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Soixante ans de religion conciliaire - Sédépleinisme & Sédévacantisme - Constats - Questions - 1958 - 2018

Référence : 94862
5 avis
Date de parution : 1 janvier 2020
EAN 13 : 9782956767442
Nb de pages : 468
22.00
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Description
Des fidèles, Tertiaires dominicains et Tertiaires franciscains, sous le nom de Collectif Saint Robert Bellarmin (CSRB), décrivent et exposent deux courants d'idées face à soixante ans de religion conciliaire : la position sédépleiniste (celle de la FSSPX) et la position sédévacantiste, avec une vraie perspicacité...
Du véritable esprit français, combatif et très déterminé. À lire sans modération pour garder les idées claires et fermes.
TitreSoixante ans de religion conciliaire - Sédépleinisme & Sédévacantisme - Constats - Questions - 1958 - 2018
Auteur COLLECTIF SAINT ROBERT BELLARMIN
ÉditeurCASTRORUM ACIES ORDINATA (EDITIONS)
Date de parution1 janvier 2020
Nb de pages468
EAN 139782956767442
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)27
Largeur (en mm)152
Hauteur (en mm)215
Poids (en Kg)0.71
Critique du libraire
Cinquième édition en janvier 2020
Les avis clients
Excellent ouvrage
5/5 Olivier
excellent ouvrage qui traite avec intelligence, exhaustivité, concision et érudition de la question de la papauté et de son infaillibilité en fournissant des explications théologiques pertinentes et des récits historiques édifiants illustrant la vérité centrale de cet ouvrage : "la foi d'un pape ne peut défaillir"
un excellent ouvrage, et un divagateur...
5/5 jean marie
L'ouvrage est excellent mais ne peut être exhaustif.. et ce "cher" "laurier" (Laurent Morlier) devrait s'appliquer le vieux proverbe tahitien: "quand on a le cul merdeux, on ne monte pas au cocotier!" car sa prose "de simple laic", est radicalement confuse, tout comme ses "positions" , qui ont considerablement varié, en passant par le délire du survivantisme...
Et l'indéfectibilité de l'Église ??
1/5 Yvan
Ce livre, comme indiqué par Laurier ci-dessus, ne répond rien au problème de l'indéfectibilité de l'Église, problème essentiel masqué et tu par tous les sedevacantistes. J'aimerais leur rappeler que leur position est d'ores et déjà condamnée par PIE IX en 1873 ! : Cette position/hypothèse a été condamnée d’avance par Pie IX, comme « blasphématoire » dans l’encyclique de 1873 (21 novembre) Et si multa luctuosa. "...par une audace incroyable, ils soutiennent que le Pontife romain, aussi bien que tous les évêques ensemble, les prêtres associés à eux dans l’unité de foi et de communion, sont tombés dans l’hérésie en acquiesçant aux définitions du concile œcuménique du Vatican et en les professant. C’est pourquoi ils nient aussi l’indéfectibilité de l’Église, disant avec blasphème qu’elle a péri dans l’univers entier, et que par conséquent son Chef visible et les évêques ont fait défection. De là ils infèrent pour eux la nécessité de restaurer un épiscopat légitime en la personne de leur pseudo-évêque… » (Pie IX, encyclique Etsi multa luctuosa du 21 novembre 1873, condamnant les Vieux-catholiques.) Si on doit légitimement résister aux traitres et aux modernistes qui trahissent la véritable doctrine catholique, au cœur même de l’Église pour la détruire, et les démasquer, il n’est en revanche plus catholique du tout de rejeter EN BLOC toute l’Église après Pie XII, comme fausse, invalide, sectaire, car c’est impie et blasphématoire. L’Église véritable, dans sa hiérarchie, ne peut pas périr dans l’univers entier : c’est ce qu’enseigne, et condamne, très clairement PIE IX (cf. ci-dessus) ! Mais c’est pourtant ce que nous disent les sedevacantistes !?
Les excès nuisent .
1/5 Philippe Toulon.
Une fois de plus les excès sédévacantistes ... Tout cela nuit énormément à nos idées et sème la division . Je ne serai pas surpris d'apprendre un jour qu'il y a dessous quelqu'un comme Félix Causa dans l'ex Sous la Bannière ...c'est triste .
Livre confus et "indigeste"....
1/5 Laurier
Si ce livre s'était contenté de montrer les grands désordres dans l'Église d'aujourd'hui depuis 60 ans, et les difficultés posées ainsi à la conscience catholique, il aurait sans doute oeuvré utilement. Malheureusement, les auteurs (qui ne sont que de simples laïcs), entendent aller beaucoup plus loin en affirmant que depuis la mort de PIE XII, l'Église catholique authentique est partie "en vacance"... et donc que tous les papes depuis octobre 1958 sont de faux-papes... Bref, que l'Église a perdu TOUTE sa hiérarchie (plus de pape, plus de cardinaux, plus d'évêques ayant juridiction ordinaire) ! Or, un corps sans tête peut-il continuer de fonctionner ? NON. A mesure que le temps passe, il faudrait peut-être quand même prendre conscience qu'une telle position sedevacantiste jusqu'auboutiste n'est plus soutenable, au regard même de la doctrine catholique, ce dont les auteurs manifestement ne prennent absolument pas conscience ! Posons donc les questions non abordées et qui dérangent : 1°/ En 1958 comme en 1963, l'Église catholique authentique était bien à ROME avec de vrais cardinaux (créés par Pie XII pour la plupart), de vrais évêques résidentiels, une vraie hiérarchie donc. Les traditionalistes n'existaient pas, et la Messe traditionnelle se célébrait encore dans toutes les paroisses avec de vrais curés. Vatican II n'avait pas encore été cloturé et la doctrine catholique était la doctrine traditionnelle. De même les sacrements étaient inchangés. En 1958 et en 1963 ont eu lieu deux conclaves avec donc l'authentique Église catholique, sur la base de la Constitution de PIE XII sur l'élection du Pontife Romain "qui doit être utilisée SEULE" (intro.) abrogeant TOUTES les dispositions antérieures (notamment la bulle de Paul IV). Donc, commençons de manière ordonnée, c’est-à-dire par le commencement : en 1958 et en 1963, l’Église catholique était bien dotée d’authentiques et légitimes cardinaux. Ils se sont réunis en conclave en suivant la Constitution de Pie XII sur l’élection du Pontife romain (« qui doit être utilisée seule »), et ont donc élu d’abord Jean XXIII, puis Paul VI. A noter également que ni l’un, ni l’autre n’ont été déclarés hérétique formel par une quelconque Autorité avant leur élection (Mgr Montini a même été nommé par Pie XII au prestigieux siège de Milan et sacré en décembre 1954, pour succéder à l’éminent cardinal Schuster). Ils étaient donc d'authentiques membres de la hiérarchie. Ces élections sont antérieures aux textes à problème de Vatican II (1965), à la nouvelle Messe (1969), etc. et toute l’Église universelle s’est unie à ces Pontifes, sans aucune exception d’où qu’elle vienne, les reconnaissant donc comme Papes. Que dit Journet d’un tel acte ? : « L’acceptation pacifique de l’Église universelle s’unissant actuellement à tel élu comme au chef auquel elle se soumet, est un acte où l’Église engage sa destinée. C’est donc un acte de soi infaillible, et il est immédiatement connaissable comme tel. (Conséquemment et médiatement, il apparaîtra que toutes les conditions prérequises à la validité de l’élection ont été réalisées). » (Église du Verbe incarné, pp. 977-978). Ce qu’affirme Journet se retrouve chez presque tous les théologiens qui sont unanimes. Je pourrais aussi citer le cardinal Louis Billot qui écrit la même chose dans ses ouvrages sur l’Église, en termes encore plus forts ! (De Ecclesio, t. XXIX, § 3, p. 621.) Ces élections ne sauraient par ailleurs être impactées par ce qui s’est passé des années plus tard ! Il ne peut y avoir en la matière comme une sorte de « sanction rétroactive » !! Donc, il est obligatoire de reconnaitre ce fait dogmatique qui oblige de Foi (cf. Jean de Saint-Thomas) : Jean XXIII comme Paul VI ont été d’authentiques papes de l’Église catholique. Le nier revient à remettre en doute la fiabilité et la légitimité de toutes les élections pontificales, et tout ce qui en découle, puisque dans ce cas, nous ne pouvons plus avoir de certitude sur qui a été vraiment pape et qui ne l’a pas été… (malgré une élection par de légitimes cardinaux, régie par une authentique Constitution, et acceptée et reconnue sans aucune exception pacifiquement par l’Église universelle !!!) Il y va de l'infaillibilité de l'Église qui ne peut donc se tromper dans une matière aussi grave. 2°/ Autre point non abordé, et non des moindres ! Une Église qui perd TOUTE sa hiérarchie n'est plus l'Église catholique telle qu'elle a été constituée divinement sur PIERRE avec la promesse non seulement de ne jamais défaillir, mais de ne pas même s'INTERROMPRE ! Les auteurs ignorent-ils donc à ce point que l’Église catholique, dans ses éléments essentiels dont le premier est l’Autorité légitime hiérarchique (dont l'essence réside dans le pape légitime), ne peut s’INTERROMPRE !? Ce n’est pas une opinion, c’est une certitude de foi, que vous trouverez dans tous les manuels de théologie, et pour commencer, l’élémentaire “catéchisme de la doctrine chrétienne” de saint Pie X, en passant par Léon XIII (Satis Cognitum) et bien-sûr Vatican I... Le “PASTEUR FRAPPÉ” de l’exorcisme de Léon XIII, rappelant l’AT et le NT, nécessite la présence d’un vrai PASTEUR déjà pour commencer et ensuite qu’il soit donc frappé par l’Ennemi, à l’instar du Christ lors de sa Passion. Dans votre analyse, il n’y a plus rien : la société ecclésiastique fondée par le Christ et bâtie sur Pierre n’existe plus, totalement, radicalement, vaincue par les Puissances de l’Enfer !? Donc, le pape souffrant non plus, bien évidemment !? Il est faux d'écrire que l'Église pourrait continuer d'exister en perdant toute sa hiérarchie, et cela se démontre facilement. Pour la validé d'une confession, l'Ordre ne suffit pas : la juridiction est impérative (cf. entre autres ! le Catéchisme du Concile de Trente). Même si cette juridiction peut être donnée automatiquement de façon extraordinaire, comme à l'article de la mort, il n'en demeure pas moins qu'elle est communiquée par une autorité légitime dans l'Église qui la possède de manière ordinaire (Pape ou évêques de la hiérarchie). Or, si toute cette hiérarchie a disparu, selon les auteurs, eh bien il ne peut y avoir de juridiction, même de suppléance, et les confessions seraient radicalement invalides. Chez les catholiques, seul le Pape reçoit juridiction directement du Christ. Doctrine manifestement "oubliée" par les auteurs. (cf. Billuart, Dom Gréa, etc.) CQFD Enfin, dernière réflexion : J’ajoute encore que dans l’histoire de l’Église, nous avons des antipapes, c’est-à-dire une lutte entre un vrai pape et un faux pape, mais jamais un faux pape (SIX ici d'affilée ! avec toute la hiérarchie !! ) régner seul sur l’Église et s’accaparer toute l’Église institutionnelle (comme en 1958 et 1963), sans qu’en face un vrai pape ne subsiste... Là aussi, une telle hypothèse est théologiquement radicalement impossible ! Voici donc TROIS raisons au moins qui rendent insoutenable la thèse de ce livre, qui rate son but en conduisant les lecteurs à une impasse suicidaire.