« L’État souverain, l’État créateur ... »
4/5 LA FAUTE A ROUSSEAU.
.----. Vous aimez profondément votre pays et vous vous inquiétez pour son avenir ? Vous êtes déçu par la démocratie à la française ? Vous êtes atterré par la médiocrité du personnel politique aux affaires et dans l’opposition ? Vous estimez que les partis politiques accaparent le pouvoir sans pour autant représenter les intérêts des citoyens ?
Si la réponse est « oui » à au moins une de ces questions, je vous suggère la lecture d’un petit ouvrage revigorant réalisé par un groupe du cercle Vauban, intitulé « Une espérance pour la France: la monarchie ».
Il peut paraître extravagant de vanter, 226 ans après la mort de Louis XVI, 171 ans après la chute de Louis-Philippe, un tel système politique, auquel sont encore associés, dans l’esprit de beaucoup, les idées d’arbitraire, d’archaïsme, de privilèges, et d’abus de toutes sortes. C’est oublier qu’une part importante des pays européens concilient démocratie, libertés publiques et monarchie, et que ces nations se montrent très attachées à leur famille régnante. C’est oublier également un peu vite que la monarchie française a conduit notre patrie au premier rang des nations, au long de quinze siècles de stabilité dynastique. La conjoncture nationale incertaine, trouble et dangereuse qui s’impose à nous révèle impitoyablement non seulement la médiocrité des hommes, mais aussi et surtout les failles énormes d’un système politique à bout de souffle, et par conséquent l’urgence brûlante d’un véritable changement de nos institutions.
Les rédacteurs de « Une espérance pour la France », au fil d’un travail précis et argumenté, proposent une réflexion en profondeur sur les besoins réels des français en matière de gouvernement, de libertés publiques, de prise en compte des grands défis contemporains dans le respect affirmé de notre identité et de notre indépendance : c’est ainsi par exemple que sont abordées les questions relatives à l’endettement national, la souveraineté, la restauration économique, les valeurs fondatrices de la nation, le patrimoine national, le problème des institutions européennes…Rien n’est esquivé, et la démarche reste toujours empreinte à la fois de lucidité et d’optimisme, car les rédacteurs sont guidés par l’attachement au réel, aux antipodes de toute idéologie. En effet, et ce n’est pas le moindre de ses mérites, cette démarche est une réponse remarquable de bon sens et de sérénité à l’athéisme d’État qui prévaut toujours chez nous, et aux mythes de l’illusion démocratique, que sont, comme l’a écrit Denis Sureau, l’État souverain, l’État créateur, l’État rédempteur. ¦ [ Signé Claude Wallaert le vendredi 19 avril 2019 sur le blog " La Faute à Rousseau " ]