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Saint François d´Assise

Référence : 17052
6 avis
Date de parution : 1 mai 2017
EAN 13 : 9782856523889
Nb de pages : 208
14.00
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Description
Chesterton s'adresse d'abord à l'homme de la rue qui admirait volontiers celui qu'il croit être le véritable François si l'Eglise n'en avait pas fait un saint.
Son merveilleux portrait rend évident que la seule vision cohérente et vraie du Poverello est celle qui le montre comme l'un des plus purs miroirs du Christ qui ait jamais marché sur cette terre.
Il permet aussi aux catholiques de s'approcher plus près du coeur de celui qui ne fut rien d'autre que gratitude envers le Créateur. Il leur apprend à mieux connaître et savourer les dons divins que l'esprit franciscain offre au monde aujourd'hiui comme hier - dont nous avons plus que jamais besoin.
TitreSaint François d´Assise
Auteur CHESTERTON (Gilbert Keith)
ÉditeurDMM (DOMINIQUE MARTIN MORIN EDITIONS)
Date de parution1 mai 2017
Nb de pages208
EAN 139782856523889
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)130
Hauteur (en mm)185
Poids (en Kg)0.28
Biographie
Gilbert-Keith CHESTERTON (1874-1936)
Gilbert-Keith CHESTERTON (1874-1936) Gilbert-Keith Chesterton, né à Londres le 29 mai 1874, est un écrivain catholique, brillant journaliste, qui a publié des études littéraires et philosophiques, des nouvelles et des romans. Voir plus
Critique du libraire
Le Poverello, fou du Roi du Paradis et miroir du Christ aux outrages. " Chesterton illumine cette vie d'une compréhension ardente, admirative et nous montre son évolution avec autant d'art que François mettait d'art à s'identifier au Christ ."
Les avis clients
Aussi beau qu'une rosace de cathédrale !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. "Avant que Dante ne fût, il avait donné la Poésie à l'Italie, avant que Saint Louis ne gouvernât, il s'était dressé comme le tribun du pauvre, et avant que Giotto n'eut peint ses tableaux, il en avait joué les scènes..." "En dehors de son profond amour personnel de la poésie, peut-être ne donna-t-il pas corps lui-même à cet esprit dans aucun de ces arts . Lui, était l'esprit qui s'incarnait . Lui, était l'essence et la substance spirituelles qui parcouraient le monde, avant que quiconque eût vu sous leurs formes sensibles ces choses qui en étaient dérivées : feu errant, comme venu de nulle part, à quoi des hommes plus grossiers purent allumer à la fois torches et flambeaux . Il fut l'âme de la Civilisation médiévale avant même que celle-ci eut trouvé corps." Et ce livre, lui, fait briller Saint François d'Assise au soleil d'un livre rayonnant . Les événements de cette vie ne sont vus ici que comme des éléments extérieurs pour cerner une forme intérieure : l'âme de François . Chesterton illumine cette vie d'une compréhension ardente, admirative et nous montre son évolution avec autant d'art que François mettait d'art à s'identifier au Christ . Il semble comprendre cette nature comme celle d'un être proche et profondément aimé . Aussi qu'importent les faits biographiques que bien des gens connaissent déjà ? Ce qui est spécifique à ce livre est d'avoir compris ce qui était spécifique à son héros : l'arrivée fracassante d'une personnalité capable de bouleverser tous les trains-trains d'une époque . Saint-François, pour Chesterton, est celui qui a redonné à l'eau, à la fleur, et aux bêtes une pureté perdue depuis que l'Olympe avait souillé toutes choses . Il retrouve, dit-il, "la mentalité héraldique", c'est-à-dire une forme en soi sur un champ plat . Cela veut dire d'une autre manière que Saint François retrouvait ainsi l'importance unique et admirable de la plus petite chose, parce que sacrée, et sacrée parce que faite par Dieu . Son importance pour lui était celle du motif héraldique : précise, sans perspective ni fausse pénombre . Une splendeur de fleur, une plénitude de fleur . Tout comme les autres livres de Chesterton, celui-ci ne manque de faire scintiller les images comme autant de couleurs opposées qui, à elles toutes, brillent comme un prisme . Aussi, les formules sont-elles inattendues, frappantes et laissent-elles passer la lumière de Dieu comme une vitre . "La transformation de l'homme juste en Saint est une espèce de révolution, par laquelle celui pour qui, tout ce qui existe illustre et illumine Dieu, devient celui pour qui Dieu illustre et illumine tout ce qui existe . Elle est assez semblable au renversement par lequel un amoureux pourrait dire au premier coup d’œil qu'une dame ressemble à une fleur et dire ensuite que toutes les fleurs lui rappellent sa dame ." Ce livre, lui, est aussi beau qu'une rosace de cathédrale . Comme elle, il a l'équilibre et l'audace de la composition puisqu'il situe toute une composition sociale en une ronde perfection ; il a la perfection de couleurs et le génie de l'écrivain . Il fait passer la flamme de Saint François comme autant de rayons pour allumer ses vitraux . Lecteurs cultivés à partir de 18 ans . [ " Plaisir de Lire " , numéro 28 , automne 1974 ]
Une nouvelle édition.
5/5 " Chiré "
Une nouvelle édition est parue chez " Le bruit du temps " ; elle reprend la traduction faite en 1927 par Isabelle Rivière, la veuve de Jacques Rivière et la sœur d'Alain-Fournier . Après étude sérieuse en consultant en particulier ce qui est dit sur le site des " Amis de Chesterton", il n'est pas possible de choisir entre les deux éditions, la nouvelle édition n'apporte en plus qu'une préface d'Anne Weber Nous gardons l'édition DMM qui a l'avantage de faire travailler un éditeur ami de notre maison . Mais si vous vouliez absolument le volume des éditions Le bruit du temps il suffit de nous le demander et nous pourrions le demander pour vous chez l'éditeur .
L'âme de la civilisation médiévale !
5/5 Culture et Lectures des Jeunes .
.----. Notice rédigée à partir d'un volume de l'édition de 1927 chez Plon . "Personne ne sait mieux que moi que c'est un chemin où des anges pourraient craindre de s'aventurer. Mais bien que je sois certain de l'échec, je ne suis pas entièrement paralysé par la crainte, car il (Saint François) supportait les fous d'un cœur gai".Voilà ce que Chesterton écrit dans un préambule à cette vie de Saint François... Oui, pour écrire cette vie il fallait être Chesterton, fou peut-être mais surtout croyant, car il dit plus loin : "les rationalistes : Renan, Arnold, ont essayé, mais au moment où Saint François a commencé à faire quelque chose qu'ils ne comprenaient pas, ils ont simplement laissé tomber toute l'affaire." Ce qui est certain, c'est que ce livre ne ressemble à aucune vie de Saint. Chesterton suppose qu'il s'adresse à un lecteur "sympathisant mais sceptique". Voilà qui convient parfaitement à notre époque d'esprits forts, ce livre est exactement fait pour eux. Si le mot "démonstration" n'était pas aussi pesant, nous serions tentés de dire que ce livre en est une. Et pour commencer, Chesterton donne à ses lecteurs "sympathisants mais sceptiques", ne l'oublions pas, une "clé" pour comprendre l'énigme que représente Saint François d'Assise. Saint François nous dit-il "était un troubadour... il fut un amoureux, un amoureux de Dieu, et il fut réellement un amoureux des hommes, ce qui est peut-être une vocation mystique beaucoup plus rare". Le lecteur "sympathisant mais sceptique" ainsi prévenu, Chesterton va lier avec lui une sorte de conversation à bâtons rompus. La vie de Saint François dont il n'évoquera que quelques épisodes, servira de support à des réflexions, à des méditations sur des questions en apparence disparates. Comment le christianisme a transformé le monde païen. Le monde moderne comparé au monde médiéval. Qu'est-ce qu'une hérésie. Du journalisme comparé à l'histoire. Qu'était vraiment l'Inquisition. Mais on ne perd pas de vue Saint François qui reste le fil conducteur. Il y a entre Saint François et Chesterton une connivence qu'on sent à chaque page. Chesterton n'a pas besoin d'accumuler les détails. Quelques touches rapides mais sûres suffisent à fixer le portrait d'un Saint paradoxal entre tous... "L'étonnante vivacité avec laquelle il s'est imprimé dans l'imagination des hommes est due en grande partie au fait qu'on le voit à tout instant dans des situations dramatiques"... ou bien "François, authentique démocrate, mais qui n'abuse jamais personne et ne fut jamais abusé par l'illusion du pouvoir de masses" "François qui dans la nudité et le dénuement de sa vie s'était cramponné à un dernier lambeau de luxe : les manières de cour... mais dans cette histoire il y avait un seul courtisan circulant au milieu de cent rois, car il traitait toute la foule des hommes comme une foule de roi". Enfin ce saint qui "parcourut le monde comme le pardon de Dieu", Chesterton nous laisse ce portrait final qui dit tout : "Avant que Dante ne fut, il avait donné la poésie à l'Italie, avant que Saint Louis ne gouvernât, il s'était dressé comme le tribun du pauvre et avant que Giotto n'eût peint ses tableaux il en avait joué les scènes. Il fut l'âme de la civilisation médiévale". [ " Culture et Lecture des Jeunes " , numéro XVI , grandes vacances 1971 ]
Question ?
5/5 Jean Saumur 49 .
Je m'intéresse beaucoup à ce titre et de ce fait j'ai acheté toutes les rééditions. La première date de 1979 et portait la mention "Texte intégral. Traduction Antoine Barrois" qui était le pseudonyme utilisé par Paul-Louis Michaux ( excuses si je fais erreur dans l'orthographe ) le directeur de D.M.M. à l'époque. D'après votre site ce pseudonyme a été utilisé 3 fois dans Lecture et Tradition , une fois dans un livre sur Garabandal et plus souvent dans Itinéraires la revue de Jean Madiran . Pourquoi les nouvelles éditions ne signalent plus le traducteur ? De plus pourquoi un nouvel éditeur vient-il de rééditer ce livre qui était disponible chez D.M.M. ? - Qui peut me renseigner, la D.P.F. n'a pas su répondre.
Génial Chesterton !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. " Cet essai ne prétend qu'à servir d'introduction à l'étude de saint François d'Assise ", nous dit Chesterton pour aider le lecteur à " mieux comprendre la logique du caractère et la cohérence de la vie " du saint que fut ce poète. C'est ce qui semble paradoxal en saint François qui séduisit sans doute Chesterton, car il nous montre comment la joie et la bonhomie courtoise, si plaisantes chez les poètes, se conjuguent harmonieusement avec la pauvreté choisie, l'ascèse stricte et le martyre espéré du saint. On a aussi plaisir à rencontrer, au fil des digressions du génial Chesterton, les pépites de ses analyses et de ses remarques pertinentes sur mille sujets souvent d'actualité. .. .******. . .. . POUR QUI CE LIVRE ? Dès 15 ans, pour tous lecteurs d'une maturité et d'une culture suffisantes. [ Numéro 180 - juin 2017 de " Plaisir de Lire " , petite revue trimestrielle de " Littérature et vie chrétienne " ]
Stimulant pour la vie spirituelle
5/5 REVUE DES CERCLES D'ETUDES D'ANGERS
Les Editions Dominique Martin Morin ont déjà publié deux ouvrages du grand écrivain anglais catholique Chesterton. Elles nous donnent maintenant son St-François d'Assise, depuis longtemps introuvable, et qui pourtant représente, avec "St-Thomas du Créateur" , un type d'hagiographie original et stimulant pour la vie spirituelle d'un chrétien. En effet, comme l'écrit l'auteur en présentant le fondateur de l'ordre franciscain, l'on peut traiter St-François comme "un héros de l'humanité parfait modèle de vertu en matière sociale", en avance sur son temps et très moderne. N'aimait-il pas la nature, les animaux ? N'avait-il pas le sens de l'altruisme social et le sens des dangers spirituels de la prospérité et même de la propriété ? Mais ce "précurseur de l'humanisme moderne" n'intéresserait plus notre époque par son enseignement ascétique ou sa religion. Malheureusement, on "s'essayerait à parler d'un saint sans parler de Dieu" ! Une autre maniére de présenter St-François serait de se porter à l'excès contraire en décrivant les "paradoxes de l'ascétisme et la sainte déraison de l'humilité". Selon Chesterton, si l'on n'est pas un saint, l'on risque de donner un portrait " que les fous tiendraient pour incompréhensible et nombre de sages pour quasiment indéchiffrable". La voie choisie par l'auteur est d'admirer notre saint comme n'importe quel curieux, mais en vue d'éclairer ce qui ne l'a pas été par les historiens rationalistes. St-François apparaîtra alors comme un saint non seulement sympathique par certains côtés, mais sous son véritable jour : un troubadour de Dieu. C'est pourquoi l'on ne doit pas attendre de ce livre une biographie classique, mais une série de tableaux où l'on voit revivre le "poverello" à la fois jongleur de Dieu et miroir du Christ. Ce très beau livre, qui fourmille de développements brillants autant que profonds, contribuera à faire aimer ce monde du 13e siècle, si plein de vie, mais qui attendait ce poète et ce saint : il devait, avec St-Dominique et St-Thomas, apporter une illustration de la fécondité du christianisme. Grâce à Chesterton, souhaitons qu'il suscite le même amour du Christ et de "Dame Pauvreté". ( Numèro 4 - Janvier 1980 de la " REVUE DES CERCLES D'ETUDES d'ANGERS " ).