Mourir à trente ans ou moins, en pleine ascension, sur le chemin de la reconnaissance ou de la gloire, loin de son apogée ; ne pas avoir le temps d'exprimer son immense talent, de vivre sa passion ou aller au bout de son ambition ; tel est le destin commun de ces personnages qui ont réellement vécu et dont ce livre croise les parcours en disséquant les éléments majeurs de leurs trop brèves vies qui s'apparentent à des symphonies inachevées - un clin d'oeil à Franck Schubert, mort à 31 ans.
Ils sont dix hommes et cinq femmes : les musiciennes La Malibran et Ginette Neveu, les peintres Masaccio et Géricault, les écrivains La Boétie, Vauvenargues, John Keats, Marie Bashkirtseff, Raymond Radiguet et Albertine Sarrazin, les scientifiques Evariste Galois et Xavier Bichat, les trois sportifs de haut niveau Louis Lachenal, Hélène Boucher et Alain Colas. Leur mort a transformé leur vie en destin ; quinze destins brisés, quinze tragédies.
Les mots de la musique, la musique des mots... Violoniste dans une vie antérieure, Jean-Marie Le Dizès, après une carrière d'ingénieur, a conservé le goût de l'antimétabole et de la métaphore musicale. Il a fait le choix de ces quinze symphonies inachevées pour leur caractère impétueux et singulier, leurs partitions en solo, leur variété mélodique, leur déroulement follement erratique, leur denouement pathétique. Autant d'éléments émotionnels qui ont captivé l'auteur et ne devraient pas laisser le lecteur insensible.