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Verdun et le Chemin des Dames Choses vues et vécues

Référence : 43515
5 avis
Date de parution : 1 juin 2001
Auteur : GAUDY (Georges)
EAN 13 : 9782723304733
Nb de pages : 192
15.00
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Description
Sommaire :
Le chemin de l'enfer
L'enfer
Le retour de l'enfer
Le Chemin des Dames en feu
TitreVerdun et le Chemin des Dames Choses vues et vécues
Auteur GAUDY (Georges)
ÉditeurNOUVELLES EDITIONS LATINES (NEL EDITIONS)
Date de parution1 juin 2001
Nb de pages192
EAN 139782723304733
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)14
Largeur (en mm)132
Hauteur (en mm)225
Poids (en Kg)0.20
Critique du libraire
" " VERDUN ET LE CHEMIN DES DAMES " est un grand livre, que les anciens reliront avec émotion et que les jeunes, qui ne savent rien des sacrifices de leurs aînés, pourront lire avec profit. "
Les avis clients
Profonde émotion !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. L'auteur de ce récit a participé aux combats de Verdun en 1916, du Chemin des Dames en 1917 . Deux hauts lieux de la guerre de 1914-1918 où des milliers de soldats sont tombés . Humble "poilu", il conte ce que fut la guerre des tranchées dans ces pages haletantes, vibrantes, toutes remplies de pitié pour ces soldats écrasés de fatigue, privés de sommeil et de nourriture, mouillés, transis de froid, vivant dans la boue au milieu des morts et des blessés . Cependant, plus que tout l'accablement physique, c'est la torture morale des combattants qui le hante, l'angoisse permanente de ces hommes que la mort peut frapper à chaque instant . Les cadavres de ceux qui ont péri sous les obus, qui ont été ensevelis sous les tranchées, que les balles ou les gaz ont tués, sont là, à côté d'eux pour le leur rappeler . Voici des pages passionnantes et que le lecteur ne peut lire sans une profonde émotion . Récit de combats qui ne comporte pas de réflexions politiques ou philosophiques . Simple témoignage mais qui suffira à faire comprendre ce que fut la Grande Guerre . L'auteur avec pudeur esquisse quelques belles figures d'officiers, de sous officiers et de soldats . Qu'est-ce qui soutint son courage ? Sa foi et aussi des gestes qui se sont gravés dans son souvenir comme celui-ci : "...un groupe du 144° parut entourant le drapeau enroulé dans sa gaine . Hâves et déguenillés ils allaient avec une lenteur pénible, comme une procession de suppliciés plus forts que leur supplice . Et ce drapeau, qu'élevait l'un d'entre eux dans ses mains débiles, apparaissait, bien plus que dans les fêtes ensoleillées et les revues somptueuses où claque au vent l'étoffe brodée d'or comme le symbole des idées et des réalités multiples, pleines de souvenirs, d'amour et d'espérance, pour lesquelles on se bat, exprimant nos raisons de croire, de souffrir et de lutter . Dans la simplicité sublime du geste de ces soldats, il y avait tant de profonde émotion que, tandis que les territoriaux s'immobilisaient la main au casque, je me soulevais m'appuyant à mon tas de cailloux, et fantôme moi-même, je saluai ces fantômes avec une sorte de ferveur religieuse..." Par sa forme et son fond, ce livre se situe au niveau du reportage . POUR QUI CE LIVRE ? : Pour tous les garçons à partir de 14 ans, très simples, très descriptif, il restitue une image bien vivante des combattants de Verdun et du Chemin des Dames . [ " Plaisir de Lire " , numéro 32 , automne 1975 ]
Un grand livre.
5/5 Lectures Françaises-1966.
.----. Après son " AGONIE DU MONT-RENAUD ",réédité il y a quelques années, le commandant Georges Gaudy, ancien rédacteur à l'Action Française, a fait paraître, chez le même éditeur, une nouvelle édition de l’œuvre publiée en 1921 par Plon. Il ne s'agit pas d'une simple réimpression, mais d'un livre entièrement revu et en partie récrit. " VERDUN ET LE CHEMIN DES DAMES " est un grand livre, que les anciens reliront avec émotion et que les jeunes, qui ne savent rien des sacrifices de leurs aînés, pourront lire avec profit. ( numéro 113-114 septembre-octobre 1966 notice non-signée de la chronique " Les livres dont on parle " qui à cette époque était en général rédigée par Henry Coston ).
Il a vécu ce qu'il raconte.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Pour ceux qui ont connu comme lui la vie des tranchées, les bombardements, l'attente de l'heure H les yeux rivés sur la montre, lors des attaques ou des coups de main, la boue, la vermine, les ravitaillements difficiles, l'artillerie amie qui tire trop court..., les récits de Gaudy ne trompent pas : ils émanent de quelqu'un qui a vécu ce qu'il raconte. A l'occasion du 50e anniversaire ( ndlr:édition de 1966, nous proposons ici une réimpression de 2001 ) de la bataille de Verdun, l'auteur a repris une partie de ses anciens textes. Qu'il en soit félicité et remercié ! . Que les jeunes lisent ces pages émouvantes et vraies. Ils apprendront à reconnaître la guerre que nous avons connue... et qu'ils ont tant de peine à comprendre, abusés par certains écrits qui dénaturent les faits et ne retiennent de la guerre qu'ont faite leurs aînés, que les aspects les plus méprisables. Peut-être comprendront-ils mieux à cette lecture ce qu'ils leur doivent, qu'ils soient vivants ou " morts au champ d'honneur "... ( numéro 5, février 1967 ).
Le meilleur
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. De tous les écrivains-soldats qui ont écrit leurs souvenirs au lendemain de la guerre, il est incontestablement le meilleur. Ceux qui ont lu, au sortir même de la grande tourmente, l'"AGONIE DU MONT-RENAUD", les "GALONS NOIRS", ou d'autres récits de la même veine, en ont gardé un impérissable souvenir. C'est que Gaudy ne retient pas seulement de ses récits le côté vaniteux, ou bestial, ou pessimiste, comme l'ont fait tant d'autres. Des sentiments élevés l'animent, qui le guident dans ses actes, même au milieu des pires détresses. Il avoue lui-même ses faiblesses ; il ne cherche pas à discréditer ses chefs. Les officiers et les sous-officiers qu'il décrit sont bien des nôtres, et quand il les admire, on sent qu'il dit vrai. Il reconnaît loyalement le courage de ses adversaires ; il respecte les blessés et les prisonniers et leur vient en aide : c'est la "guerre sans haine " qu'il poursuit par devoir. Il ne minimise pas les faits ; et si le langage des hommes qu'il côtoie est rude, il n'est pas inutilement grossier. ( numéro 5, février 1967 ).
L'auteur
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.---. Raconter l'histoire de la Première Guerre Mondiale représente pour les jeunes écrivains une tâche bien difficile. Leur jugement est le plus souvent faussé par des témoignages de rescapés, dont beaucoup sont suspects. Des anciens combattants s'imaginent --- de la meilleure foi du monde --- avoir été les témoins d'évènements dont ils ont entendu parler ; tandis que d'autres, par simple souci de gloriole, enjolivent leurs souvenirs. Il faudrait avoir la sagesse de recourir à ceux qui ont tenu au jour le jour un "carnet de campagne "...et ils sont peu nombreux. Avec Gaudy, ces erreurs ne risquent pas de se produire. Car Gaudy est un authentique ancien combattant, un vrai fantassin de première ligne, soldat de 2e classe, puis caporal, ayant appartenu à cette "piétaille" qui a inscrit des pages de gloire impérissables sur les drapeaux de nos régiments. (numéro 5, février 1967 ).