Ce film raconte une partie de la vie d'Antonio Maria Claret, généralement connu sous le nom de Père Claret et fondateur d'un ordre religieux des "Fils Missionnaires du Coeur Immaculé de Marie" et de la "Congrégation des Religieuses et des Soeurs missionnaires claretaines de Marie Immaculée".
Critique du libraire
Né le 23 décembre 1807 à Sallent en Espagne, il a été non seulement fondateur d’ordre : les Fils du Cœur Immaculé de Marie ou Clarétains (1849), mais aussi évêque missionnaire (prêchant et distribuant depuis qu’il est prêtre de nombreuses images et brochures édifiantes) et archevêque de Santiago de Cuba (y faisant beaucoup de bien notamment en prenant la défense des esclaves et condamnant les exactions des grands propriétaires). En 1857 il devient confesseur et conseiller de la reine d’Espagne Isabelle II. On pourra y constater combien toute sa vie, à partir du moment de sa conversion, a été d’aimer et de servir Dieu, en toutes circonstances, plus ou moins difficiles et délicates, même lors de situations qu’il n’aurait pas voulues ni recherchées. Il meurt le 24 octobre 1870. Ce film est d’un grand intérêt car non seulement il décrit la vie de ce saint mais en plus il met en parallèle tout au long de l’œuvre la période de 1868 et celle de 1936 avec ses révolutions espagnoles. Car en effet la problématique est la suivante : l’écrivain et intellectuel Azorin (1873-1967) qui nous raconte ainsi la vie du saint, dénonce une calomnie qui s’est propagée pendant près de 60 ans sur le compte de Claret dont la vie et ses œuvres ont été falsifiées par ses ennemis qu’il avait nombreux. Azorin mène une enquête et rétablit la vérité, tout en subissant lui aussi les attaques et l’exil. Saint Antoine-Marie Claret est canonisé par Pie XII en 1950. A partir de 12 ans.Les cadeaux de Tante Anne, dans Lectures Françaises n° 795-796 (juillet-août 2023)