Saint-Quentin et sa contrée dans l´histoire
Référence : 63677
Date de parution : 1 décembre 2006
Éditeur : PARIS CONSEP (EDITIONS DE)
EAN 13 : 9782851620736
Nb de pages : 450
39.00 €
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Description
À l'orée d'un nouveau siècle, Jean-Paul Besse, soixante-dix ans après le comte de Sars, propose une lecture renouvelée de l'histoire bi-millénaire de cet important carrefour religieux, militaire et industriel que sont Saint-Quentin et sa contrée. Au seuil des Flandres, dans l'ancienne Gaule Belgique si difficilement conquise par César, l'oppidum de Vermand et le lieu du supplice de saint Quentin, redécouvert par saint Éloi, rivalisèrent en favorisant l'apparition d'une cité puissante.
Par son rayonnement autour de la collégiale devenue lieu de pèlerinage, elle joua sur la Somme jusqu'en 1918 un rôle stratégique capital face aux invasions. Son imbrication dans le tissu féodal illustré par Guise, Ham et les ancêtres de Saint-Simon, comme son puissant corps canonial et municipal, en firent avec Villard de Honnecourt l'un des foyers du gothique. Sa position frontalière, ses cultures textiles ainsi que l'artisanat des tissus et de leur teinture, suscitèrent les convoitises. En 1557 sonna dans ses murs l'heure du premier désastre. L'armée de Philippe II arrachait la cité au gouverneur de Picardie, l'amiral de Coligny, symbole de la Réforme naissante.
Le renouveau baroque, tant spirituel que manufacturier et monumental, ouvrit sur le siècle prospère et élégant de Quentin de La Tour et de Condorcet. L'échec de leurs trois voisins, Desmoulins, Fouquier-Tinville et Babeuf, permit à Napoléon, servi par de riches industriels et un Caulaincourt rallié à ses vues, de redresser la situation. Dès la Restauration, Saint-Quentin, « pro Deo, Rege et Patria » et imprégnée d'influences anglaises, devint l'une des capitales du textile européen.
Cet essor s'accompagna d'une croissance démographique et d'une fracture sociale que tenta de réduire l'abbé Dehon. En 1914, vibrante de patriotisme et servie par le génie de Matisse, la ville était l'une des trois grandes cités industrielles du nord de la France. Le style Art-Déco de sa courageuse reconstruction, ses succès littéraires et sportifs, son nouveau rôle universitaire, traduisent un dynamisme ancestral par une reconversion avisée. Dix ans de recherches en Italie, en Espagne et en France ont été nécessaires à l'auteur pour en mener l'étude à bien.
Jean-Paul Besse a couronné ses études aux universités de Bordeaux et d'Angers par un doctorat d'État en Histoire. Professeur au lycée de Chantilly, vice-président d'honneur de la Société d'Histoire de Senlis, il s'est attaché à la Picardie, au confluent d'influences diverses.
Membre de la Société de l'Histoire de France, ancien directeur de recherches à Belgrade, spécialiste de la Réforme catholique, il publie aujourd'hui son sixième ouvrage d'Histoire urbaine. Lauréat de l'Académie française, il participe à des colloques internationaux. Il est également prévôt de la F.F.B.
Par son rayonnement autour de la collégiale devenue lieu de pèlerinage, elle joua sur la Somme jusqu'en 1918 un rôle stratégique capital face aux invasions. Son imbrication dans le tissu féodal illustré par Guise, Ham et les ancêtres de Saint-Simon, comme son puissant corps canonial et municipal, en firent avec Villard de Honnecourt l'un des foyers du gothique. Sa position frontalière, ses cultures textiles ainsi que l'artisanat des tissus et de leur teinture, suscitèrent les convoitises. En 1557 sonna dans ses murs l'heure du premier désastre. L'armée de Philippe II arrachait la cité au gouverneur de Picardie, l'amiral de Coligny, symbole de la Réforme naissante.
Le renouveau baroque, tant spirituel que manufacturier et monumental, ouvrit sur le siècle prospère et élégant de Quentin de La Tour et de Condorcet. L'échec de leurs trois voisins, Desmoulins, Fouquier-Tinville et Babeuf, permit à Napoléon, servi par de riches industriels et un Caulaincourt rallié à ses vues, de redresser la situation. Dès la Restauration, Saint-Quentin, « pro Deo, Rege et Patria » et imprégnée d'influences anglaises, devint l'une des capitales du textile européen.
Cet essor s'accompagna d'une croissance démographique et d'une fracture sociale que tenta de réduire l'abbé Dehon. En 1914, vibrante de patriotisme et servie par le génie de Matisse, la ville était l'une des trois grandes cités industrielles du nord de la France. Le style Art-Déco de sa courageuse reconstruction, ses succès littéraires et sportifs, son nouveau rôle universitaire, traduisent un dynamisme ancestral par une reconversion avisée. Dix ans de recherches en Italie, en Espagne et en France ont été nécessaires à l'auteur pour en mener l'étude à bien.
Jean-Paul Besse a couronné ses études aux universités de Bordeaux et d'Angers par un doctorat d'État en Histoire. Professeur au lycée de Chantilly, vice-président d'honneur de la Société d'Histoire de Senlis, il s'est attaché à la Picardie, au confluent d'influences diverses.
Membre de la Société de l'Histoire de France, ancien directeur de recherches à Belgrade, spécialiste de la Réforme catholique, il publie aujourd'hui son sixième ouvrage d'Histoire urbaine. Lauréat de l'Académie française, il participe à des colloques internationaux. Il est également prévôt de la F.F.B.
Titre | Saint-Quentin et sa contrée dans l´histoire |
Auteur | BESSE (Jean-Paul) |
Éditeur | PARIS CONSEP (EDITIONS DE) |
Date de parution | 1 décembre 2006 |
Nb de pages | 450 |
EAN 13 | 9782851620736 |
Épaisseur (en mm) | 34 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 220 |
Poids (en Kg) | 0.64 |
Biographie
Jean-Paul BESSE Jean-Paul Besse est professeur agrégé, enseignant depuis trente ans au lycée Jean Rostand de Chantilly... Voir plus
Critique du libraire
Au seuil des Flandres, Saint-Quentin, capitale du Vermandois, a été un carrefour important tant du point de vue religieux, militaire, qu'économique. + 8 p. de photos hors-texte.