Après la campagne de la première Légion devant Moscou en 1941 (Fayard) et les combats de la "Légion perdue" contre les partisans soviétiques dans les forêts de Biélorussie en 1942 (Ed. Grancher), voici le troisième volet de l'histoire des volontaires français du front de l'Est, qui se déroule en 1943.
Ce volume raconte dans ses détails, parfois pittoresques et toujours dramatiques, l'aventure du IIIe bataillon de la Légion française, laquelle constitue le 638e régiment d'infanterie français de l'armée allemande. Ce bataillon va être confronté à des adversaires de plus en plus nombreux et de plus en plus mordants.
Au capitaine Demessine, un officier de réserve qui n'a pas su s'imposer, va succéder à sa tête le chef de bataillon Panné, un saint-cyrien très compétent qui saura restaurer la cohésion, aidé par plusieurs autres officiers d'active de l'armée française, venus à la LVF par le biais de la Légion tricolore désormais dissoute. Pourtant, l'unité n'est pas dépolitisée à la base, puisque les trois quarts des hommes de troupe et des sous-officiers possèdent la carte du PPF. Jacques Doriot lui-même est pendant la plus grande partie de l'année officier de renseignements du bataillon.
Aux ordres de leurs nouveaux chefs, les légionnaires du IIIe bataillon retrouvent l'allant nécessaire pour se battre contre les partisans en Russie centrale, puis en Biélorussie, où ils retrouvent leurs camarades du Ier bataillon, eux aussi engagés contre les bandes d'irréguliers. Dans la neige des forêts hostiles ou sous le soleil d'un été brûlant, ils connaissent patrouilles, guerre des mines, embuscades, attaques de postes, grandes opérations d'encerclement, alors que la situation militaire se dégrade sans cesse sur le grand front pour les Allemands et leurs alliés, à Stalingrad, à Koursk, partout...