13 février 1857. La salle d'audience de la Cour d'assises d'Angers est comble et les abords du Palais sont noirs de monde pour juger Rouget, fameux braconnier de Daumeray et de Durtal, qui pendant deux ans et demi, dans le pays boisé du Baugeois et de La Flèche, a tenu tête à la force publique !
Le 9 juillet 1854, Louis Rouget blesse deux gendarmes alors qu'il est interpellé en forêt. C'est le début d'une formidable aventure où le braconnier, réfugié au fin fond des bois, aidé de ses amis et des fermiers de la région qui le considèrent comme un héros, échappe à la traque dont il fait l'objet. Semant la gendarmerie, la police et les trois compagnies d'infanterie de ligne envoyées à sa poursuite, la chasse à l'homme, à cent contre un, prend fin le jour où Rouget est trahi par une fiancée éconduite...
Tour à tour, roman policier et chronique des moeurs paysannes en Anjou sous Napoléon III, Rouget le braco tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page.
Ferdinand Hervé-Bazin : Grand-père d'Hervé Bazin et beau-frère de René Bazin, Ferdinand-Jacques Hervé est né le 14 juin 1847 à Brain-sur-l'Authion, en Anjou. Suite à son mariage, il ajoute à son patronyme celui de son épouse Marie-Claire Bazin. Après avoir fait des études de droit à Paris, il devient avocat au barreau d'Angers. En 1882, il devient professeur d'économie politique à l'université catholique d'Angers.
Sous le nom de plume de "Charles Saint-Martin (alias P. Pigniers), écrivain angevin", il publie plusieurs romans sous forme de feuilleton dans son propre journal, Le Petit Angevin. Décédé le 8 janvier 1889 à Angers, il y est enterré au cimetière de l'Est.