Une page d'histoire passionnante !
5/5 1.2.3.LOISIRS
.----. Patrick Delon, président de l'Association des Amis de La Varende, regroupe les écrits de l'écrivain concernant le corsaire Robert Surcouf.
Le lecteur découvre un homme terrible au combat, toujours vainqueur, vénéré de ses matelots, et doux, rêveur, paresseux même quand il n'est pas sur son bateau. On apprend certains termes de la marine à voile, la différence entre « corsaires » et « pirates », le rôle joué par ces hommes face à l'Anglais l'ennemi héréditaire, mieux équipé mais moins rusé.
Une page d'histoire passionnante ! La rencontre avec Napoléon Bonaparte est particulièrement savoureuse et la prise du navire le Kent, un événement national.
Les « coups d'éclats » de Surcouf sont prétextes pour illustrer le caractère entier du corsaire avec lequel La Varende partage la même passion pour la mer, les marins et les bateaux.
Les dessins raffinés et élégants de Daniel Lordey agrémentent la lecture.
Bien que la couverture puisse attiser la curiosité des plus jeunes, ce livre n'est pas roman mais un regroupement de textes.
Ainsi, il s'adresse davantage à tous les amoureux de la marine, les malouins (bien sûr) et les jeunes qui souhaiteront approfondir leur connaissance et que cette belle langue française ne rebutera pas. [ Livre présenté ainsi par " 1.2.3.LOISIRS " site de conseils pour la lecture des plus jeunes ]
Le plus prestigieux des corsaires français .
5/5 Lecture et Tradition .
.----. Fils de marin, petit-fils du contre-amiral Camille Fleuriot de Langle qui lui raconta de nombreuses histoires de mer, passionné par la marine bien que sa santé fragile l'écartât de la navigation, Jean de La Varende était particulièrement bien placé pour évoquer la figure de Surcouf, qui est, avec Jean Bart, le plus prestigieux des corsaires français. Le style libre et alerte du conteur est parfaitement adapté aux récits de coups de main sur mer, le corsaire étant, comme chacun sait, un honorable combattant et non un pirate, hors-la-loi destiné à être pendu à la grande vergue d'un vaisseau. ..... ******** ..... Et pourtant, tout semble opposer l’écrivain et son personnage : chantre de la fidélité royaliste, l’auteur des Manants du roi était un catholique traditionnel qui ne cessait de rappeler la grandeur et les bienfaits de l’Église. Robert de Surcouf de Boisgris descendait d’une famille installée à Saint-Malo dès le début du XVIIe siècle. Lorsque Bonaparte lui demanda s’il tenait à cette bourgeoisie malouine anoblie globalement par Louis XIV, il s’inclina en répondant : « Peut-être d’un peu plus loin, citoyen Premier Consul. » Mais Surcouf ne regratta pas l’Ancien Régime ; il se montra même fidèle à la mémoire de Napoléon jusqu’à refuser de paraître à un banquet offert au duc d’Angoulême par sa ville natale, en 1817. ..... ******** ..... La Varende appréciait l’intelligence et le courage de Surcouf ; il était séduit plus encore par son panache, son désintéressement et son grand cœur qu’on retrouve dans tous ses exploits. ..... ******** ..... L’ouvrage se présente sous la forme d’un recueil de textes assez courts qui peignent l’homme, souvent surprenant, le marin exceptionnel, manœuvrier habile et combattant intrépide. Citons Une poursuite et La prise du Kent, un exploit qui provoqua la fureur britannique. Le navire anglais Kent jaugeait 1200 tonneaux, il était armé de 38 canons et transportait 437 combattants. Surcouf commandait la Confiance, une corvette de 350 tonneaux, armée de 18 pièces, avec 130 hommes à bord. Il réussit à esquiver le feu de l’ennemi ; il l’aborda et le contraignit à la reddition après un combat acharné qui dura trois heures. Surcouf empêcha toute violence inutile – il y avait des dames à bord – et les Anglais rendirent hommage à l’esprit chevaleresque de leur adversaire. .----------------------------- . [ Claude Jaque dans le numéro 34-NS : décembre 2014 de " Lecture et Tradition " ( tous les numéros disponibles de notre revue sont en vente sur ce site ) ].
Entrain et courage pour notre jeunesse .
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Voici rassemblés par ses amis tous les textes que cet auteur bien connu avait écrits sur le roi des corsaires ! Cette compilation d'articles et de chapitres, illustrés par le trait sûr de Daniel Lordey feront la joie des amateurs de La Varende et des marins. La figure de ce héros intrépide devrait donner entrain et courage à notre jeunesse ! . ******. . . POUR QUI CE LIVRE ? Pour tous à partir de 15 ans. [ numéro 170 - décembre 2014 de " Plaisir de Lire " ( 31 rue Godot de Mauroy - 75009 - Paris ) le numéro 5 euros ; l'abonnement 21 euros ].
L'esprit battant de l'ancienne France (2).
5/5 Minute .
.----. Surcouf infligea des dommages considérables à l'Angleterre, au temps où Napoléon avait décrété le Blocus continental. A eux seuls en cinq ans, les corsaires bretons coulèrent ou arraisonnèrent 2200 navires, mettant en danger, à force de courage tranquille le lucratif commerce de la City. En parlant des gloires françaises, La Varende a ces mots pieusement recueillis par l'architecte de ce livre Patrick Delon : " Le cœur ne s'instruit pas, il se nourrit et son pain, c'est la générosité et la vaillance. Nos pères se targuaient de l'avoir bien né et bien placé et dédaignaient un peu tout le reste. Le cerveau se trompe souvent : le cœur jamais ". Tel est, toujours vivant sans doute, l'esprit battant de l'ancienne France. ( signé Joël Prieur dans " Minute " numéro 2699 du 24 décembre 2014 - vous pouvez demander un spécimen de cet hebdomadaire en écrivant : 14 rue Edmond Valentin - 75007 - Paris ).
L'esprit battant de l'ancienne France .
5/5 Minute .
.----. La très dynamique association des Amis de Jean de La Varende vient encore d'inventer un nouveau livre à son auteur fétiche. Cette fois, c'est un Surcouf fait de plusieurs évocations du Corsaire réunies dans ce volume pour la librairie. C'est un petit trésor, un beau cadeau de Noël pour les adolescents. Jean de La Varende était le petit fils de l'Amiral Fleuriot de Langle ; très lié, par sa famille, au monde de la marine, il exécutait depuis l'enfance de magnifiques et très précises maquettes, connaissant à la perfection les noms techniques des différentes parties du bateau et bien sûr, en sus, l'argot des gabiers. Reconstituant minutieusement et sur mesures le combat entre LA CONFIANCE, trois mats appartenant à Surcouf et LE KENT, lourd navire de la Compagnie des Indes, le patient fabricant de maquette raconta l'abordage avec une précision à nulle autre pareille. ( suite ... ).