Lorsque le dollar, monnaie de l'Empire, a été coupé de toute référence à l'or en 1971, les détenteurs des pouvoirs académique et politique ont réagi d'une façon inappropriée en s'engageant dans une entreprise de dérégulation et de libéralisation de la finance et en réaffirmant une confiance aveugle dans les mécanismes de marché, alors que les opérateurs de ce marché étaient déjà en situation de le contrôler, et que de la monnaie, objet des transactions, ne pouvait plus à aucun titre, relever du concept de marché. Elle était en effet définitivement confirmée comme une institution, et non plus comme un bien.
La lecture, partielle ou complète de ce livre, change définitivement le regard que l'on porte à certaines idées reçues extrêmement répandues et souvent inconscientes, que l'on appelle des paradigmes, et comme le souligne le préfacier, « ce livre pose le socle théorique d'un futur combat libérateur pour les peuples contre les réseaux oligarchiques mondiaux ». Il ouvre des perspectives considérables qui permettront de développer de nouveaux outils, de nouvelles méthodes, pour corriger les dérives du système monétaire et financier actuel, le rendre plus juste, plus sécurisé, plus efficient, plus neutre dans ses interactions avec l'économie réelle.
"L'auteur propose au lecteur une vision synthétique originale et une architecture logique et parfaitement mathématisable du système monétaire actuel constitué à présent, quasi universellement, par des monnaies-dettes créées ex nihilo par les banques à chaque fois quelles ouvrent à un emprunteur une ligne de crédit."
Philippe Bourcier de Carbon
Jean Rémy, ancien banquier international, spécialiste des systèmes d'information bancaire, il a créé il y a une trentaine d'années la théorie structurale de la monnaie qui a de nombreuses applications. Aujourd'hui en retraite, il est conférencier, et milite pour une moralisation de la finance et de la banque.