Salan - Qui suis-je ?
Référence : 105430
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Description
Un vers de Baudelaire ouvre les mémoires inachevés de celui qui incarnera le combat pour l'Algérie française : "J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans." Ce
"Qui suis-je ?" Salan permet de suivre son exceptionnel destin. Admis à Saint-Cyr en 1917, il choisit l'infanterie coloniale. Les combats de novembre 1918 marquent pour la vie ce jeune officier. Détaché dans l'administration coloniale en Extrême-Orient (1924-1937), il sort de la tourmente de 1940 avec trois citations. En 1944-1945, du débarquement en Provence à l'Allemagne, il mène ses troupes jusqu'à la victoire. En Indochine, aux côtés de Leclerc, en 1945, puis de De Lattre, en 1951, il défend ce pays qu'il a bien connu dans l'entre-deux guerres. Il y affronte un ennemi implacable : le Viet Minh. En Algérie, de 1957 à 1958, il combat un autre ennemi : le FLN, et rétablit une situation compromise, non sans échapper à un attentat politique (affaire du bazooka). En mai 1958, il couvre une révolte patriotique contre la IVe République, appelant le général de Gaulle au pouvoir pour sauver l'Algérie française.
Nommé gouverneur militaire de Paris en 1959, le général Salan s'inquiète des ambiguïtés algériennes de la politique gaullienne. En avril 1961, il s'associe à un
coup d'État militaire qui échoue. Il plonge alors dans une résistance militaro-civile, l'OAS (Organisation de l'armée secrète), qu'il conduit jusqu'à son arrestation en 1962. Condamné à la détention perpétuelle, il échappe à la peine de mort. Libéré en 1968, il se retire avec sa famille et recouvre tous ses droits. Jusqu'à sa
mort, il n'oubliera ni ne pardonnera la liquidation tragique de l'Algérie française.
Jean-Paul Angelelli, né à Alger en 1934. Service militaire de 1960 à 1962 au 6e Spahis dans l'ouest constantinois. Croix de la Valeur militaire. Professeur
d'histoire-géographie. Docteur en histoire. Thèse : L'Algérie et l'opinion française en 1930, Nanterre, 1972. Vice-président de l'association des Amis de Raoul
Salan. Journaliste dans la presse nationale.
Bernard Zeller, né en 1946. Fils du général André Zeller. Polytechnicien (X66), docteur-ingénieur, ingénieur en chef de l'armement (Re.). Carrière dans les
industries spatiale et de défense où il a tenu des postes de direction. Président de l'association des Amis de Raoul Salan de 2004 à 2015.
"Qui suis-je ?" Salan permet de suivre son exceptionnel destin. Admis à Saint-Cyr en 1917, il choisit l'infanterie coloniale. Les combats de novembre 1918 marquent pour la vie ce jeune officier. Détaché dans l'administration coloniale en Extrême-Orient (1924-1937), il sort de la tourmente de 1940 avec trois citations. En 1944-1945, du débarquement en Provence à l'Allemagne, il mène ses troupes jusqu'à la victoire. En Indochine, aux côtés de Leclerc, en 1945, puis de De Lattre, en 1951, il défend ce pays qu'il a bien connu dans l'entre-deux guerres. Il y affronte un ennemi implacable : le Viet Minh. En Algérie, de 1957 à 1958, il combat un autre ennemi : le FLN, et rétablit une situation compromise, non sans échapper à un attentat politique (affaire du bazooka). En mai 1958, il couvre une révolte patriotique contre la IVe République, appelant le général de Gaulle au pouvoir pour sauver l'Algérie française.
Nommé gouverneur militaire de Paris en 1959, le général Salan s'inquiète des ambiguïtés algériennes de la politique gaullienne. En avril 1961, il s'associe à un
coup d'État militaire qui échoue. Il plonge alors dans une résistance militaro-civile, l'OAS (Organisation de l'armée secrète), qu'il conduit jusqu'à son arrestation en 1962. Condamné à la détention perpétuelle, il échappe à la peine de mort. Libéré en 1968, il se retire avec sa famille et recouvre tous ses droits. Jusqu'à sa
mort, il n'oubliera ni ne pardonnera la liquidation tragique de l'Algérie française.
Jean-Paul Angelelli, né à Alger en 1934. Service militaire de 1960 à 1962 au 6e Spahis dans l'ouest constantinois. Croix de la Valeur militaire. Professeur
d'histoire-géographie. Docteur en histoire. Thèse : L'Algérie et l'opinion française en 1930, Nanterre, 1972. Vice-président de l'association des Amis de Raoul
Salan. Journaliste dans la presse nationale.
Bernard Zeller, né en 1946. Fils du général André Zeller. Polytechnicien (X66), docteur-ingénieur, ingénieur en chef de l'armement (Re.). Carrière dans les
industries spatiale et de défense où il a tenu des postes de direction. Président de l'association des Amis de Raoul Salan de 2004 à 2015.
Titre | Salan - Qui suis-je ? |
Auteur | ANGELELLI (Jean-Paul) , ZELLER (Bernard) |
Éditeur | PARDES (EDITIONS) |
Date de parution | 1 mai 2016 |
Nb de pages | 128 |
EAN 13 | 9782867144981 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 8 |
Largeur (en mm) | 140 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0.19 |
Biographie
Jean-Paul ANGELELLI (1934-2022) Jean Paul Angelelli. Né à Alger en 1934. Etudes secondaires et supérieures sur place. Spécialité Histoire-Géographie. Voir plus
Les avis clients
Très bonne synthèse .
5/5 Lectures Françaises .
.----. L'homme n'est pas inconnu et a fait l'objet de nombreux livres, études et articles qui lui ont été consacrés depuis une bonne cinquantaine d'années ! Pourtant, JEAN-PAUL ANGELELLI et BERNARD ZELLER ont estimé utile de faire paraître une très bonne synthèse sous le simple titre de SALAN, afin de rappeler quelles furent la personnalité et la carrière de l' " homme du putsch d'Alger " en 1961 . En huit chapitres et 128 pages, le lecteur pourra connaître l'essentiel de ce qu'il faut savoir sur cet officier hors du commun, considéré comme une " figure emblématique " de l'Algérie française : Enfance et jeunesse - Passion indochinoise - La guerre de 1939-45 et ses prémices - La guerre d'Indochine ( 1945-1954 ) - Responsabilités suprêmes en Algérie - Le passage dans l'illégalité, le putsch et l'OAS - Procès - Détention, liberté, fin. [ Numéro 716 - décembre 2016 ( sur demande de la part de cet écho vous pouvez demander un spécimen de notre revue : Lectures Françaises dpf-vad - bp 70001 - 86190 Chiré en Montreuil ) ]
Salan : histoire d'une vie.
5/5 Secours de France. Automne 2016.
Une bonne dizaine d'ouvrages ont été consacrés au destin exceptionnel de ce chef, dont la vie a épousé l'histoire de notre pays, de la Première Guerre Mondiale jusqu'aux
derniers soubresauts de la décolonisation.
L'originalité de ce "Qui suis-je" réside dans sa concision — un peu plus de 100 pages (hors annexes) — et dans son exhaustivité.
Tout y est : l'enfance heureuse, Saint Cyr, les derniers combats de 1918 et la !ère citation, la Campagne de Syrie, 13 années en Indochine, la Campagne de France,Vichy, Dakar, puis Alger, le débarquement de Provence, la nouvelle Campagne de France.
Puis de nouveau l'Indo où, diplomate, il s'entend bien avec Ho Chi Minh avant de l'affronter de 1947 à 1954. Adjoint opérationnel du Général de Lattre, il lui succédera comme Commandant en Chef. Mais il n'est plus aux commandes au moment de Dien Bien Phu.
Général d'Armée, il commande en chef en Algérie. Bien des succès et bien des drames jalonnent les dix années qui vont suivre : l'affaire "du bazooka", les batailles d'Alger, le 13 mai 1958 et l'accession au pouvoir suprême, civil et militaire, puis son éloignement par un autre Général qui mettra en œuvre une politique d'abandon, le Putsch, l'OAS, l'arrestation, le procès, la condamnation à la détention perpétuelle, la vie carcérale à Tulle et enfin de nouveau la liberté, en 1968, autre date charnière de l'Histoire.
Des "repères chronologiques" et surtout un florilège plaisant des jugements portés sur Salan au cours de sa longue carrière publique complètent cet ouvrage qui donne, au-delà de
l'événement, la part qui leur revient aux sentiments, interrogations ou doutes de ce chef qui fut, avant tout, un homme, un époux et un père.
clarté lumineuse.
5/5 Délit d'im@ges
.----. J’ai dû sortir de ma B.M. pour me procurer le Salan de MM. Angelelli et Zeller (12 euros, éd. Pardès, ) . C’est un petit chef-d’œuvre. Je le recommande à tous, mais particulièrement aux enseignants : les 20 pages sur la Guerre d’Indochine, où je m’embrouillais jusqu’à présent, sont d’une clarté lumineuse. . ****** . Certes, il y a déjà de grosses biographies de Raoul Salan (et il a publié ses Mémoires), mais ce petit volume parvient à démêler la vie publique, la vie privée, à brosser un portrait, à ne pas oublier les seconds rôles. Il y a même quelques détails inédits, une soixantaine d’illustrations, une chronologie. Ne ratez pas, à la fin, les huit pages de « jugements » contrastés sur Salan. De Gaulle : « Un drogué… Je le balancerai » (le livre explique bien d’où vient la légende du drogué) ; Françoise Giroud : « Mort à Alger dans l’attentat de janvier 1957, Salan aurait laissé le souvenir d’un général républicain et même socialiste assassiné par un groupe de conjurés d’extrême-droite ». Socialiste ? Ben… après tout, il avait la francisque, comme Mitterrand. [ Publié" le 14 août 2016 sur le site " Délit d'im@ges " fort pertinent dans ses commentaires ]
Sur le front en 1914 ... En prison pour l'Algérie !
5/5 MEDIAS-PRESSE-INFO
.----. Jean-Paul Angelelli est né à Alger en 1934. Historien et journaliste, il est aussi vice-président de l’association des amis de Raoul Salan. .******. Bernard Zeller, fils du général André Zeller, a fait carrière dans les industries spatiale et de défense. Il a présidé l’association des amis de Raoul Salan de 2004 à 2015. .******. Ce livre interroge. Qui était Salan ? Rarement une personnalité a suscité autant de questions et de jugements abrupts et contradictoires. Sa réserve naturelle, son passage dans les services de renseignement, son manque d’aisance en public, ont pu y contribuer. .******. Pour décrire qui était le général Salan, les deux co-auteurs de ce livre prennent soin d’éviter l’écueil qui consisterait à le réduire à son rôle de chef de l’OAS et à occulter le reste de sa vie. .******. Or son existence s’écrit en parallèle de l’apogée, du déclin et de la chute de l’Empire français. Raoul Salan (1899-1984) est un homme qui a vécu, sur le front, la fin de la guerre de 1914-18 et, en prison, la fin de la « plus grande France « . Qui s’est battu pour son pays le long de l’Euphrate, qui a administré une province perdue du Haut-Laos, qui a vécu la défaite de 1940 et qui a participé à la victoire de 1945. Qui a assumé les plus lourdes responsabilités en Indochine et en Algérie avant de se dresser contre le gouvernement du pays qu’il avait servi plus de quarante ans au risque de sa vie. .******. Suivre le destin de Raoul Salan, c’est aussi vivre l’Histoire de France au vingtième siècle. .******. On conseillera cet excellent ouvrage à ceux qui n’ont pas connu ces événements et qui voudraient se faire une opinion honnête sur cet officier qui ne peut laisser indifférent. [ Publié par " medias-presse-info le 24 juin 2016 ]