Sainte Véronique et le culte de la Sainte Face
Référence : 21653
1 avis
Date de parution : 1 novembre 1990
Éditeur : FRANCOIS-XAVIER DE GUIBERT (EDITIONS)
EAN 13 : 00009143
Nb de pages : 144
18.00 €
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Description
Les nombreux lecteurs de Marie-Madeleine Martin retrouveront ici les caractéristiques qui ont fait sa réputation d'historien.
Le culte des saints a connu deux grandes périodes de crise : le XVIè siècle (de la Renaissance et de la Réforme) et le XVIIIè siècle (du rationalisme).
On peut compter sur l'auteur de Sully-Le-Grand (livre avec lequel l'étude des origines de la Réforme en France trouva un éclairage synthétique) et sur l'auteur de Présence de Jeanne d'Arc, pour exposer les racines et les aléas historiques d'un culte ou d'une dévotion.
De nombreux saints sont revendiqués par plusieurs lieux de passage (sans que les documents divers s'éclairent toujours) : on peut compter sur l'auteur du Secret des Premiers Capétiens, pour découvrir des sources oubliées, ignorées, ou inconnues... et pour approfondir le problème des traditions orales.
Enfin les lecteurs du Latin Immortel (dont les premiers chapitres apportèrent de si grandes lumières, sur le rôle capital du latin pour l'église orientale et grecque des premiers siècles) liront avec une intense curiosité les pages au cours desquelles une dévotion très antique transcende la cassure médiévale entre l'Église d'Orient et celle d'Occident.
Folklore : Véronique est l'une des saintes les plus représentées, au Moyen Age, dans la sculpture, la miniature, le vitrail, et dans les "Mystères" du théâtre chrétien.
Aux XVIè et XVIIè siècles, dans la peinture italienne et dans la peinture française.
Lors de la vogue des Corporations de métier, aux XIVè et XVè siècles, elle est la patronne des blanchisseuses (à cause du voile immaculé qu'elle avait présenté au Christ).
Au début du XXè siècle, elle a été élue patronne des photographes.
Le culte des saints a connu deux grandes périodes de crise : le XVIè siècle (de la Renaissance et de la Réforme) et le XVIIIè siècle (du rationalisme).
On peut compter sur l'auteur de Sully-Le-Grand (livre avec lequel l'étude des origines de la Réforme en France trouva un éclairage synthétique) et sur l'auteur de Présence de Jeanne d'Arc, pour exposer les racines et les aléas historiques d'un culte ou d'une dévotion.
De nombreux saints sont revendiqués par plusieurs lieux de passage (sans que les documents divers s'éclairent toujours) : on peut compter sur l'auteur du Secret des Premiers Capétiens, pour découvrir des sources oubliées, ignorées, ou inconnues... et pour approfondir le problème des traditions orales.
Enfin les lecteurs du Latin Immortel (dont les premiers chapitres apportèrent de si grandes lumières, sur le rôle capital du latin pour l'église orientale et grecque des premiers siècles) liront avec une intense curiosité les pages au cours desquelles une dévotion très antique transcende la cassure médiévale entre l'Église d'Orient et celle d'Occident.
Folklore : Véronique est l'une des saintes les plus représentées, au Moyen Age, dans la sculpture, la miniature, le vitrail, et dans les "Mystères" du théâtre chrétien.
Aux XVIè et XVIIè siècles, dans la peinture italienne et dans la peinture française.
Lors de la vogue des Corporations de métier, aux XIVè et XVè siècles, elle est la patronne des blanchisseuses (à cause du voile immaculé qu'elle avait présenté au Christ).
Au début du XXè siècle, elle a été élue patronne des photographes.
Titre | Sainte Véronique et le culte de la Sainte Face |
Auteur | MARTIN (Marie-Madeleine) |
Éditeur | FRANCOIS-XAVIER DE GUIBERT (EDITIONS) |
Date de parution | 1 novembre 1990 |
Nb de pages | 144 |
EAN 13 | 00009143 |
Épaisseur (en mm) | 12 |
Largeur (en mm) | 140 |
Hauteur (en mm) | 225 |
Poids (en Kg) | 0.26 |
Biographie
Marie-Madeleine MARTIN (1914-1998) Marie-Madeleine Martin est née le 12 décembre 1914 à Sully-sur-Loire ; elle est décédée le 7 mai 1998 à La Chapelle d'Angillon. Voir plus
Critique du libraire
Un ouvrage remarquable sur Sainte Véronique et la Sainte Face qui établit la différence entre les mythes et la réalité.
Les avis clients
Véronique , Montaigne ?
5/5 http://petrus-angel.over-blog.com/
.----. Entre juin 1580 et novembre 1581, Michel de Montaigne entreprit un voyage jusqu’à Rome, en passant par l’est de la France, la Suisse, la Bavière et le nord de l’Italie.
Il est présent à Rome lors d’une cérémonie où l’on présente à la vénération des fidèles la Véronique, c’est-à-dire le linge sur lequel sainte Véronique aurait recueilli l’empreinte du visage du Christ lors de sa montée vers le Golgotha :
« Ces jours-ci, on montre la Véronique qui est un visage ouvragé et de couleur sombre et obscure, dans un carré comme un grand miroir. Il se montre avec cérémonie du haut d’un pupitre qui a cinq ou six pas de large. Le prêtre qui le tient a les mains revêtues de gants rouges, et il y a deux ou trois prêtres qui le soutiennent. Il ne se voit rien avec si grande révérence, le peuple prosterné à terre, la plupart les larmes aux yeux, avec de ces cris de commisération. Une femme qu’on disait être spiritata, se tempêtait, voyant cette figure, criait, tendait et tordait ses bras. Ces prêtres se promenant autour de ce pupitre, la présentent au peuple, tantôt ici, tantôt là ; et à chaque mouvement ceux à qui on la présent s’écrient »
[ Michel de Montaigne, Journal de voyage ]