Claude MOUTON-RAIMBAULT (1932 - ) A partir de l'âge de 7 ans, il a été transplanté à l'autre bout de l'Algérie, dans le petit bled de Sédrata, dans le Constantinois, où il a passé une partie de son enfance. Après des études au lycée de Bône, puis au lycée de Constantine et au petit séminaire de cette même ville, il devint clerc de notaire, puis journaliste à La Dépêche de Constantine. Il aurait voulu faire une carrière littéraire, mais les événements d'Algérie en décidèrent autrement. Pour défendre sa province natale, il adhère au M.P.13 de Robert Martel. Ce qui le conduit à la clandestinité, à la prison, enfin à la présentation du livre La Contrerévolution en Algérie, en 1972. Il avait déjà publié, aux Editions Saint Michel, le Conte d'un clandestin, livre épuisé depuis longtemps.
Cette même année 1972, date de la mort de Claire Ferchaud, le voit journaliste à Nantes, après avoir exercé à Pau. Son arrivée dans l'Ouest français le conduit à mener une longue enquête sur l'expiatrice de Loublande et sur ses messages relatifs au Drapeau du Sacré-C œur et à la Messe Perpétuelle. En 25 ans, il publie cinq livres sur ce sujet. Mais il n'oublie pas sa province natale, avec Les Oranges de l'Exil (poèmes) et Notre-Dame de l'Atlas, où il consigne ses souvenirs. Parallèlement, il s'intéresse à la vie d'un jeune héros, Jean Collé et plaide la cause du Maréchal Pétain et du Général de Sonis. Voir plus
Vers la lumière
Référence : 41798
1 avis
Date de parution : 1 décembre 1979
Éditeur : Publications MC
EAN 13 : 0000856200005
Nb de pages : 92
8.00 €
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Description
Quand ce que l'on espère, ce que l'on souffre ou ce que l'on aime déborde d'un trop plein, l'âme s'exprime par les soupirs que l'on nomme poésie. Ainsi, de dix ans en dix ans ou de vingt ans en vingt ans, le mûrissement des événements, des méditations, provoque dans le coeur qui n'a qu'un idéal un chant que la lèvre ne peut plus réprimer. Traitant du "Moyen du salut" de Claude Mouton, Myriam Le Mayeur, dans "Lecture et Tradition", n'a pas hésité déjà à qualifier ce petit livre, pourtant en prose, de poétique. Il est vrai que l'inspiration qui s'en dégage prend sa source dans le Coeur de Jésus, tel qu'Il s'est révélé à l'humble et obéissante Claire des Rinfillières.
Aussi, après "Correspondances enfantines" composé en 1953, qui exalte Dieu dans l'enfant qui va naître, après "Les Oranges de l'exil" composé en 1963, qui chante la bonté du Seigneur malgré les larmes de l'Algérie perdue, l'auteur, animé d'une invincible espérance, nous projette aujourd'hui "Vers la lumière" qu'il perçoit à travers le message de Loublande et qui n'est autre que celle du renouveau par la Messe Perpétuelle.
Il dédie naturellement ses vers à Claire Ferchaud, la messagère de Dieu. Les pèlerins des Rinfillières reconnaîtront dans ses évocations non seulement le sens des paroles de Claire, mais aussi le paysage incomparable que le Seigneur a choisi, entre le tombeau du Père de Montfort et la chapelle de Notre-Dame des Rinfillières, pour y planter sa Croix lumineuse.
Puisse ce recueil composé de 55 poèmes - symboliquement, les 55 années durant lesquelles Claire a expié le refus officiel opposé au Coeur doux et humble de Jésus - faire toujours mieux comprendre par quel moyen s'établira vraiment la civilisation de l'amour qui doit triompher de l'athéisation forcée des individus et des nations : le Sacrifice Très Saint perpétuellement renouvelé sur un Autel dressé face au Ciel au nom de l'Univers, afm que tant le sang des goulags que nos pauvres actes de vertu soient "changés en l'Amour d'un Dieu offert à Dieu" !
Alors "cette suprême prière du Christ à Son Père obtiendra cette Paix véritable pour laquelle, Très Saint Père, vous travaillez avec ce courage que nous admirons" (Claire, lettre au Pape).
Aussi, après "Correspondances enfantines" composé en 1953, qui exalte Dieu dans l'enfant qui va naître, après "Les Oranges de l'exil" composé en 1963, qui chante la bonté du Seigneur malgré les larmes de l'Algérie perdue, l'auteur, animé d'une invincible espérance, nous projette aujourd'hui "Vers la lumière" qu'il perçoit à travers le message de Loublande et qui n'est autre que celle du renouveau par la Messe Perpétuelle.
Il dédie naturellement ses vers à Claire Ferchaud, la messagère de Dieu. Les pèlerins des Rinfillières reconnaîtront dans ses évocations non seulement le sens des paroles de Claire, mais aussi le paysage incomparable que le Seigneur a choisi, entre le tombeau du Père de Montfort et la chapelle de Notre-Dame des Rinfillières, pour y planter sa Croix lumineuse.
Puisse ce recueil composé de 55 poèmes - symboliquement, les 55 années durant lesquelles Claire a expié le refus officiel opposé au Coeur doux et humble de Jésus - faire toujours mieux comprendre par quel moyen s'établira vraiment la civilisation de l'amour qui doit triompher de l'athéisation forcée des individus et des nations : le Sacrifice Très Saint perpétuellement renouvelé sur un Autel dressé face au Ciel au nom de l'Univers, afm que tant le sang des goulags que nos pauvres actes de vertu soient "changés en l'Amour d'un Dieu offert à Dieu" !
Alors "cette suprême prière du Christ à Son Père obtiendra cette Paix véritable pour laquelle, Très Saint Père, vous travaillez avec ce courage que nous admirons" (Claire, lettre au Pape).
| Titre | Vers la lumière |
| Auteur | MOUTON (Claude) |
| Éditeur | Publications MC |
| Date de parution | 1 décembre 1979 |
| Nb de pages | 92 |
| EAN 13 | 0000856200005 |
| Épaisseur (en mm) | 6 |
| Largeur (en mm) | 150 |
| Hauteur (en mm) | 210 |
| Poids (en Kg) | 0.14 |
Biographie
Critique du libraire
Recueil composé de 55 poèmes - symboliquement, les 55 années durant lesquelles Claire a expié le refus officiel opposé au Coeur de Jésus.
Les avis clients
Royaume des cieux, éternelle patrie du chrétien !
5/5 Lecture et Tradition .
.----. Moi qui porte de lourds cercueils
Incrustés dans l'âme et la chair
Qui traîne de longs pans de deuils
Dans le secret d'un regard clair...
Le message de Loublande continue d'inspirer Claude Mouton, cet exilé qui " dans la détresse mais non dans le désespoir, abattu mais non perdu " (2 Cor. 4/8 ) s'est donné pour tâche de proclamer la toujours plus urgente nécessité d'établir la Messe perpétuelle ; -- il s'agit évidemment de la MESSE, et non de son succédané montinien, puisqu'en la page 69 de " VERS LA LUMIERE ", l'auteur cite Claire Ferchaud qui, " perdue dans une contemplation sereine, entend monter vers le Ciel ouvert des INTROIBO, des Sanctus en harmonie angélique... "
De Claude Mouton nous lûmes, en excellente prose toute chargée de poésie " LE MOYEN DU SALUT " (Introduction au message de Loublande) ; ce livre de choc reflète l'enseignement traditionnel de S.S. Pie XII, qui comptait avant tout sur les moyens surnaturels pour assurer la paix du monde ; le Christ ne nous a-t-IL pas prévenus : " Sans Moi vous ne pouvez rien faire " ? (Jean 15/15).
Mais revenons à " VERS LA LUMIERE ". A travers les larmes du bannissement, le poète a compris que le royaume des cieux, éternelle patrie du chrétien, est partout saisissable, aussi bien en Vendée qu'en Algérie, et les premiers poèmes du recueil sont porteurs de cette consolante vérité .
Ensuite Claude Mouton retrace lyriquement l'itinéraire expiatoire de sa mystique " Béatrice " qu'il n'a pas connue -- elle acheva sa vie terrestre en 1972 -- mais dont il pénètre, par une grâce d'intuition, la pensée et les écrits .
Puis il s'adresse à Notre-Dame des Victoires en huit chants de rythmes variés ; il mêle à ses supplications le souvenir de Claire dont inlassablement il actualise la démarche qu'il veut absolument faire aboutir . ( " Celui qui ne trouve son bonheur que dans une seule chose ne peut chanter qu'une seule chanson ", répondait frère Masseo, l'un des proches compagnons de saint François d'Assise, à ceux qui s'étonnaient de la monotonie de sa prière ).
Quelques pièces contemplatives, en distiques, servent de transition ; nous y distinguons " La profonde action de grâce " (p. 64, tout en observant qu'en quatrième ligne, l'adverbe "là-haut" conviendrait mieux que "là-bas"), mais les pp. 63 , 65 , 66 seraient à remettre sur le métier ; après quoi, pour clore son ouvrage, l'auteur écarte les voiles du futur ; il rappelle les temps maintes fois annoncés au cours desquels l'Esprit-Saint ne rencontrera plus d'obstacles à l'effusion de Ses dons . [ Chronique de Myriam Le Mayeur dans " Lecture et Tradition ", numéro 90 , juillet-août 1981 .Tous les numéros de notre revue sont présentés sur ce site et le plus souvent encore disponibles ]