Homme d'état exceptionnel .
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.----. La seconde partie de l’ouvrage est très habilement conçue, puisqu’elle fait entrer en scène Salazar progressivement, au fil des événements et des pages, comme lui-même est entré en politique, avec humilité et patience : Mircea Eliade allie ici ses talents de romancier et d’historien. .****. Salazar, issu d’une famille catholique paysanne, fait sept an de séminaire ; puis, renonçant à la prêtrise, il se consacre à l’enseignement. Ce sera toujours un de ses leitmotivs : la formation de la jeunesse pour le redressement du pays. En 1928, sans aucune demande ni intrigue de sa part, il est nommé ministre de l’économie par le président de la république, le général Carmona. En un an – un an ! – les finances sont redressées, le budget devient bénéficiaire, la monnaie se redresse sur le marché international. Poursuivant sa tâche de redressement du pays, avec ténacité, humilité, ascèse et don de soi, il est ensuite nommé président du Conseil en 1932. En 1933, il établit une nouvelle Constitution inspirée de l’encyclique Divini Redemptoris de Pie IX, de La Charte du travail italienne, et surtout de Quadragesimo Anno (Pie XI, 1931). Ce n’est en 1935, après avoir consolidé la République, qu’il peut réaliser la plus courageuse des réformes : interdire la franc-maçonnerie à tous les employés de l’État.
Ces résultats miraculeux ont très certainement été aidés par le catholicisme du peuple portugais de l’époque, et par les apparitions de Notre-Dame de Fatima. Mais ils sont l’œuvre d’un homme d’état exceptionnel qui protège les familles, la nation, rétabli l’ordre social des corporations, bâti un état chrétien, non sur des abstractions, mais sur les réalités vivantes de la lignée et de la tradition. [ Rémi de Völn – Lu et relu pour vous – Revue Civitas septembre 2016 n°61 reproduit par Deus-Vult.org ]
Histoire du Portugal .
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.----. La première moitié du livre est consacrée à l’histoire du Portugal au XIXème siècle : sa lente décomposition sous l’influence des idées maçonniques issues du siècle des ténèbres, des utopies des intellectuels, des luttes partisanes, jusqu’au début du XXème siècle où apparaissent grèves violentes, déportations, régicide, assassinats, coups d’état : de 1911 à 1926, le pays voit se succéder huit chefs d’État et quarante-trois gouvernements ! En 1926, le pays est exsangue : il a perdu son empire, la paix sociale, ses institutions, ses recettes fiscales, le patriotisme dans le peuple ; il est surendetté, au point qu’il commence à négocier un emprunt auprès de la Société des Nations. Tout cela est parfaitement documenté : c’est un travail d’historien, parfois un peu dense et qui demande un peu de ténacité au lecteur. Mais il faut bien décrire l’état des lieux, pour mieux apprécier le miracle qui va suivre. [ Suite ... ]
Il a miraculeusement réussi .
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.----. Mircea Eliade (1907-1986), roumain internationalement connu comme philosophe, historien des religions, mythologue, romancier, essayiste, occupe, en 1942, le poste d’attaché culturel à l’ambassade de Roumanie à Lisbonne.
Dans l’entre-deux-guerres, il a vécu la décomposition de son pays natal sous les coups de la franc-maçonnerie et les rapines de la finance cosmopolite. Étant devenu un Légionnaire de la Garde de Fer de Corneliu Zelea Codreanu, il ne put que constater l’échec de cette tentative de restauration d’un ordre social chrétien en Roumanie, puisque Codreanu et ses lieutenants étaient sauvagement assassinés par le pouvoir en novembre 1938. . ******** . À Lisbonne il étudie la décomposition du Portugal depuis l’invasion napoléonienne et jusqu’au chaos total du début du XXème siècle ; mais il constate aussi – et quelle joie cela a dû être pour lui, l’ancien Légionnaire roumain – le succès du redressement salazariste du pays. Voilà pourquoi il écrit, en préface de ce livre : «Une révolution spirituelle est-elle possible ? Une révolution qui ait comme protagoniste des hommes qui croient, avant tout, à la primauté du spirituel est-elle historiquement réalisable ?», et «Salazar a tenté de sauver le Portugal à travers une révolution chrétienne, et il y a miraculeusement réussi». [ Publié par Romain Saint le 29 septembre 2016 ]