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Terres de soleil et de sommeil (Ed. 1908)

Référence : 111956
1 avis
Date de parution : 1 octobre 2016
Collection : HISTOIRE
EAN 13 : 9782019534172
Nb de pages : 276
17.40
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Description
Sommaire :
Le sourire de l'Afrique
Sama
La bataille de Marathon
Impressions de Laï
Per iter tenebricosum
L'adieu aux barbares
Epilogue
Appendice
TitreTerres de soleil et de sommeil (Ed. 1908)
Auteur PSICHARI (Ernest)
ÉditeurHACHETTE BNF (EDITIONS)
Date de parution1 octobre 2016
Nb de pages276
CollectionHISTOIRE
EAN 139782019534172
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)156
Hauteur (en mm)234
Poids (en Kg)0.41
Critique du libraire
" Ce livre est une série de notations sur l'âme des tribus rencontrées, une suite de croquis, des tableaux vus avec ampleur et précision à la fois . A l'observation, se joignent les mouvements de l'âme . "
Les avis clients
"Cette terre insigne nous rend meilleurs, nous exalte et nous élève au dessus de nous-mêmes."
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Ernest Psichari revient de Beauvais avec ses galons de caporal-chef . Va-t-il quitter l'armée ? - Non, il décide de se rengager . Il s'était virilisé, il avait aimé ce qu'il y avait de rude dans la vie militaire . Il y voyait : "une épreuve où l'on pouvait mesurer la trempe des âmes". Il aimait aussi "ces jours teints uniformément d'une belle couleur sévère et sombre." Mais il désire changer d'arme et passer dans l'artillerie coloniale pour pouvoir faire partie de l'expédition du Congo préparée par le Colonel Lenfant . Pour cela, il est obligé de rendre ses galons et se retrouve à Lorient simple soldat . Il y passe une année pénible au terme de laquelle il part avec le colonel Lenfant, chef de la mission du Haut Logone . L'expédition arrivée à Brazzaville en septembre 1906, reviendra à Bordeaux, en janvier 1908 après avoir parcouru 130.000 km2 de territoire, afin d'y reconnaître les routes et d'en établir les cartes . Pour Psichari cette année dans un milieu nouveau, dans un pays dont la beauté va le saisir, est une année de bonheur . Affronté à des sensations extrêmement variées, il écrit . Ce sera "Terres de soleil et de sommeil". Ce livre est une série de notations sur l'âme des tribus rencontrées, une suite de croquis, des tableaux vus avec ampleur et précision à la fois . A l'observation, se joignent les mouvements de l'âme . Mais ce n'est là qu'une ébauche de la facilité avec laquelle Psichari passera plus tard des détails du voyage à la méditation . Ici, c'est sa sensibilité qui se manifeste, sa curiosité, son sens artistique . Ces pages où des scènes apparemment sans lien se succèdent, rendent aujourd'hui un son un peu précieux . On sent l'influence de Barrès, et aussi celle des symbolistes . Les sensations visuelles laissent souvent la place aux sensations auditives . Le silence de l'Afrique est pour Psichari une découverte : "Tout se tait, écrit-il, et ce silence est un drame". Mais l'observateur minutieux de "Terres de soleil et de sommeil" n'est pas encore le centurion Maxence : "J'admirais sans être ému ; je voulus une découverte prudente, et classer seulement, en amateur, les émotions quotidiennes . Je voulus jouir, sans plus." Il n'en restera pas longtemps là . Cette Afrique qu'il regarde d'abord en curieux, il va s'y attacher : "Cette terre insigne nous rend meilleurs, nous exalte et nous élève au dessus de nous-mêmes." Il y découvre avec émotion les traces des premiers pionniers : "Ce que j'ai trouvé de plus beau dans ces domaines, c'est le souvenir de ces hommes qui sont venus de la terre natale pour y mourir obscurément . Loin de la vie mondaine et sentimentale, je suis ramené par eux, à la vie même, à la source même de la vie." Au cours de ce premier séjour en Afrique Psichari ne pense pas à la foi catholique . Surpris par une carte de son ami Maritain qui s'est converti et lui écrit : "J'espère que tu nous reviendra de ces solitudes croyant en Dieu". Il répond : "Je ne pense pas que l'Afrique puisse rendre chrétien . Quant au sentiment de solitude qu'on y éprouve, il est plus propre à susciter l'orgueil humain qu'a nous inciter à la chrétienne humilité . Je suis attiré par la maison, mais je n'y entre pas." [ extrait d'un long article (11 pages) signé A. Perrachon dans " Plaisir de Lire " , numéro 31 , grandes vacances 1975 ]