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Si j´ai bonne mémoire et autres souvenirs..

Référence : 43211
2 avis
Date de parution : 8 juin 2007
Auteur : GUITRY (Sacha)
Éditeur : PERRIN (EDITIONS)
EAN 13 : 9782262026707
Nb de pages : 250
16.30
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Description
Que l'auteur de ces souvenirs ait eu "bonne mémoire", tout le prouve dans ce livre - véritable feu d'artifice - qui raconte sa jeunesse. Nul autre que lui ne s'est fait renvoyer de tant d'écoles, de collèges et de lycées. Nul autre ne s'en est si bien justifié : "Pourquoi apprendre ce qui est dans les livres, puisque c'est dans les livres ?" Etonnez-vous, comme lui-même, en le voyant se métamorphoser, à vingt ans, en un auteur dont les contemporains acclament la première pièce et sifflent la suivante : "J'ai été applaudi - j'ai été sifflé : je me considère comme un véritable auteur dramatique." Alain Decaux de l'Académie française
TitreSi j´ai bonne mémoire et autres souvenirs..
Auteur GUITRY (Sacha)
ÉditeurPERRIN (EDITIONS)
Date de parution8 juin 2007
Nb de pages250
EAN 139782262026707
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)22
Largeur (en mm)133
Hauteur (en mm)202
Poids (en Kg)0.30
Les avis clients
Un homme sincère et attachant .
4/5 Réseau Regain.
.----. En 1935, à 50 ans, Sacha Guitry eut envie de se raconter. Raconter est le terme juste car il n’est pas sûr que tout soit toujours vrai. Fils du grand Lucien Guitry, acteur célébrissime au tournant du XXe s, il eut avec lui des relations difficiles après une enfance tiraillée entre des parents divorcés, une adolescence heurtée (renvoyé de 12 pensions), ses débuts au théâtre, ses rencontres avec Alphonse Allais, Alfred Jarry, l'amitié avec Sarah Bernhardt…. Que l’auteur de ces souvenirs ait eu «bonne mémoire», tout le prouve dans ce livre, véritable feu d’artifice, qui raconte sa jeunesse. Nul autre que lui ne s’est fait renvoyer de tant d’écoles. Nul autre ne s’en est si bien justifié: «Pourquoi apprendre ce qui est dans les livres, puisque c’est dans les livres?» C’est de souvenirs dont il s’agit dans ces mémoires. Pas d’introspection, ni de «pacte autobiographique » pour tenter de cibler les fameux critères essentiels ; pas de rachat par l’écriture ou encore d’auto rédemption littéraire dans ce livre savoureux, mais une succession plus ou moins chronologique de faits essentiels qui ont marqué sa jeunesse et qu’il relate de façon directe et comique. L’intelligence, la simplicité, la méchanceté douce-amère ainsi que les hommages qu’il rend aux grands esprits de ce début de siècle traversent l’ouvrage. D’une lecture plaisante, voici les confessions d’un homme sincère et attachant. L’année 2007 marque le 50° anniversaire de sa disparition. ( Signalons également la publication d’une anthologie du théâtre de Guitry chez Perrin.) [ Notes de lectures de Georges Leroy du mois de août 2007 ]
Le monde de Sacha : des tricheurs !
3/5 Plaisir de Lire .
.----. Certes Sacha Guitry a bon cœur . Il devait être compagnon fort agréable et bienveillant . Les souvenirs qu'il relate dans " Si j'ai bonne mémoire " sur les acteurs, ses collègues, et sur les auteurs qu'il a connus le prouvent . D'autre part le livre est facile, le ton en est gentiment familier . Il abonde en anecdotes sur Alphonse Allais, Porto-Riche, Alfred Jarry et consorts... On assiste évidemment à de nombreuses répétitions et aux palliatifs de dernière minute . Voilà tout, parce que sorti du théâtre, il n'y a plus rien . Ou plutôt, cet ouvrage, vu du côté de la vie réelle, se solde par un bilan lourdement négatif . Nous avons du mal à avaler que l'auteur parle du divorce de ses parents sans aucune indignation, alors que ce divorce explique son enfance et sa jeunesse errantes, bohèmes et paresseuses . Il faisait le désespoir des éducateurs car il n'a jamais travaillé, dans les nombreuses "boîtes privées" qu'il a traversées, et il ose parler de ses maîtres avec une pitié si méprisante que l'un d'entre eux, qui avait survécu, crut bon de l'attaquer en justice . Enfin il ne cherche même pas à relever la mémoire de sa mère . En effet que penser de cette femme qui interrompt à chaque instant la prière de son fils pour le questionner sur les potins de Paris ? Et tous ces vestiges d'une jeunesse dissipée, d'une vie errante et facile semblent faire croire aux adolescents qu'il n'est pas nécessaire de travailler sérieusement pour réussir, qu'il suffit d'avoir bonne mine, du bagout et des relations . Petit garçon, Sacha aurait pu jouer le rôle de Jeannot, si la nouvelle de Voltaire avait été adaptée au théâtre . "Qu'allons-nous apprendre au petit marquis ? - A danser et à être aimable !" Cela peut servir, mais c'est plutôt insuffisant, non ? Le pire, c'est que cela prenait dans le Paris, frelaté du début du siècle . Aussi n'est-il pas étonnant qu'il fasse un éloge très appuyé d'Anatole France : le monde de Sacha est celui qui s'agite dans " Histoire comique ", sans suicide ni fantômes, je l'accorde . De toute façon monde frivole, écervelé, ne vivant que par procuration ! Bref, des tricheurs ! Bon pour ceux qui ont aimé Sacha Guitry et les coulisses de ses exploits . [ " Plaisir de Lire " , conseils pour les lectures des jeunes , numéro 50 , grandes vacances 1980 ]