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Utoya - Norvège, 22 juillet 2011, 77 morts. Récit

Référence : 76202
1 avis
Date de parution : 22 août 2013
Éditeur : RING (EDITIONS)
EAN 13 : 9791091447089
Nb de pages : 432
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Description
Le 22 juillet 2011 à quarante kilomètres d'Oslo (Norvège), un homme de 32 ans est arrêté sur l'île d'Utoya, à 18h34. Il vient d'assassiner 77 personnes.
Rapports de police, dossier judiciaire, écrits intimes du meurtrier, témoignages de proches, d'experts, de survivants... Laurent Obertone a mené la première enquête d'investigation sur la vie d'Anders Breivik pour livrer, jusqu'aux expressions même des protagonistes, le récit électrique et impitoyable du plus grand massacre de masse contemporain. Depuis le cerveau du tueur norvégien, il lève le voile sur l'intimité et la fabrication mentale du bourreau, jusqu'aux heures sanglantes de l'été 2011.
"Il nous faut louer le travail titanesque de Laurent Obertone et la minutie exceptionnelle qu'il a développée pour reconstituer le parcours authentique d'Anders Breivik et des drames d'Utoya, jusque dans ses moindres détails." Stéphane Bourgoin.
TitreUtoya - Norvège, 22 juillet 2011, 77 morts. Récit
Auteur OBERTONE (Laurent)
ÉditeurRING (EDITIONS)
Date de parution22 août 2013
Nb de pages432
EAN 139791091447089
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)28
Largeur (en mm)138
Hauteur (en mm)220
Poids (en Kg)0.47
Les avis clients
Le portrait d'un tueur.
5/5 Présent Vendredi 1 Nov 2013 N 7972
A la fin du mois d'août, c'est un pavé qui voit le jour : "Utoya", Obertone écrit un récit à la première personne, où il se met dans la peau du tueur norvégien Anders Behring Breivik jusqu'à cette journée tragique du 22 juillet 20Il où il massacra 69 personnes, réunies sur l'île pour un meeting du parti travailliste (socialiste). Pour faire passer cet "extrême mégalomane" "par le prisme de l'intime", le jeune journaliste a épluché tous les rapports d'enquêtes et d'autopsies, les témoignages des survivants et surtout les 1515 pages du manifeste de Breivik ainsi que ses interrogatoires. Certains l'ont comparé à Truman Capote qui, dans "De sang-froid", en 1959, avait fait le récit du meurtre de quatre membres de la famille Clutter dans un hameau du Kansas. Mais la plupart des médias hurlent au scandale devant ce nouveau "point Godwin" norvégien. "Récit idéologique" ! Les Inrocks parlent de "la croisade néoréac de Laurent Obertone" tandis que Le Monde préfère le mépris du "pétard mouillé". Un militantisme inversé que l'auteur dénonce. "Sur Utoya et Breivik, tout a été dit, donc rien n'a été dit. Un massacre d'une telle ampleur signifie beaucoup de choses. Il est des sujets qui dépassent l'information, qu'on ne peut pas seulement laisser aux médias" dit-il dans une interview à "La Voix de la Russie". Sans chercher à moraliser, il décrit et interroge dans ce qu'il appelle ce "document littéraire", Breivik qui, en deçà de toute folie, s'est façonné sa propre morale devant "l'effondrement du capital social" que représente le multiculturalisme, aurait bel et bien pu exister "n'importe où". Richard Millet avait fait scandale en 2012 avec sa "Langue fantôme" suivi de "Eloge littéraire d'Anders Breivik" paru aux éditions Pierre-Guillaume de Roux, en puisant, dans la "perfection formelle" de ces meurtres, une dimension littéraire et interprétative sur le drame du multiculturalisme... Sans décolleter toutes les racines du mal qui sont d'ailleurs multiples, Obertone en montre déjà la naissance, en dressant cette genèse de la bête Breivik. Et ça ne passe pas non plus. (Extrait de l'article) <p align="right"> Marie Piloquet <a href= http://www.present.fr target=_blank> www.present.fr </a>