Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Urbain V le bienheureux

Référence : 42430
2 avis
Date de parution : 20 août 2010
Auteur : CHIRON (Yves)
EAN 13 : 9782916727653
Nb de pages : 338
20.50
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié aujourd'hui
Voir la disponibilité en magasin

Description
L'année 2010 célèbre le septième centenaire de la naissance du bienheureux Urbain V, un des derniers papes français d'Avignon.
Né au château de Grizac en Lozère dans le diocèse de Mende, capitale du Gévaudan, Guillaume Grimoard connaît une destinée exceptionnelle qu'Yves Chiron retrace ici à partir de nombreuses sources, d'anecdotes méconnues et dans un style propre à maintenir le lecteur sous le charme de ce grand languedocien. L'enfance et la jeunesse de Guillaume, son entrée dans la vie bénédictine, ses réalisations de Père Abbé à la tête de Saint-Germain d'Auxerre puis Saint-Victor de Marseille, ont convaincu son biographe du caractère unique d'un homme qui n'étant ni évêque, ni cardinal, se tient résolument étranger aux querelles de clans et ne doit sa carrière ni à l'Empereur, ni au roi de France.
Sa proximité avec l'Italie, Guillaume Grimoard l'acquiert à l'occasion de ses missions diplomatiques au service d'Innocent VI notamment comme légat à Naples. Élu pape en 1362, il prend le nom d'Urbain V parce que, dit-il, "tous les papes qui portèrent ce nom furent des saints."
Créateur de l'université de Cracovie en 1364, il relance le pèlerinage d'outre-mer pour secourir les chrétiens de Terre Sainte, réforme le clergé, s'attaque au népotisme et à la simonie, explore de nouvelles terres de mission et prend part à de nombreux projets architecturaux sans se dérober aux arbitrages douloureux de la Guerre de Cent Ans.
De retour à Rome après la vaillante reconquête du cardinal Albornoz, il repart en Avignon l'année de sa mort le 19 décembre 1370, de la maladie de la pierre.
Seul pontife avignonnais béatifié (en 1870 par Pie IX), d'innombrables lieux témoignent en France et en Europe de son extraordinaire rayonnement de serviteur de l'Évangile.  

Yves Chiron, né en 1960, est membre de la Société d'histoire religieuse de la France et directeur de la lettre d'informations religieuses Aletheia. Il a notamment publié chez Perrin La véritable histoire de sainte Rita (2001), Pie XI (2004), et Enquête sur les apparitions de la Vierge (2007).
TitreUrbain V le bienheureux
Auteur CHIRON (Yves)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution20 août 2010
Nb de pages338
EAN 139782916727653
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)18
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.40
Critique du libraire
Préface de Mgr François Jacolin. L´année 2010 marque le 7ème centenaire de la naissance du pape Urbain V, un des derniers papes français d´Avignon. Il connaît une destinée exeptionnelle : enfant, il eut pour parrain son oncle Elzéar de Sabran (qui avec sa femme Delphine obtiendra les honneurs des autels), il devient moine bénédictin puis abbé à Saint-Germain d´Auxerre puis à Saint-Victor de Marseille, légat du pape Innocent VI, il est élu pape en 1362 et meurt en 1370. Il quittera Avignon en 1367 pour réinstaller la papauté à Rome mais repart finalement en Avignon l´année de sa mort. Il sera béatifié par Pie IX en 1870. Cette biographie rend hommage à un pape aujourd´hui méconnu, créateur de l´université de Cracovie, réformateur du clergé (il s´attaque au népotisme et à la simonie), explorateur de nouvelles terres de mission, il prend également part à de nombreux projets architecturaux sans se dérober aux arbitrages de la Guerre de Cent Ans.
Les avis clients
Seul pape d’Avignon qui fut béatifié !
5/5 Politique magazine.
.----. Il n’est guère d’époque plus affreuse que le milieu du XIVe siècle : guerres, brigandages, famines, peste, avaient réduit la population d’Europe occidentale à près de sa moitié. Les Turcs avançaient. Les papes avaient fui Rome, en proie aux émeutes populacières et aux ambitions tyranniques. Guillaume Grimoard, né en Gévaudan il y a juste sept siècles, fut élu Souverain Pontife en 1362, quoique n’étant ni évêque ni cardinal, et prit le nom d’Urbain, manifestant ainsi son désir de rejoindre l’Urbs, mais il ne put se maintenir dans la Ville Éternelle. Ce bénédictin, juriste, diplomate, réformateur, fondateur et bâtisseur, est le seul pape d’Avignon qui fut béatifié, tardivement certes, grâce au souvenir qui persistait de lui entre Mende, Montpellier et Marseille. Yves Chiron nous le fait vivre presque au jour le jour, avec une érudition et un luxe de détails qui peuvent paraître parfois fastidieux, mais qui donnent au récit les couleurs du réel, tantôt éclatantes, tantôt ternes, tantôt sombres. Il rectifie au passage bien des inexactitudes et des idées préconçues, tant sur les événements que sur les mentalités du temps. Notons tout particulièrement le souci d’Urbain V de l’unité de l’Église (malheureusement, le Grand schisme menaçait) : rapprochement avec les orientaux, souhait de faire reprendre les croisades par l’ensemble des princes chrétiens, missions lointaines, ses tentatives jamais découragées de pacification entre adversaires : potentats italiens, Français et Anglais. Le Vatican – qu’il fut le premier à habiter – n’a pas oublié ses intentions ni ses méthodes. [ Yves Henri Allard dans Politique magazine, n° 89, octobre 2010 ]
Rigueur et minutie .
4/5 Homme Nouveau .
.----. Un pape français : Considéré par Michelet comme le meilleur pape d’Avignon, béatifié par Pie IX en 1870, Guillaume Grimoard nous est mal connu malgré une destinée exceptionnelle. Bénédictin, père abbé entreprenant, il sera aussi un serviteur du pape Innocent VI avant d’être élu au siège de Pierre en 1362. Il entreprend alors une vaste réforme du clergé, lutte notamment contre le népotisme et la simonie et installe l’université de Cracovie en 1364. Il meurt en Avignon le 19 décembre 1370. Pourquoi évoquer aujourd’hui ce pape bienheureux ? Tout simplement parce que l’on célèbre cette année le septième centenaire de la naissance de ce grand arbitre des rois, soucieux d’une véritable paix chrétienne. Comme l’écrit Mgr François Jacolin, évêque de Mende, dans sa préface, Yves Chiron a accompli avec cet ouvrage « un véritable travail de… bénédictin » qui « par sa rigueur et sa minutie » pourra « être un jalon utile – qui sait ? – vers la canonisation du bienheureux Urbain V ». À découvrir d’urgence. [ Philippe Maxence dans le numéro 1476 - 11 septembre 2010 de " L'Homme Nouveau ( 10 rue Rosenwald - 75015 - Paris ) ].