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Surcouf

Référence : 85511
5 avis
Date de parution : 16 octobre 2014
EAN 13 : 9791090029866
Nb de pages : 112
15.00
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Description
Roi des corsaires, né et mort à Saint-Malo, Robert Surcouf (1778-1827) appartient à la famille du grand navigateur Duguay-Trouin par sa mère. Embarqué à treize ans sur un navire côtier, il part pour les Indes, voyage à Madagascar et à Maurice avant de prendre le commandement de L'Émilie en 1795, avec laquelle il réalise ses premiers abordages. Son audace fait subir de très lourdes pertes aux Anglais qui mettent sa capture à prix. C'est avec La Confiance en 1800 qu'il entre dans la légende en s'emparant du Kent avec ses 180 hommes d'équipage. Rentré à Saint-Malo couvert de richesses, il repart en 1807 sur Le Revenant, s'emparant d'énormes cargaisons de riz avant de repasser par Maurice et de jeter définitivement l'ancre en sa cité natale.
Voici donc, contées par Jean de La Varende, les multiples facettes de "l'une des figures les plus puissantes de nos gloires maritimes, archétype du marin français : non pas du général, du stratège, mais bien du matelot, de l'homme de mer de chez nous, dans sa verve, sa témérité, sa gaieté et aussi sa générosité. Quand il dépose ses armes, ce batailleur redevient intelligent et sensible. "Légèreté française" disent nos ennemis... Peut-être, mais sans doute plus sûrement, terme de cette éducation aristocratique dont tous faisaient preuve du haut en bas de la société et qui répudie la haine comme la plus grave des inélégances." 
Romancier, biographe, historien, membre de l'Académie Goncourt et de l'Académie de Marine, Jean de La Varende (1887-1959) s'est attaché à l'évocation du terroir normand et de ses traditions avec une prédilection particulière pour la mer et les marins. Via Romana a publié depuis 2010 Mes plus beaux Noëls, Mes plus beaux contes sacrés, Mes petits contes marins, et Les Manants du Roi.
Illustrations de Daniel Lordey, peintre de l'Armée
Préface de l'amiral Stanislas de La Motte
Avant-propos de Patrick Delon, secrétaire général de l'association "Présence de La Varende".
TitreSurcouf
Auteur LA VARENDE (Jean de)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution16 octobre 2014
Nb de pages112
EAN 139791090029866
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)148
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.17
Critique du libraire
14 - 15 ans. L'épopée d'une grande figure de la marine française contée par l'un des plus extraordinaires romanciers du XXème siècle.
Les avis clients
Une page d'histoire passionnante !
5/5 1.2.3.LOISIRS
.----. Patrick Delon, président de l'Association des Amis de La Varende, regroupe les écrits de l'écrivain concernant le corsaire Robert Surcouf. Le lecteur découvre un homme terrible au combat, toujours vainqueur, vénéré de ses matelots, et doux, rêveur, paresseux même quand il n'est pas sur son bateau. On apprend certains termes de la marine à voile, la différence entre « corsaires » et « pirates », le rôle joué par ces hommes face à l'Anglais l'ennemi héréditaire, mieux équipé mais moins rusé. Une page d'histoire passionnante ! La rencontre avec Napoléon Bonaparte est particulièrement savoureuse et la prise du navire le Kent, un événement national. Les « coups d'éclats » de Surcouf sont prétextes pour illustrer le caractère entier du corsaire avec lequel La Varende partage la même passion pour la mer, les marins et les bateaux. Les dessins raffinés et élégants de Daniel Lordey agrémentent la lecture. Bien que la couverture puisse attiser la curiosité des plus jeunes, ce livre n'est pas roman mais un regroupement de textes. Ainsi, il s'adresse davantage à tous les amoureux de la marine, les malouins (bien sûr) et les jeunes qui souhaiteront approfondir leur connaissance et que cette belle langue française ne rebutera pas. [ Livre présenté ainsi par " 1.2.3.LOISIRS " site de conseils pour la lecture des plus jeunes ]
Le plus prestigieux des corsaires français .
5/5 Lecture et Tradition .
.----. Fils de marin, petit-fils du contre-amiral Camille Fleuriot de Langle qui lui raconta de nombreuses histoires de mer, passionné par la marine bien que sa santé fragile l'écartât de la navigation, Jean de La Varende était particulièrement bien placé pour évoquer la figure de Surcouf, qui est, avec Jean Bart, le plus prestigieux des corsaires français. Le style libre et alerte du conteur est parfaitement adapté aux récits de coups de main sur mer, le corsaire étant, comme chacun sait, un honorable combattant et non un pirate, hors-la-loi destiné à être pendu à la grande vergue d'un vaisseau. ..... ******** ..... Et pourtant, tout semble opposer l’écrivain et son personnage : chantre de la fidélité royaliste, l’auteur des Manants du roi était un catholique traditionnel qui ne cessait de rappeler la grandeur et les bienfaits de l’Église. Robert de Surcouf de Boisgris descendait d’une famille installée à Saint-Malo dès le début du XVIIe siècle. Lorsque Bonaparte lui demanda s’il tenait à cette bourgeoisie malouine anoblie globalement par Louis XIV, il s’inclina en répondant : « Peut-être d’un peu plus loin, citoyen Premier Consul. » Mais Surcouf ne regratta pas l’Ancien Régime ; il se montra même fidèle à la mémoire de Napoléon jusqu’à refuser de paraître à un banquet offert au duc d’Angoulême par sa ville natale, en 1817. ..... ******** ..... La Varende appréciait l’intelligence et le courage de Surcouf ; il était séduit plus encore par son panache, son désintéressement et son grand cœur qu’on retrouve dans tous ses exploits. ..... ******** ..... L’ouvrage se présente sous la forme d’un recueil de textes assez courts qui peignent l’homme, souvent surprenant, le marin exceptionnel, manœuvrier habile et combattant intrépide. Citons Une poursuite et La prise du Kent, un exploit qui provoqua la fureur britannique. Le navire anglais Kent jaugeait 1200 tonneaux, il était armé de 38 canons et transportait 437 combattants. Surcouf commandait la Confiance, une corvette de 350 tonneaux, armée de 18 pièces, avec 130 hommes à bord. Il réussit à esquiver le feu de l’ennemi ; il l’aborda et le contraignit à la reddition après un combat acharné qui dura trois heures. Surcouf empêcha toute violence inutile – il y avait des dames à bord – et les Anglais rendirent hommage à l’esprit chevaleresque de leur adversaire. .----------------------------- . [ Claude Jaque dans le numéro 34-NS : décembre 2014 de " Lecture et Tradition " ( tous les numéros disponibles de notre revue sont en vente sur ce site ) ].
Entrain et courage pour notre jeunesse .
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Voici rassemblés par ses amis tous les textes que cet auteur bien connu avait écrits sur le roi des corsaires ! Cette compilation d'articles et de chapitres, illustrés par le trait sûr de Daniel Lordey feront la joie des amateurs de La Varende et des marins. La figure de ce héros intrépide devrait donner entrain et courage à notre jeunesse ! . ******. . . POUR QUI CE LIVRE ? Pour tous à partir de 15 ans. [ numéro 170 - décembre 2014 de " Plaisir de Lire " ( 31 rue Godot de Mauroy - 75009 - Paris ) le numéro 5 euros ; l'abonnement 21 euros ].
L'esprit battant de l'ancienne France (2).
5/5 Minute .
.----. Surcouf infligea des dommages considérables à l'Angleterre, au temps où Napoléon avait décrété le Blocus continental. A eux seuls en cinq ans, les corsaires bretons coulèrent ou arraisonnèrent 2200 navires, mettant en danger, à force de courage tranquille le lucratif commerce de la City. En parlant des gloires françaises, La Varende a ces mots pieusement recueillis par l'architecte de ce livre Patrick Delon : " Le cœur ne s'instruit pas, il se nourrit et son pain, c'est la générosité et la vaillance. Nos pères se targuaient de l'avoir bien né et bien placé et dédaignaient un peu tout le reste. Le cerveau se trompe souvent : le cœur jamais ". Tel est, toujours vivant sans doute, l'esprit battant de l'ancienne France. ( signé Joël Prieur dans " Minute " numéro 2699 du 24 décembre 2014 - vous pouvez demander un spécimen de cet hebdomadaire en écrivant : 14 rue Edmond Valentin - 75007 - Paris ).
L'esprit battant de l'ancienne France .
5/5 Minute .
.----. La très dynamique association des Amis de Jean de La Varende vient encore d'inventer un nouveau livre à son auteur fétiche. Cette fois, c'est un Surcouf fait de plusieurs évocations du Corsaire réunies dans ce volume pour la librairie. C'est un petit trésor, un beau cadeau de Noël pour les adolescents. Jean de La Varende était le petit fils de l'Amiral Fleuriot de Langle ; très lié, par sa famille, au monde de la marine, il exécutait depuis l'enfance de magnifiques et très précises maquettes, connaissant à la perfection les noms techniques des différentes parties du bateau et bien sûr, en sus, l'argot des gabiers. Reconstituant minutieusement et sur mesures le combat entre LA CONFIANCE, trois mats appartenant à Surcouf et LE KENT, lourd navire de la Compagnie des Indes, le patient fabricant de maquette raconta l'abordage avec une précision à nulle autre pareille. ( suite ... ).