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Si je t'oublie jamais, Saïgon... La fin du Vietnam libre 1975-2015

Référence : 101436
3 avis
Date de parution : 29 avril 2015
Auteur : SANDERS (Alain)
Collection : GO WEST
EAN 13 : 9782357910676
Nb de pages : 165
14.00
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Description
Fin avril 1975. Tout se défaisait. A Saïgon, dans l'ex-rue Catinat, une poignée de jeunes paras sud-vietnamiens, armés de lance-roquettes anti-char, remontent en ligne. Vers l'aéroport de Tan-Son-Nut menacé par l'avance des communistes nord-vietnamiens. Un journaliste occidental les interpelle.
- C'est foutu, les gars, plus aucun espoir. Qu'est-ce que vous allez foutre à Tan-Son-Nut ?
Sans s'arrêter, un jeune sous-lieutenant se tourne tranquillement vers l'importun.
- Ce que nous allons faire, Monsieur ? Nous allons faire Camerone.
Ce livre de souvenirs, vécus dans les derniers jours du libre Sud-Vietnam, est un livre d'amour. Ce n'est pas un « adieu à Saïgon ».
Car je sais que la « belle rebelle », ignominieusement rebaptisée « Hô Chi Minh Ville », se libérera un jour de ses bourreaux.
J'ai aimé ce peuple, j'ai aimé ce pays, j'ai aimé ses villes. J'ai souhaité la victoire du Sud. Ce n'est qu'un au revoir, mes frères !
TitreSi je t'oublie jamais, Saïgon... La fin du Vietnam libre 1975-2015
Auteur SANDERS (Alain)
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution29 avril 2015
Nb de pages165
CollectionGO WEST
EAN 139782357910676
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)13
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.21
Les avis clients
Témoignage poignant !
5/5 La Lorraine royaliste
.----. Il y a 40 ans, fin avril 1975, le Sud-Vietnam tombait face à une armée sur équipée, alors qu'il a été laissé à l'abandon par les Américains. Les troupes sud-vietnamiennes se battent courageusement jusqu'au bout, jusqu'au dernier jour et même après... Alain Sanders se souvient, et s'il n'était pas présent à la chute de la capitale, il était présent quelques jours auparavant à Da-Nang où il a aidé à essayer de sauver les Français présents de la barbarie communiste. Témoignage poignant, très bien écrit avec ses tripes, Alain ne nous déçoit pas et nous aide à nous souvenir des toutes ces populations, de tous ces soldats morts pour notre liberté. Livre à acheter, à lire et à diffuser pour le souvenir mais aussi pour l'avenir. [ Signé : Jean Nedischer dans " La Lorraine royaliste ", n° 317, été 2015 ]
Témoin essentiel !
5/5 Le Casoar .
.----. Alain Sanders est un écrivain et un journaliste totalement atypique. Mais il est aussi un témoin essentiel. Il a vécu les derniers jours du Sud-Vietnam libre, immergé dans l’immense chaos d’une débâcle totale des forces armées et de la panique des populations. De Hué à Saigon en passant par Danang (notre ancien Tourane). Avec son style sans fioriture, l’auteur livre son témoignage. Il est au cœur de l’action et même plus puisqu’il quitte Danang au dernier moment accroché aux patins d’un hélicoptère américain. Ce livre fait le constat de la lâcheté des grandes puissances qui livrent aux rouges toute l’Indochine. Il rapporte aussi les souffrances des humbles, le désespoir des âmes et les gestes héroïques désespérés. Algérie, Vietnam, Irak, Afghanistan, l’histoire n’en finit pas de se répéter... [ Patrick du Reau (65-67) dans " Le Casoar ", n° 219, octobre 2015 ]
Inoubliable Saïgon
3/5 Politique Magazine .
.----. Un petit livre qui se lit, les larmes aux yeux. Pour ceux qui se souviennent et qui ont un peu de cœur. Notre ami Alain Sanders, journaliste de toujours et donc de Présent, rapporte des souvenirs qui sont, en fait, de vrais reportages. Adjoint au Centre culturel français de Danang, il a tout vu et vécu de la prise de Danang par le Vietcong en 1975, tout su auparavant de la chute de Hué, plus tard vu encore la chute de Saïgon, puis tout su de la prise de Phnom-Penh. Enfer, pillage, tueries, abandon des pauvres populations affolées, enfants, femmes massacrés. Les Américains quittent comme les Français l'avaient fait, après avoir fait croire... Ainsi, partout dans le monde. Personne pour dénoncer l'atroce esclavage communiste écrasant ces pays tant aimés par tous ceux qui en avaient goûté les charmes envoûtants. Les titres de la presse, ignobles comme toujours, Le Monde en particulier, annonçant la libération de Phnom-Penh et la victoire des armées communistes ! Honte à jamais. Comme d'avoir livré sciemment à leurs bourreaux les personnes qui s'étaient réfugiées dans notre ambassade. Et, à Paris, pendant ce temps-là, les bourgeois s'amusaient, les Hollande commençaient leur carrière. L'horreur que subissaient tant d'amis de nos anciennes colonies et de nos si vieux protectorats n'intéressaient pas les politiciens ni les média français. Merci, Alain, de nous rappeler... Comme tu nous as rappelé récemment les héros du Mexique catholique, oubliés par l'Eglise elle-même. Ainsi va le monde. D'un côté les carriéristes sans souci, de l'autre les petits, livrés sans merci. Un temps viendra où les choses changeront ; ce sera justice. Enfin ! [ Signé : Hilaire de Crémiers dans Politique Magazine, n° 141, juin 2015 ]