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Une larme m´a sauvée - Témoignage

Référence : 70861
1 avis
Date de parution : 1 avril 2012
Auteur : LIEBY (Angèle)
Collection : DOCUMENTS
EAN 13 : 9782352041924
Nb de pages : 234
17.00
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Description
La veille du 14 juillet, Angèle Lieby se rend aux urgences d'un hôpital de Strasbourg pour une mauvaise migraine. Son état s'aggrave et on doit la plonger dans un coma artificiel.
Quelques jours plus tard, les médecins n'arrivent pas à la réveiller : malgré toutes les stimulations, Angèle ne montre aucun signe de vie. "Il faut la débrancher !" finit-on par dire à son mari.
Pourtant, le jour anniversaire de son mariage, sa fille voit une larme perler au coin de sa paupière. Angèle est non seulement vivante, mais parfaitement consciente. Et ce depuis le premier jour.
Elle raconte ici son expérience hors du commun, celle d'une femme enfermée dans son propre corps qui entendait tout, ressentait tout, sans pouvoir réagir.
Une incroyable leçon de vie, d'amour et de courage.
Angèle Lieby vit près de Strasbourg. Emu par son histoire, Hervé de Chalendar, journaliste à L'Alsace, a écrit ce livre avec elle.
TitreUne larme m´a sauvée - Témoignage
Auteur LIEBY (Angèle)
ÉditeurARENES (EDITIONS DES)
Date de parution1 avril 2012
Nb de pages234
CollectionDOCUMENTS
EAN 139782352041924
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)130
Hauteur (en mm)211
Poids (en Kg)0.27
Critique du libraire
En collaboration avec Hervé de Chalendar. Angèle raconte la terrible maladie qui l'a plongée dans le coma, dans une nuit épaisse, emprisonnée dans son corps mais totalement consciente ! Un témoignage poignant et réaliste, un cri silencieux, une ode à la vie. Non, la vie n'est pas "quantifiée" par des machines ou des aides respiratoires ! Personne ne peut en disposer. "Je pleure dans ma prison intérieure", dit-elle, mais rien ne sort, rien n'est exprimé et pourtant une larme, une seule, réussit à déborder, son mari et sa fille l'aperçoivent et l'espoir renaît. Passionnant et très facile à lire, on pourra offrir ce livre à tour de bras !
Les avis clients
Incroyable
5/5 Fideliter N° 214 Juillet-Août 2013
Hospitalisée le 14 juillet 2009 pour de fortes migraines, Angèle Lieby se trouve plongée dans un coma artificiel. Loin de se réveiller elle s'enfonce dans une profonde léthargie : le corps médical la considère d'abord comme inconsciente, puis comme morte. Son mari est invité par un réanimateur à préparer ses obsèques et la possibilité d'un don d'organe est évoquée, puisque la comateuse est en passe d'être débranchée de son respirateur. Or, chose incroyable, alors qu'elle ne voit rien et qu'elle ne peut absolument pas bouger, Angèle est parfaitement consciente et entend tout. En réalité, elle est victime du syndrome de Bickerstaff. Son système immunitaire, en répondant de disproportionnée à un refroidissement a détruit la myéline, c'est-à-dire la substance blanche qui protège les fibres nerveuses, la rendant incapable de réagir aux stimulations même les plus douloureuses. Ce n'est qu'après dix jours qu'elle pourra se manifester à ses proches en pleurant à l'évocation de son anniversaire de mariage. Commence alors une longue rééducation à la respiration autonome, à la parole, à l'alimentation naturelle et à la marche. Tout ce qui paraît naturel pour un adulte doit être réappris, et à quel prix, dans ce qui ressemble plus à un long chemin de croix qu'à une marche triomphale où la vie reprendrait ses droits. Aux procédures standard que suivent les médecin s et les infirmières, Angèle oppose le point de vue du malade soumis à toutes sortes de tortures sans pouvoir réagir : lavage de sinus trachéotomie, dysfonctionnement de l'inhalateur, station assise inconfortable, ablation de la sonde stomacale. Sans accuser personne, elle en appelle à un sursaut d'humanité de la part d'un personnel médical souvent débordé. Les délicates questions du débranchement des malades et de la donation d'organe sont bien sûr, évoquées. Favorable aux dons d'organes, Angèle craint qu'on profite de son corps encore chaud pour y prélever un rein ou un cœur. Certes, la procédure légale et les examens médicaux obligatoires n'ont pas été mis en œuvre dans son cas, mais les réflexes conditionnés du corps médical en vue d'un don d'organe ne l'ont pas rassurée. Nous non plus. <p align="right">Abbé François Knittel N° 214 Juillet-Août 2013 de Fideliter (BP 118 - 92153 Suresnes Cedex)</a>