Sagesse d´une reine

Fruit de ses méditations !

5/5 L’Homme Nouveau .

.----. Cette reine qui nous offre en quelques phrases le fruit de ses méditations, c’est la reine Élisabeth de Roumanie (1843-1916), en littérature Carmen Sylva. Dix thèmes sont ainsi traités, d’Amour à Politique en passant par Bonheur, Art ou Douleur. La postface, signée Gabriel Badea-Päun, éclaire le lecteur français sur la vie et l’œuvre de cette reine philosophe. L’aphorisme, qu’elle manie avec art et profondeur, est défini par elle en quelques mots : « L’aphorisme est comme l’abeille, chargée de butin, munie d’un dard. » Une belle découverte. [ Aliette Bernard dans : L’Homme Nouveau, n° 1550, 29 septembre 2013 ]

Une personnalité .

4/5 Lecture et Tradition .

.----. Si vous voulez offrir ou vous offrir un élégant petit livre : choisissez ce recueil de courtes pensées ; à coup sûr, il plaira ! D’abord l’aspect extérieur en est agréable, tout droit sorti du coffre aux trésors de Grand-mère ! Prenons au hasard quelques-unes de ces « pensées » classées par centres d'intérêt : la vie, l'amour… « Le jeûne rend apôtre, la bonne chère diplomate. » (p. 17) « Les mouches sont comme les journalistes, rien ne leur est sacré. » (p. 25) « La coquetterie n'est pas toujours un appât ; elle est quelquefois un bouclier. » (p. 31) « Les hommes étudient la femme comme ils étudient le baromètre, mais ils ne comprennent jamais que le lendemain. » (p. 33) « Lorsque toutes les religions seront négligées, il restera toujours le cimetière comme dernière église. » (p. 53) « Ne vous plaignez pas de souffrir, vous apprenez à secourir. » (p. 56) « Le découragement est comme une éponge ; il grossit par les larmes. » (p. 59) « On appelle réalisme la laideur, comme on appelle franchise la grossièreté. » (p. 71) « Pourquoi décrire le laid, quand le beau n'est pas encore épuisé ? » (p. 72) « L'aphorisme est comme l'abeille, chargée de butin, munie d'un dard. » (p. 99) Carmen Sylva est le pseudonyme de la reine Elisabeth de Roumanie (1843-1916) dont Gabriel Badea-Paün a écrit la biographie parue en 2003 en Roumanie et en 2011 en France. Ces pensées avaient été publiées à la fin du XIXe siècle, corrigées par Pierre Loti qui s'était lié d'amitié avec la reine. Elle avait elle-même traduit Pêcheur d'Islande en allemand (sa langue maternelle). Cette reine fut une personnalité du monde littéraire, la postface du livre nous conte cela en faisant revivre l'ambiance des salons d'avant la grande guerre. Un bien joli petit livre ! Seule la préface du prince Radu déçoit et étonne les âmes royalistes ! [ Juliette Colange dans " Lecture et Tradition " numéro 26-NS juin 2013 } ( Vous trouverez sur ce site le sommaire de tous les numéros de cette revue , aussi bien les numéros épuisés que disponibles ).