Saints et chevaliers oubliés de la Brie
Référence : 12405
5 avis
Date de parution : 1 novembre 1978
Éditeur : ORME ROND - ELOR
EAN 13 : 9782864030003
Nb de pages : 208
22.00 €
+ d'éco-contribution
Tarifs dégressifs
Tarif par lot
- -soit le lot
Description
Entre la côte d'Ile de France, à l'est, la Seine au sud et la Marne au nord, la Brie est ce triangle de plat pays dont la pointe ouest s'avance jusqu'aux portes de Paris.
A cette unité géographique et géologique indiscutable, les hommes ont toujours opposé leurs structures arbitraires et leurs délimitations d'intérêt. Ecartelée entre la Champagne comtale et la petite France capétienne, la Brie, au fil des siècles, fut encore hachée par toutes les administrations.
Que reste-t-il maintenant de cette Brie ? Beaucoup de ruines, quelques grands monuments, une plaine à blé, reconvertie au maïs, et de succulentes variétés de fromages.
Pourtant elle a, pour elle, son prestigieux passé. Les Francs en firent l'un de leurs centres de peuplement et, de Clovis à la fin de l'Empire carolingien, la Brie fut au cœur religieux et historique de la France.
Baptisée : "Terre des Saints", elle leur offrait le refuge sacré et mystique de sa magnifique forêt. Sa chevalerie fut, plus tard, avec celle de Champagne, la plus valeureuse et l'une des premières à répondre à l'appel de la Croisade.
Chevaliers courageux et pourtant bucoliques qui avaient pris pour cri de ralliement : "Cantoiseaux", tant la Brie de cette époque en abritait de variétés !
Depuis ces lointaines périodes, l'histoire s'est émiettée en légendes et en contes fabuleux. Avant que ces récits ne disparaissent peu à peu, l'auteur de "Saints et chevaliers oubliés" en a repris, à sa façon, quelques bribes qu'il propose, non seulement aux briards, mais à tous ceux qui croient que nos ancêtres du Moyen Age furent des hommes de chair et de sang comme nous, ni plus cruels, ni meilleurs. Ils avaient de la vie et de la mort d'autres idées qui transparaissent dans leurs légendes.
A cette unité géographique et géologique indiscutable, les hommes ont toujours opposé leurs structures arbitraires et leurs délimitations d'intérêt. Ecartelée entre la Champagne comtale et la petite France capétienne, la Brie, au fil des siècles, fut encore hachée par toutes les administrations.
Que reste-t-il maintenant de cette Brie ? Beaucoup de ruines, quelques grands monuments, une plaine à blé, reconvertie au maïs, et de succulentes variétés de fromages.
Pourtant elle a, pour elle, son prestigieux passé. Les Francs en firent l'un de leurs centres de peuplement et, de Clovis à la fin de l'Empire carolingien, la Brie fut au cœur religieux et historique de la France.
Baptisée : "Terre des Saints", elle leur offrait le refuge sacré et mystique de sa magnifique forêt. Sa chevalerie fut, plus tard, avec celle de Champagne, la plus valeureuse et l'une des premières à répondre à l'appel de la Croisade.
Chevaliers courageux et pourtant bucoliques qui avaient pris pour cri de ralliement : "Cantoiseaux", tant la Brie de cette époque en abritait de variétés !
Depuis ces lointaines périodes, l'histoire s'est émiettée en légendes et en contes fabuleux. Avant que ces récits ne disparaissent peu à peu, l'auteur de "Saints et chevaliers oubliés" en a repris, à sa façon, quelques bribes qu'il propose, non seulement aux briards, mais à tous ceux qui croient que nos ancêtres du Moyen Age furent des hommes de chair et de sang comme nous, ni plus cruels, ni meilleurs. Ils avaient de la vie et de la mort d'autres idées qui transparaissent dans leurs légendes.
Titre | Saints et chevaliers oubliés de la Brie |
Auteur | FONTAINE (Louis) |
Éditeur | ORME ROND - ELOR |
Date de parution | 1 novembre 1978 |
Nb de pages | 208 |
EAN 13 | 9782864030003 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 18 |
Largeur (en mm) | 155 |
Hauteur (en mm) | 240 |
Poids (en Kg) | 0.39 |
Biographie
Louis FONTAINE (1928-2020) Louis V.M. Fontaine est né à Paris le 8 mars 1928. Après ses études secondaires et une formation graphique, la totalité de ses ac tivités professionnelles furent tournées vers l'imprimerie et l'édition dans les domaines les plus variés. Voir plus
Critique du libraire
Illustrations d'Eugène Collilieux. Récits anecdotiques et passionnants de l'histoire de la Brie médiévale, cœur de la France en formation.
Les avis clients
Saints et chevaliers oubliés de la Brie
5/5 yves
Une excellente façon d'aborder l'histoire !
L'ambiance d'une époque de chrétienneté !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Et en toile de fond à tout cela, la forêt de Brie : sombre et impénétrable au début, on la voit s'éclaircir à mesure que les moines la défrichent et que les paysans l'exploitent . Et on la sent si présente que les personnages semblent émaner d'elle ou y rentrer pour être absorbés par elle après avoir joué leur rôle . Présence toujours bienveillante et bienfaisante d'ailleurs, parce que ses frondaisons favorisent le recueillement des saints , leur fournissent parfois de quoi survivre , et que ses antres et ses taillis constituent en cas de guerre un abri tutélaire pour les manants effrayés . Et les dessins originaux d'Eugène Collilieux restituent fort bien son atmosphère .
Voilà résumé tout ce que l'on peut tirer de cet excellent livre qui pourra servir d'admirable réservoir à "histoires" pour enfants de 10 ans et plus, que l'on aura au préalable instruits et enflammés de sympathie pour ces temps de chrétienté . Mais à cause de certaines truculentes allusions, ne pourra servir de livre de chevet que pour des plus de 14 ans . Regrettons aussi des négligences de ponctuations et d'orthographe !
L'auteur n'a pas eu l'intention d'écrire un livre de méditation, mais ce livre restitue à merveille l'ambiance d'une époque de chrétienneté . [ " Plaisir de Lire " , numéro 45 , Pâques 1979 ]
Ambiance d'une époque de chrétienté !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Monsieur Louis Fontaine avoue qu'il a donné aux récits concernant les Saints et les chevaliers de la Brie un tour un peu romanesque . Il n'y a pas grand mal à cela vu que la légende a pénétré dans l'histoire . Et il est presque impossible de contrôler l'authenticité des sources les plus sérieuses quand elles remontent aux époques très reculées, où la tradition orale l'emportait de loin sur les documents écrits . D'ailleurs le meilleur test du sérieux de ces traditions, c'est la renommée des saints et des héros et la persistance de leur souvenir .
Et ce souvenir, à partir des reliques pauvres et éparses, s'enflamme tellement que les fresques grandioses de ces légendes s'éclairent, chatoient et rayonnent comme des tapisseries d'Angers, et que les saints et les chevaliers revivent sous nos yeux, les uns pour les processions et les constructions de monastères, les autres pour les combats et les croisades . Oui, telle est la qualité principale de ce livre, la vie ! Devant nous les saints prient, réfléchissent, s'interrogent, en proie à des conflits de devoirs, discutent entre eux ou affrontent les grands seigneurs, parfois en piteux équipage, comme ce Vaudrégésile, plus connu sous le nom de Saint Wandrille, qui voulut aider un charretier à dégager son cheval de la boue, et qui pour cet acte éminemment charitable se retrouva devant le roi . . . . couvert de boue !
Et nous assistons le cœur battant aux combats et aux équipées sanglantes des chevaliers : Jean de Montmirail s'ouvrant un passage dans un mur de piques et d'ennemis et délivrant son Roi, Philippe-Auguste ; ou bien Jehan de Torsenay défiant Hector de Marès, seigneur de Doue, pour un duel dont l'enjeu était la survie des habitants de la région . Et aussi ces foules en marche ! La ruée des Vikings sur les riantes briardes ; la marche du peuple chrétien qui vient voir et acclamer le pape Innocent II et Saint Bernard, et aussi les manants attroupés, l'espoir au cœur, pour voir passer la Pucelle et le roi Charles VII. A ce propos, l'auteur a eu l'excellente idée de retranscrire les souvenirs de Maître Nicolas Dubourg, un authentique paysan briard ! Bref, quand on referme le livre, l'imagination est peuplée des couleurs blanches, bleues ou rouges des robes des chevaliers ou des gentes dames , brunes ou noires des frocs de moines ou des pourpoints des manants : des formes massives ou élégantes des tours, des châteaux et des clochers ; les oreilles sont pleines des acclamations de la foule ou de l'entrechoc des guerriers, ainsi que se la prière psalmodiée des moines . Somme toute la magie du verbe a encore joué ! ( suite ... ).
Cœur religieux et historique de la France !
5/5 L'appel des pins .
.----. De Clovis à la fin de l'empire carolingien, la Brie fut le cœur religieux et historique de la France. Baptisée "Terre des Saints", elle leur offrait le refuge sacré et mystique de sa magnifique forêt. Plus tard sa chevalerie devint l'une des plus valeureuse de France et souvent la première à répondre à l'appel des croisades. Depuis ces lointaines périodes, l'histoire s'est émiettée en légendes et en contes fabuleux. Avant que ces récits ne disparaissent, peu à peu, l'auteur de cet ouvrage en a repris, à sa façon, quelques bribes qu'il propose non seulement aux briards, mais à tous ceux qui croient que nos ancêtres du Moyen-Age furent des hommes de chair et de sang, comme nous, ni plus cruels, ni meilleurs. Ils avaient seulement de la vie et de la mort d'autres idées qui transparaissent dans leurs légendes. [ Numéro 39 - avril 1979 de " L'appel des pins " bulletin trimestriel des Amis de Garabandal - Directeur-gérant : Abbé Jehan de Bailliencourt . ]
UNE POESIE CERTAINE
5/5 REVUE DES CERCLES D'ETUDES D'ANGERS
.----. Une poésie certaine émane de ce livre consacré à la mémoire d'hommes et de femmes dont le séjour ou l'existence ont marqué ce pays d'entre Marne et Seine. Sans doute les bons sont un peu trop bons ; les mauvais un peu trop mauvais ; et cela fait un peu image de vitrail. Mais certaines pages relatives au haut moyen-âge ont un réel pouvoir d'évocation.
L'ouvrage se lit avec un plaisir qui ne demande aucun effort. Si on veut bien ne pas trop insister sur les anecdotes qui sont contées, le passage de la vie gallo-romainr à la vie franque, la vie des mini-communautés paysannes au sein de la forêt à peine défrichée ; le comportement des farouches défenseurs de châteaux forts ; un peu chevaliers, beaucoup bandits ; l'importance grandissante de Cluny, de Citeaux, tout cela est remis en mémoire par touches qu'on souhaiterait souvent plus accentuées.
Le livre s'achève sur les souvenirs, naturellement plus ou moins apocryphes, d'un certain Nicolas Dubourg (vivant, dit-on, dans la première moitié du XVe siècle) au cours de trois chapitres où l'on voit cavalcader un peu pêle-mèle La Pucelle, Xaintrailles, Dunois et son amie Marie d'Harcourt, le connétable de Richemont, Denys de Chailly, et beaucoup d'autres.
En appendice, une courte hagiographie des saints et saintes les plus célèbres de la Brie donne un catalogue de noms, dont certains, proprement ravissants, mériteraient d'être relevés. ( Numéro 6 --- Mars 1979 ).