LES PIEDS-NOIRS ET DE GAULLE - AUX ALSACIENS PRÉVOYANTS
3/5 http://popodoran.canalblog.com/
.----. Dans Valeurs Actuelles du 31 décembre, M. François Broche, historien de bien mineure réputation s’en prend très vivement au fils du général Zeller et à tous ceux qui sont censés avoir haï « le plus illustre de tous les Français » !
Qu’on permette à un pied-noir d’honneur (selon le site algérien nationaliste Algérie patriotique) et à un défenseur historique de la communauté harkie, de réagir très brièvement, dans un premier temps aux élucucubrations de François Broche !
FB : « Contrairement à ce que prétend M. Zeller, de Gaulle n’a pas livré l’Algérie aux chefs terroristes. » Ferhat Abbas, ancien président du FLN et du GPRA, lui répond indirectement : « La France a commis un crime. Elle a livré le peuple algérien aux tueurs et aux assassins » (cité entre autre, par mon ami Maurice Calmein, Les français d’Algérie, édition Atlantis).
FB, toujours, qui évoque : « Une situation inextricable dont les premiers responsables sont les pieds-noirs, qui ont toujours refusé de prendre en compte la réalité démographique,… ».
Ah ! Ces foutus pieds-noirs qui aujourd’hui encore refusent de s’incliner sur la tombe de Qui-Vous-Savez à Colom-bey-les-Deux-Mosquées !
Chers compatriotes Alsaciens, ne faites pas comme eux et prenez donc acte dès aujourd’hui de la situation et des réalités démographiques de 2021 ! Relevé de l’état civil paru dans les Dernières Nouvelles d’Alsace du 6 janvier : Parmi les 7 naissances enregistrées à Colmar du 30 décembre au 3 janvier, 4 ont pour prénom (turc): Esma, Yanice, Ensar et Ayline.
Soyons donc prévoyants et planifions dès aujourd’hui la construction des édifices cultuels et culturels qui s’imposent !
Jean-Michel Weissgerber Colmarien de naissance (Colmar, le 6 janvier 2021 sur le blog de popodoran )
Les antigaullistes vus par un gaulliste ! !
3/5 Réseau Regain .
.----. Pour la première fois, paraît une
histoire des antigaullismes, synthèse
complète qui recense tous les courants
opposés d’une manière ou
d’une autre à l’action du général De
Gaulle. Voici un regard sur l’histoire
politique de la France au XXe siècle
qui s’appuie sur les oppositions au
gaullisme. En se fondant sur une
immense documentation, qui renouvelle
et enrichit un sujet qui n’avait
jamais été exploré en tant que tel,
l’étude de François Broche couvre
tous les aspects, des domaines politique,
militaire et économique jusqu’aux
sphères médiatique, culturelle
et intellectuelle.
L’antigaullisme précède le gaullisme,
tant il est vrai que, très tôt,
Charles De Gaulle a pratiqué l’art de
se faire des ennemis. Dès son plus
jeune âge, l’homme de l’appel de
1940 se révèle un non-conformiste
résolu, croyant en son étoile, dédaigneux
des critiques, n’hésitant jamais
à s’en prendre aux élites. L’appel du
18 juin fédère les antigaullismes de
l’époque: des partisans du maréchal
Pétain et de la collaboration aux
communistes, en passant par les
grands corps (administration, justice,
armée, Église…), les résistants de l’intérieur,
les émigrés en Angleterre et
aux États-Unis, et les partisans du
général Giraud. Puis, l’avènement de
la IVe République annonce les
années de la «traversée du désert».
Dès son retour au pouvoir, en 1958,
De Gaulle est à nouveau la cible
d’une coalition allant des communistes
à l’extrême droite, qui n’ont
jamais baissé pavillon. Durant quatre
ans, l’affaire algérienne alimentera les
haines et les hostilités. Mai 68 annonce
la fin du règne. Le coup de grâce
est donné en avril 1969 avec l’échec
du référendum, qui marque la victoire
des antigaullistes de tous les bords.
S’ouvre alors une période dominée
à la fois par la grande ombre du
Commandeur (mort en 1970), toujours
présent dans le débat politique
et dans l’imaginaire des Français, et
par un éloignement plus ou moins
marqué à l’égard de son héritage,
qu’illustrent, chacun à leur façon, les
successeurs de Charles De Gaulle à la
présidence de la République.
L’auteur se place dans une perspective
a priori fertile, consistant à
regarder l’histoire contemporaine de
la France sous l’angle inverse de celui
du roman national. L’ouvrage est
documenté, construit et écrit de façon
suffisamment limpide pour une lecture
agréable.
Il soulève toutefois une question
fondamentale sur la démarche intellectuelle
de l’auteur. Si son objet
d’étude est à l’évidence riche
(quoique très étendu), son approche
intrigue. Car il aurait fallu un auteur
qui ne soit ni antigaulliste, ni surtout
gaulliste! Or, François Broche semble
tellement admirer le Général qu’il en
perd cette faculté à comprendre les
logiques de ses opposants. Pierre
Mendès France devient gaulliste dans
son antigaullisme, François Mitterrand
bafouille avant de parler en tribune,
le jour de l’investiture parlementaire
de De Gaulle (lequel n’a
jamais éternué, postillonné ni baillé
en une quelconque occasion), les
écrivains réfugiés à New York (Maurois,
Romains) deviennent des résistants
de salon, gonflés de gloire, de
vanité et d’antigaullisme… Bref, la
galerie de portraits propose des personnages
respectables, mais qui n’ont
pas compris pourquoi il fallait être
gaulliste. Curieuse démarche d’historien…
encore trop de passion peut-être!
[ Notes de lectures de Georges Leroy
des mois de septembre-octobre 2007 sur le site " Réseau Regain " ]