de monarchie sans faire la distinction entre la monarchie absolue et la monarchie féodale. Pas bien, monsieur Ferry. La Tour Du Pin remonte plus loin que l'Ancien Régime: il s’intéresse aux institutions de la société française au temps de la monarchie féodale, et propose d’actualiser toutes ces bonnes idées en commençant par restaurer les échelles intermédiaires entre l’individu et l’Etat. Son but est de parvenir à des instances politiques réellement représentatives, entendu que le suffrage universel direct (tel qu'il est appliqué aujourd'hui) est un leurre, une force reposant uniquement sur l’opinion d’un moment qui n’a rien à voir avec les intérêts réels des citoyens sur le long terme et correspond plutôt au « diviser pour mieux régner ». Selon La Tour Du Pin, qui reprend d’ailleurs ici une formule de Le Play (un sociologue oublié qu’il faut absolument déterrer), une organisation politique et sociale valable nécessite "la démocratie dans la commune, l’aristocratie dans la province et la monarchie dans l’Etat". Toujours sensible à l’efficacité des instances de décision, il décrit dans son ouvrage la façon dont chacune de ces instances doit être constituée, dans un souci constant de combattre l’esprit individualiste qui s’est immiscé dans la société française. Mais il faudrait plus que quelques malheureuses lignes pour résumer un tel travail… Nous n’en avons pas fini avec cet illustre méconnu ! Il me semble quand même important de souligner avant de m’arrêter que La Tour Du Pin répond d’une certaine manière à Chesterton. Celui-ci critique avec beaucoup de finesse les déboires de la société moderne, mais peine à proposer des solutions tangibles et, même si l’auteur de Vers un Ordre Social Chrétien n’évoque pas le distributisme (projet économique soutenu par Chesterton), il serait intéressant de voir jusqu’à quel point les préconisations de La Tour Du Pin permettent de résoudre les difficultés évoquées par Chesterton. La critique est facile, l’art est difficile, comme qui dirait. Et bien voici de l’art, du vrai. Et si vous pensez encore que les préconisations de La Tour Du Pin ne sont que de belles paroles théoriques, apprenez qu’il a eu l’occasion de les mettre en pratique en tant que maire d’Arrancy au cours de la première guerre mondiale. Vous en trouverez l’exemple dans une thèse de Philippe Salson[1]. [1] Philippe Salson, 1914-1918, les années grises : l’expérience des civils dans l’Aisne occupée, thèse de doctorat en histoire, dir. Frédéric Rouseau, Université Montpellier 3, 2013, p. 449-453 - G.K.C. publie l'extrait . [ Signé : Ratatouille le 8 nov. 2021 sur G.K.C. ] PS :L'Option G.K.C, Quésaco ? Reconnaissez-vous cette touffe, ce panache ébouriffé, cette moustache? Mais pourquoi diable convoquer un tel homme ici..? ( n.d.l.r. : ce texte figure à côté de la photo de Chesterton) Approchez, je vais vous dire pourquoi. ça a commencé en mai 2020. Il se trouve qu'un hurluberlu est sorti du confinement avec des fourmis dans la plume, persuadé qu'il était enfin temps d'enquiquiner son monde. Et puis cet huluberlu est tombé sur un discours, un fameux discours prononcé par Dale Ahlquist en mai 2017. "Cassez les conventions, gardez les commandements, lisez. Surtout, lisez Chesterton" qu'il disait en somme. Voilà, vous savez l'essentiel. Faut lire. Et puis, faut partager ce qu'on lit. Bienvenue sur le blog de l'Option G.K.C!
Il n'en demeure pas moins très actuel !
5/5 L'appel des pins .
.----. " Ce livre est étonnant : sans pédantisme, sans esprit de système ni didactisme orgueilleux. La Tour du Pin a rassemblé des études et des articles de circonstance, écrits au cours d'un quart de siècle en vue d'une réfection sociale. Ce recueil pose les jalons de la route à suivre pour parvenir à un ordre véritable, qui soit catholique et français." (Antoine Murat dans "Le Catholicisme social en France" Edit. Ulysse) . C'est l'exposition de toute la doctrine du corporatisme moderne : " juste organisation du travail, politique sociale, malfaisance de la spéculation à terme, de l'usure, de la ploutocratie, de la démocratie, conditions politiques de décentralisation, existence de libertés réelles, c'est à dire reconnaissance des autorités familiales, communales, professionnelles, régionales, universitaires, ecclésiastiques, permettant aux corps intermédiaires, entre l'homme et l'Etat de vivre d'une existence propre, ordonnées au Bien commun." (id.) Cet ouvrage a été publié pour la première fois en 1907 ; celui-ci est une réédition et n'en demeure pas moins très actuel . [ Numéro 74 - janvier 1988 de " L'appel des pins " , bulletin trimestriel des Amis de Garabandal - Directeur-gérant : Abbé Jehan de Bailliencourt ]
Un portrait politique
5/5 L'Action Française 2000,n°2944, décembre 2016
L'école maurrassienne est monarcho—fédéraliste, non par sentimentalisme, mais parce que c'est la solution la plus rationnelle pour redresser la nation et défendre les classes populaires. L'Action française est révolutionnaire, et cessant de l'être, elle ne serait plus. C'est pourquoi elle a, elle eut toujours, une doctrine sociale. Deux figures ont contribué à son édification : le marquis René de la Tour du Pin et l'insaisissable Georges Valois. Le Cercle Henri Lagrange propose de les redécouvrir. René de La Tour du Pin (1834-1924) est issu d'une vieille famille, aristocrate et catholique fervente. Officier de rang, c'est en captivité qu'il rencontre Albert de Mun. Ensemble, ils doteront le catholicisme social d'une armature intellectuelle issue de la Contre-Révolution, à une époque où la plupart des catholiques assimilaient la nouveauté du paupérisme industriel à la pauvreté ordinaire. Ils participent dès 1871 à l'OEuvre des cercles catholiques d'ouvriers et retrouvent plus tard leurs homologues allemands et autrichiens au sein de l'Union de Fribourg. Leurs travaux retiennent l' attention du pape Léon XIII, lequel s'appuiera sur ce corpus théorique pour préparer l'encyclique Rerum novarum publiée en 1891.Comme tous les contre-révolutionnaires, La Tour du Pin est habité par l'ordre ancien. Dans son ouvrage emblématique Vers un ordre social chrétien, il élabore une critique méthodique du libéralisme. Pour René de La Tour du Pin, le libéralisme a trois tentacules : le capitalisme en tant que conséquence économique, le socialisme en tant que conséquence étatique et le césarisme en tant que conséquence politique. Le capitalisme est pour lui immoral, injuste, destructeur des familles, néfaste pour la qualité des produits et il favorise les délocalisations. Quant au socialisme, il n'est ni plus ni moins qu'une étatisation de l'économie capitaliste. Cette « conséquence politique » naît de deux facteurs : d'une part, l'arrivée au pouvoir des socialistes, que le marquis juge inéluctable car les travailleurs, tellement prolétarisés, ne pourront résister à ce mirage qu'est l'égalité matérielle ; d'autre part, la nationalisation des industries et entreprises monopolistiques rendue quasiment obligatoire, « car l'État ne peut s'en désintéresser ». Droit populaire el droit royal En ce qui concerne le césarisme, l'idée de La Tour du Pin est toute entière contenue dans cette phrase : « Dans un régime sain, le pouvoir est entier en une seule main, sans division, mais limité dans la sphère de ses attributions par la reconnaissance d'autres droits ; dans le régime césarien, précisément, il n'y a plus de limites. » Alors comment rétablir l'ordre ? Le corporatisme est pour le marquis le seul modèle applicable et il souhaite associer le droit populaire au droit royal. Il a, ici aussi, une méthode : tout d'abord, reconstituer les corporations de métiers, puis créer à partir de celles-ci de nouvelles institutions représentatives ; enfin, parachever le système par une constitution nationale monarchique. À la fin de sa vie, La Tour du Pin inversera sa méthode, posant le rétablissement de la monarchie comme un préalable à toute réorganisation sociale. À ce titre souvenons-nous de l' appel de Charles Maurras : « Si le destructeur s'appelle l'État démocratique et républicain, il faut détruire cette démocratie et cette république. » <p align="right">Raoul Trinchais <a href= http://www.actionfrancaise.net/ target=_blank>www.actionfrancaise.net/craf/</a>
Merci .
5/5 Jean Auguy .
Je remercie particulièrement les éditions du Trident d'avoir réédité ce livre majeur, un des plus importants de ce catalogue, Un de mes proches me répondait : croyez-vous vraiment que cela soit encore applicable ? Et bien, OUI, j'y crois .Le corporatisme adapté à nos conditions techniques actuelles est même la solution d'avenir. Il faut redonner un peu plus de liens humains face à la technocratie dévorante, il faut reconstruire ce pays . Au travail, les plus jeunes, lisez, creusez les idées de La Tour du Pin et actualisez-les .On vous fait voter pour des hommes et des femmes choisis par les partis qui cachent le plus souvent les loges, ce n'est plus possible nous aspirons à un état décentralisé où on votera dans des unités corporatives décentralisées et ainsi on choisira des personnes connues avec lesquelles on travaille habituellement et non pour les marionnettes des partis ... ... etc !
Un chapitre censuré
1/5 Quentin
Entre le chapitre intitulé "Au centenaire de 1789" et celui intitulé "Les retraites ouvrières", il devrait y avoir un autre chapitre intitulé "La question juive et la révolution sociale"; je l'ai moi-même signalé à l'éditeur (éditions du Trident), il m'a répondu que cette censure était volontaire sous prétexte de la législation Pleven-Gayssot et parce que ce chapitre "n'apporte pas grand chose", ce qui n'était visiblement pas l'avis du marquis de La Tour du Pin qui a choisi de le faire figurer dans ce recueil. Je trouve honteux et choquant qu'un éditeur s'autorise à censurer un livre historique qu'il réédite uniquement pour ne pas déplaire au politiquement correct.