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Septentrion - Roman

Référence : 35110
1 avis
Date de parution : 1 novembre 2019
Auteur : RASPAIL (Jean)
EAN 13 : 9782221108659
Nb de pages : 408
21.50
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Description
Maintenant, ils roulent vers le nord. Ils ont quitté la Ville juste à temps, avant que l'invasion sournoise venue du sud, et dont ils ont été les seuls à percevoir la nature, ne recouvre la cité de son uniformité implacable. Trente-cinq compagnons de hasard qu'un même instinct de liberté a réunis dans cet antique train jaune et or, relique d'une époque glorieuse de l'histoire du Septentrion. Autour de Kandall, de Clara de Hutte et du narrateur Jean Rudeau, il y a des femmes, des enfants, cinq dragons, quatre hussards, deux mécaniciens, un vieux montreur de marionnettes, un prêtre, quelques autres encore. Trente-cinq : les hommes du refus.
Ils roulent vers le nord, à travers forêts et steppes. À travers l'espace et le temps qui s'étirent.
Un jour, ils comprennent qu'ils sont poursuivis. Qui les poursuit ? Et pourquoi ? Jusqu'à quand brillera au-dessus d'eux l'étoile qui semble les protéger ? Echappe-t-on aux masses humaines, aux milliers de milliers, à la multitude anonyme ?
TitreSeptentrion - Roman
Auteur RASPAIL (Jean)
ÉditeurROBERT LAFFONT (EDITIONS)
Date de parution1 novembre 2019
Nb de pages408
EAN 139782221108659
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)29
Largeur (en mm)139
Hauteur (en mm)218
Poids (en Kg)0.44
Les avis clients
Très nécessaire de le lire sans tarder .
5/5 Réseau Regain .
.----. En matière de renouvellement de sujet, il faut admettre que l’auteur s’est peu renouvelé. Le refus de toute prise sur le réel, quoique très hussard et assez enivrant, finit par lasser. En fait, faut-il prendre le «Tout ce qui est humain m’est étranger» de Nimier, repris par Raspail dans Septentrion, comme autre chose qu’un défi lancé au sartrisme dans ses versions successivement stalinienne et humanitaire. D’un point de vue chrétien, dans la mesure où nous adorons un Dieu fait homme, se vouloir étranger à l’humain est assez problématique, c’est le moins que l’on puisse dire. Enfin, d’une manière assez paradoxale, à force de ressassement, le sérieux voire l’ennui guette…Pourtant, ils roulent vers le nord. .******. Ils ont quitté la ville juste à temps, avant l’invasion sournoise venue du sud, et dont ils ont été les seuls à percevoir la nature. Trente-cinq compagnons de hasard qu’un même instinct a réunis dans cet antique train jaune et or, superbe relique d’une époque glorieuse de l’histoire du Septentrion. Autour de Kandall, de la belle Clara de Hutte et de Jean Rudeau, il y a des femmes, des enfants, cinq dragons, quatre hussards, deux mécaniciens, un chiffonnier, un prêtre qui sent le soufre, quelques autres encore. Trente cinq: les hommes du refus, les derniers hommes libres. Ils roulent vers le nord, à travers forêts et steppes. À travers l’espace et le temps qui s’étirent. Mais ils comprennent qu’ils sont poursuivis. Par qui? Et pourquoi? Jusqu’à quand brillera au-dessus d’eux l’étoile qui semble les protéger? Échappe-t-on à la multitude anonyme vêtue de gris ? Pourchassés par des ennemis implacables, en plein hiver sibérien, les six enfants de Septentrion s’en vont rejoindre à travers la neige les Oumiâtes dont on entend battre le tambour au fond de la forêt. Si les Oumiâtes existent, les enfants sont sauvés. Et s’ils n’existent pas…alors la foi sera donnée. .******. Il est donc toujours temps de lire Jean Raspail. Il est même très nécessaire de le lire sans tarder fût-ce au prix de cette fuite dont Septentrion conte l’histoire. Finalement, il n’est pas trop tard, à la faveur de l’œuvre de Raspail, pour s’inventer un royaume, à la manière dont lui-même inscrit le Royaume de Patagonie dans l’Histoire. Internet est le dernier continent qui reste à explorer. Quoiqu’il s’agisse d’une terre virtuelle, il eût été agréable d’y rencontrer l’auteur et son œuvre, en quelque "village oublié" de la Toile. [ Notes de lectures de Georges Leroy du mois de janvier 2008 sur le site " Réseau Regain " ]