Comme le souligne dans sa préface, Monsieur Francis Platon, président fondateur de l'Institut "Général de la Porte du Theil", ce livre a pour objectif de servir la vérité historique en appelant à mieux comprendre une très large part de tout ce qui a été réalisé par le Maréchal -entre 1940 et 1944- en vue de l'avenir du pays.
L'ouvrage montre l'importance de la politique familiale, de la formation de la jeunesse, de la politique sociale menées par le Maréchal Pétain, ainsi que son action pour enclencher la décentralisation et la mise en valeur du patrimoine, sans oublier la constitution de "l'Armée de la Revanche" par le Général Weygand dès l'été 1940. C'est cette armée qui devait se couvrir de gloire à partir de la fin 1942 en Tunisie, puis en Italie aux ordres du Maréchal Juin, et, des plages de Provence au Rhin et au Danube, aux ordres du Général de Lattre de Tassigny : devenue alors 1ère Armée, elle allait amalgamer 137.000 "maquisards" et cadres des Forces Françaises de l'Intérieur aux unités venues d'Afrique. Son chef participait le 8 mai 1945, à Berlin, à la cérémonie de signature de la capitulation allemande.
Tirant les leçons, que, pour le Maréchal, le salut et l'avenir de la France dépendaient, pour une très grande part, de la solution apportée au problème des jeunes, Henry d'Humières préconise de s'attacher à donner un idéal à la jeunesse de France, notamment grâce à un nouveau "service national".
Semeur d'avenir, le Maréchal Pétain fut aussi semeur d'espoir. Que justice soit rendue à celui qui a été, en son temps, l'inspiration, le soutien, le guide vigilant du sursaut de la France occupée. Il est temps que les Français retrouvent la mémoire !
Henry d'Humières est entré à l'École de Saint-Cyr le 16 décembre 1940 à Aix-en-Provence. Grièvement blessé au cours de son séjour en Indochine, il participe en Algérie, à l 'action psychologique sur le terrain et surtout aux actions de formation de jeunes musulmans. Activités qu'il relate dans son ouvrage intitulé "L'armée française et la jeunesse musulmane : Algérie 1956-1961".
De 1963 à 1965, commandant le Centre militaire de formation professionnelle de Fontenay-le-Comte, il travaille avec le Service Militaire Adapté créé aux Antilles-Guyane par le Général Némo.
Quittant l'armée en 1972, il oeuvre dans le domaine de la formation pour les familles de Harkis, les immigrés et les réfugiés du Sud-Est Asiatique. A l'insertion socio-professionnelle de ces derniers, il continue à contribuer lorsqu'il rejoint son Auvergne natale.