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Six heures à perdre - Roman

Référence : 104448
4 avis
Date de parution : 1 janvier 2016
Éditeur : PARDES (EDITIONS)
EAN 13 : 9782867144943
Nb de pages : 260
20.00
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Description
La parution de ce roman posthume ne constitua pas un évènement. L'exécution, le 6 février 1945, semblait déjà appartenir à une autre époque. Le retour inopportun d'un fusillé ne pouvait passer qu'inaperçu. Rares furent les comptes rendus.
Ce n'était pas un inédit à proprement parler : tout à la fin de l'Occupation, il était paru en feuilleton, du 11 mars au 10 juin 1944, dans Révolution nationale, l'hebdomadaire de Lucien Combelle. Avant d'être arrêté, Brasillach avait eu le temps de corriger le texte paru en feuilleton, et déposer chez Plon le manuscrit de cette version améliorée par ses soins. C'est ce texte définitif que Plon publia en 1953.
S'il n'y a pas l'éclatante qualité de Comme le temps passe, voire des Sept Couleurs, Six heures à perdre en a d'autres : on y voit surgir des tonalités différentes, qui annonçaient une nouvelle manière, un mûrissement de la pensée comme style de Robert Brasillach.
Dans ce roman de l'Occupation - un des plus grands qui soient, écrit à chaud, comme filmé sur le vif - , tout est dit de la situation de notre pays en 1943-1944, de la Résistance, du march noir, de la peine des femmes, de la confusion politique et des incertitudes des jeunes garçons.
"Ce qui m'effraie, dit le narrateur, c'est l'intolérence des Français les uns vis-à-vis des autres" Cette leçon, encore plus actuelle aujourd'hui qu'en 1953, devrait être méditée par les habituels détracteurs de service. Pour leur grand déplaisir, l'oeuvre de Brasilliach demeure, comme le montre avec éclat ce grand roman, à demi oublié mais que l'on va, enfin, pouvoir redécouvrir.
TitreSix heures à perdre - Roman
Auteur BRASILLACH (Robert)
ÉditeurPARDES (EDITIONS)
Date de parution1 janvier 2016
Nb de pages260
EAN 139782867144943
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)215
Poids (en Kg)0.39
Critique du libraire
« Ce qui m'effraie, écrit Brasillach, c'est l'intolérance des Français les uns vis à vis des autres. » Il avait raison, cette intolérance à son égard dure encore. En dehors du théâtre cornélien, les vainqueurs sont rarement généreux.
Les avis clients
Le dernier roman de Brasillach réédité
5/5 https://www.annebrassie.fr/
.----. Après 40 mois de captivité dans un oflag allemand, un jeune lieutenant rentre en France et passe 6 heures à Paris , en 41. Pour exaucer le vœu d’un compagnon resté en Allemagne il retrouve une jeune femme, Marie Ange, petite Antigone des temps modernes, et sa douloureuse histoire. Paru en feuilleton dans Révolution Nationale, à l’initiative de Lucien Combelle du 11 Mars 44 au 10 Juin, ce roman, excepté le personnage féminin est un peu l’histoire de Brasillach qui rentre de Westphalie et retrouve avec bonheur la ville de ses études mais avec dégout, l’atmosphère sinistre des petits et gros trafics de l’occupation . Autour de Marie Ange des jeunes s’engagent dans des mouvements différents et opposés mais discutent entre eux et des plus vieux les enrôlent à leur service , au service de leur fortune personnel….Etrange résonnance aujourd’hui de cette phrase : « il est plus facile de bien mourir que de bien vivre. » Toujours ce tranquille désespoir derrière la gaîté apparente. Ce qui donne à ce roman une force et un charme particulier, typique des romans de Brasillach , c’est le mélange de scènes filmées d’une poésie infinie, des rues du Paris de l’Occupation silencieuses puisque sans voitures, des toilettes féminines, des petites gens qui se battent pour survivre et de gros profiteurs que toutes les guerres voient proliférer. La poésie des souvenirs aussi quand les prisonniers récitent comme une litanie le noms des stations de métro, Châtelet, Cité, Saint Michel, Odéon. Poésie qui n’exclue pas les réalités de l’occupation les plus dures. On a comparé cette œuvre à celles de Simenon. Il y a meurtre en effet. « Ce qui m’effraie, écrit Brasillach, c’est l’intolérance des Français les uns vis à vis des autres. » Il avait raison, cette intolérance à son égard dure encore. En dehors du théâtre cornélien, les vainqueurs sont rarement généreux. [ Publié le 7 février 2016 par Anne Brassié sur son blog ]
Sa dernière oeuvre .
5/5 Réseau Regain .
.----. Rééditée pour le 71e anniversaire de son exécution le 6 février 1945 au fort de Montrouge, Six heures à perdre est la dernière œuvre de Robert Brasillach, publiée à titre posthume chez Plon en 1953 et largement méconnue. Mais s’agit-il vraiment d’un roman ? . ******** . Les trois parties paraissent indissociables et également prenantes. D’abord, l’argument romanesque : enfin libéré de son Oflag, un officier dont on ne saura rien occupe ses « six heures à perdre » entre deux trains à retrouver l’énigmatique Marie- Ange, rencontrée par son camarade de captivité Bruno Berthier à la faveur d’une permission pendant la drôle de guerre et qui dévoilera peu à peu tous ses mystères. Mais cet argument est surtout la justification d’un documentaire sur le contraste entre l’univers cloîtré du camp et celui, tout aussi étouffant, de la « vraie vie » sous l’Occupation. A l’appui de cette impression, le fait que le style de Brasillach ( il corrigera les épreuves avant son arrestation ) se fait moins fluide. Cet ouvrage offre aussi un croquis de Paris (cf. Notre avant-guerre), à la fin de l'occupation, autour d'une intrigue simple et directe qui fait penser parfois à celle d'un roman policier. Il veut que sa plume colle au plus près à l’authenticité, rende au plus juste les sensations éprouvées, les portraits qu’il esquisse, les situations qu’il décrit sans esprit partisan, sauf peut-être quand il campe ces « grosses crémières et bouchères » endiamantées grâce au rationnement… [ suite ... ]
France - Occupation.
5/5 Médias-Presse-Info.
.----. Robert Brasillach s’est essayé à tous les genres : romancier, chroniqueur, dramaturge, poète et journaliste. Bien que rangé parmi les maudits, il reste un monument de la littérature française. Six heures à perdre est probablement le plus méconnu des romans de Robert Brasillach, sans doute parce qu’il s’agit d’un roman posthume paru pour la première fois en 1953. A l’époque, la parution de ce roman d’un fusillé, d’un banni, d’un réprouvé, passa relativement inaperçue. Auparavant, ce roman avait été publié en feuilleton l’année 1944 dans l’hebdomadaire Révolution nationale. Avant d’être arrêté, Brasillach avait eu le temps d’en corriger le manuscrit et de le déposer chez Plon. Ecrit dans un style différent de ses précédents romans, Six heures à perdre est d’abord un roman de l’Occupation. Brasillach y raconte ses souvenirs de captivité et ses neufs mois d’Oflag, la rencontre dans un cabaret littéraire avec l’héroïne féminine du livre, puis décrit la vie à Paris et en province sous l’Occupation. La situation de la France en 1943-1944 y est dépeinte à chaud : le marché noir, la peine des femmes, la confusion politique et les incertitudes des jeunes garçons, les bobards, les trafics, le terrorisme, les représailles,… Ce roman historique est surtout une observation minutieuse de cette époque dont on ne peut plus parler sereinement. Cette édition est préfacée avec finesse par Philippe d’Hugues, critique et historien du cinéma, directeur d’émission à Radio Courtoisie. [ Publié par " Médias-Presse-Info ". le 25 février 2016 ] En savoir plus sur http://www.medias-presse.info/six-heures-a-perdre-robert-brasillach/49900#BE4xOlmS5gPAQhhx.99
Bien Mourir .
3/5 Réseau Regain .
.----. Après la défaite, Brasillach resta jusqu’en 1941 prisonnier à l’Oflag VI A de Soest (Westphalie). Il n’en garda pas un si mauvais souvenir puisque, écrit le narrateur qui pourrait se prénommer Robert, le temps passé là a « ressemblé un peu à ma vie d’étudiant ». Promiscuité mais aussi camaraderie, promenades interminables autour du Marschfeld, plaisirs « communs et certains », ingéniosité infinie pour cuisiner sur des fourneaux improbables. Car « lorsqu’on vit retiré du monde, c’est l’imagination qui devient la reine », qu’il s’agisse de « cristalliser » de manière très stendhalienne une rencontre à première vue éphémère, comme celle du permissionnaire Berthier avec Marie-Ange, ou d’élaborer des tentatives d’évasion. Le narrateur évoque ainsi deux « esprits ingénieux » qui s’étaient confectionné un uniforme feldgrau en papier pour passer inaperçus. Leur belle échoua mais « les Allemands rirent beaucoup, les félicitèrent et leur demandèrent l’autorisation de les photographier ». Mais d’un même regard, distancié et pourtant presque empreint de tendresse, le narrateur décrit les jeunes séduits par l’Ordre nouveau et, à l’opposé, leurs contemporains trotskistes ou anars parmi lesquels évolue sans préjugés Marie-Ange, malheureux entraînés « vers de si noires alliances, noires et sordides ». Mais ainsi allait sans doute l’Occupation avec ses profiteurs et ses sacrifiés, ses salauds et ses héros courant vers « de belles morts dignes et graves, plus belles que la vie n’avait été, car il est plus facile de bien mourir que de bien vivre » [ Notes de lectures de Georges Leroy - octobre 2016 sur le site Réseau Regain ; il faut préciser que GL ne lui a donné que 3 étoiles . ]